Habituellement avare en mots, le premier vice-président de la Fif a, cette fois-ci, répondu aux « attaques de Ervé Siaba contre la Maison de verre. Feh Kessé Lambert affiche également dans cet entretien son optimisme quant aux chances des Eléphants au prochain Mondial sud-africain.
Quel sera l’objectif une fois en terre sud-africaine ?
Lorsqu’on se qualifie pour une Coupe du monde, on regarde toujours en haut. Je ne vois pas de différence entre nos footballeurs et les autres. Nous n’avons donc pas de complexe à nous faire. Nous irons en Angola et en Afrique du Sud pour poursuivre le chemin jusqu’au bout.
Pensez-vous que les Eléphants tireront des leçons du passé ?
Je l’espère. Nous ne pouvons pas avoir les prestations que nous avons eues en Allemagne en 2006 et au Ghana en 2008 et ne pas en tirer les conséquences.
Que répondez-vous à ceux qui continuent de douter de Vahid Halilhodzic ?
Il y a l’entraîneur mais il y a surtout les joueurs. Pour moi, seule la préparation psychologique comptera. Lorsque vous voyez le Cameroun jouer, par exemple, Samuel Eto’o et ses coéquipiers font preuve d’engagement et de combativité. Ce sont ces qualités-là que nos joueurs doivent avoir. L’entraîneur aura beau faire ce qu’il peut, si les joueurs ne répondent pas, cela causera des problèmes. Les Eléphants devront donc avoir un gros cœur pour avancer aussi bien à la Can qu’au Mondial.
Les retombées financières d’une seconde qualification à un Mondial permettront-elles à la Fif de prendre résolument le train du développement ?
La Fif se développe déjà. Je pense que nous faisons déjà beaucoup des choses. Si nous pouvons profiter de la Coupe du monde pour avancer encore, tant mieux.
La manne financière serait de quatre milliards environ…
Il faut compter dans cette somme la préparation des Eléphants, l’organisation, l’accueil en Afrique du Sud et tout. Certes, quatre milliards représentent beaucoup d’argent mais cet argent est presque déjà dépensé.
Pensez-vous que la subvention des clubs peut avoir des chances d’augmenter avec cette deuxième qualification à un Mondial ?
J’ai toujours dit qu’on ne crée pas un club pour attendre la subvention de la Fédération ivoirienne de football. Je suis désolé ! La subvention n’est qu’un plus. Si des clubs n’attendent que la subvention pour fonctionner, ils n’ont pas de raison d’exister. La subvention doit venir. C’est l’engagement du président Jacques Anouma. Mais elle ne doit pas être la seule ressource d’un club. Un club doit avoir ses ressources propres, ses moyens pour fonctionner. Il ne doit pas attendre l’argent de la Fif. Je suis contre la politique de la main tendue. Je suis contre l’assistanat. Quand on crée un club, c’est qu’on est en mesure de le faire vivre.
Beaucoup de sportifs ivoiriens estiment que la Fif est riche tandis que les clubs sont pauvres…
Les clubs doivent chercher les moyens de vivre. C’est parce que la Fif est bien organisée qu’elle les soutient. Je le répète, nos dirigeants ne doivent pas créer les clubs pour juste toucher l’argent de la Fif.
Que répondez-vous à Ervé Siaba qui affirme que la Fif est remplie de retraités ?
Ce que dit Ervé Siaba n’engage que lui. Il ne peut pas se permettre de dire cela de la Fif. Je ne réponds pas à cela. Il y a des gens qui sont à la Fif depuis vingt ans car la Fif est une Institution qui a ses hommes et son mode de fonctionnement. Où est le mal ? Les personnes dont parle Ervé Siaba ont de l’expérience et sont la mémoire de notre Fédération.
Le même Ervé Siaba a également critiqué le fait que l’intérim assuré par le Dg de la Fif perdure…
Nous avons un ami (Namogo Silué Alfred) qui était avec nous et qui a eu un malheur dans le cadre de sa profession. Nous ne pouvons pas le laisser coucher quelque part et le remplacer. Je n’accepterai jamais cela.
Avez-vous de ses nouvelles depuis son accident ?
Je n’ai pas les dernières nouvelles.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Quel sera l’objectif une fois en terre sud-africaine ?
Lorsqu’on se qualifie pour une Coupe du monde, on regarde toujours en haut. Je ne vois pas de différence entre nos footballeurs et les autres. Nous n’avons donc pas de complexe à nous faire. Nous irons en Angola et en Afrique du Sud pour poursuivre le chemin jusqu’au bout.
Pensez-vous que les Eléphants tireront des leçons du passé ?
Je l’espère. Nous ne pouvons pas avoir les prestations que nous avons eues en Allemagne en 2006 et au Ghana en 2008 et ne pas en tirer les conséquences.
Que répondez-vous à ceux qui continuent de douter de Vahid Halilhodzic ?
Il y a l’entraîneur mais il y a surtout les joueurs. Pour moi, seule la préparation psychologique comptera. Lorsque vous voyez le Cameroun jouer, par exemple, Samuel Eto’o et ses coéquipiers font preuve d’engagement et de combativité. Ce sont ces qualités-là que nos joueurs doivent avoir. L’entraîneur aura beau faire ce qu’il peut, si les joueurs ne répondent pas, cela causera des problèmes. Les Eléphants devront donc avoir un gros cœur pour avancer aussi bien à la Can qu’au Mondial.
Les retombées financières d’une seconde qualification à un Mondial permettront-elles à la Fif de prendre résolument le train du développement ?
La Fif se développe déjà. Je pense que nous faisons déjà beaucoup des choses. Si nous pouvons profiter de la Coupe du monde pour avancer encore, tant mieux.
La manne financière serait de quatre milliards environ…
Il faut compter dans cette somme la préparation des Eléphants, l’organisation, l’accueil en Afrique du Sud et tout. Certes, quatre milliards représentent beaucoup d’argent mais cet argent est presque déjà dépensé.
Pensez-vous que la subvention des clubs peut avoir des chances d’augmenter avec cette deuxième qualification à un Mondial ?
J’ai toujours dit qu’on ne crée pas un club pour attendre la subvention de la Fédération ivoirienne de football. Je suis désolé ! La subvention n’est qu’un plus. Si des clubs n’attendent que la subvention pour fonctionner, ils n’ont pas de raison d’exister. La subvention doit venir. C’est l’engagement du président Jacques Anouma. Mais elle ne doit pas être la seule ressource d’un club. Un club doit avoir ses ressources propres, ses moyens pour fonctionner. Il ne doit pas attendre l’argent de la Fif. Je suis contre la politique de la main tendue. Je suis contre l’assistanat. Quand on crée un club, c’est qu’on est en mesure de le faire vivre.
Beaucoup de sportifs ivoiriens estiment que la Fif est riche tandis que les clubs sont pauvres…
Les clubs doivent chercher les moyens de vivre. C’est parce que la Fif est bien organisée qu’elle les soutient. Je le répète, nos dirigeants ne doivent pas créer les clubs pour juste toucher l’argent de la Fif.
Que répondez-vous à Ervé Siaba qui affirme que la Fif est remplie de retraités ?
Ce que dit Ervé Siaba n’engage que lui. Il ne peut pas se permettre de dire cela de la Fif. Je ne réponds pas à cela. Il y a des gens qui sont à la Fif depuis vingt ans car la Fif est une Institution qui a ses hommes et son mode de fonctionnement. Où est le mal ? Les personnes dont parle Ervé Siaba ont de l’expérience et sont la mémoire de notre Fédération.
Le même Ervé Siaba a également critiqué le fait que l’intérim assuré par le Dg de la Fif perdure…
Nous avons un ami (Namogo Silué Alfred) qui était avec nous et qui a eu un malheur dans le cadre de sa profession. Nous ne pouvons pas le laisser coucher quelque part et le remplacer. Je n’accepterai jamais cela.
Avez-vous de ses nouvelles depuis son accident ?
Je n’ai pas les dernières nouvelles.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
