Comme annoncé au journal télévisé de 20 heures avant hier, le premier ministre Soro Kigbafori Guillaume a rencontré le corps médical qui a entamé une grève de 5 jours depuis le mardi 15 décembre 2009.
Prévue pour 11 heures précises, c`est 40 minutes plus tard que le successeur de Charles Konan Banny a fait son entrée à la salle C du bâtiment annexe de la primature où les différents responsables syndicaux du corps médical l`attendaient. Soro Guillaume avait à ses côtés les ministres de l`Economie et des finances Charles Diby Koffi et de la Santé et de l`hygiène publique, Dr Allah Kouadio Rémi. Les photographes et caméramen ont été autorisés à faire quelques prises de vue avant d`être priés de sortir de la salle. Rien ne va filtrer des discussions jusqu`à 14 heures 10 minutes, heure à laquelle, les négociateurs vont sortir de la salle. "Le premier ministre a demandé une pause. Il va discuter avec ses collaborateurs pour savoir la suite à donner aux revendications du corps médical. Il a bien compris le problème" lance l`un de ses collaborateurs. Les médecins, infirmiers et autres sages femmes qui sortaient de la salle de réunion affichaient quant à eux des mines plutôt graves. Ils lancent dans la foulée, des propos durs à l`endroit du gouvernement. " C`est un gouvernement irresponsable". Dans cette ambiance, M. Meité Sindou, porte-parole du premier ministre, tente de convaincre ces syndicalistes en ces termes : "Vous n`avez pas raison, vous ne pouvez pas laisser les gens mourir". Ce bout de phrase a suffi pour que les grévistes lèvent le ton. "Nous en avons marre des promesses non tenues. Nous sommes titulaires de doctorat mais les instituteurs sont mieux traités que nous. Ce n`est pas normal" fait remarquer un médecin. A côté, un autre s`insurge contre les propos du collaborateur du premier ministre. "On dit qu`il n`y a pas d`argent dans le pays mais il y a toutes sortes de grosses cylindrées ici" fait-il remarquer. A cet argument, M. Meité Sindou dira tout simplement ceci "même dans les pays comme le Burkina ou le Mali qui sont à un niveau de pauvreté plus important que la Côte d`Ivoire, les gens roulent dans de grosses cylindrées". L`ambiance n`était pas du tout détendue. Toute chose qui nous faisait deviner que les deux parties en négociation n`étaient pas sur la voie du consensus. Les discussions vont reprendre à nouveau à 14 heures 55 minutes. Puis à 15 heures 35 minutes, le premier ministre et le ministre de l`Economie sortent de la salle. Celui de la Santé et de l`hygiène publique va rester avec les grévistes pendant environ une demi heure."Le problème est qu`il y a eu dialogue, c`est déjà beaucoup que nous nous soyons parlés. Tout le monde tient à ce que nous puissions aboutir à des solutions heureuses. Mais pour l`heure, je ne peux rien vous donner comme précision. Tout ce que je peux vous dire, c`est que ce soir, le gouvernement fera une déclaration officielle par rapport aux propositions et aux discussions qui ont eu lieu depuis ce matin. Je suis resté avec eux pour préciser un certain nombre de points, pour lever certaines incompréhensions et j`espère que ça va aboutir" a déclaré le ministre de la Santé. Qui semble très préoccupé par cette grève du corps médical.
Jules Claver Aka
Prévue pour 11 heures précises, c`est 40 minutes plus tard que le successeur de Charles Konan Banny a fait son entrée à la salle C du bâtiment annexe de la primature où les différents responsables syndicaux du corps médical l`attendaient. Soro Guillaume avait à ses côtés les ministres de l`Economie et des finances Charles Diby Koffi et de la Santé et de l`hygiène publique, Dr Allah Kouadio Rémi. Les photographes et caméramen ont été autorisés à faire quelques prises de vue avant d`être priés de sortir de la salle. Rien ne va filtrer des discussions jusqu`à 14 heures 10 minutes, heure à laquelle, les négociateurs vont sortir de la salle. "Le premier ministre a demandé une pause. Il va discuter avec ses collaborateurs pour savoir la suite à donner aux revendications du corps médical. Il a bien compris le problème" lance l`un de ses collaborateurs. Les médecins, infirmiers et autres sages femmes qui sortaient de la salle de réunion affichaient quant à eux des mines plutôt graves. Ils lancent dans la foulée, des propos durs à l`endroit du gouvernement. " C`est un gouvernement irresponsable". Dans cette ambiance, M. Meité Sindou, porte-parole du premier ministre, tente de convaincre ces syndicalistes en ces termes : "Vous n`avez pas raison, vous ne pouvez pas laisser les gens mourir". Ce bout de phrase a suffi pour que les grévistes lèvent le ton. "Nous en avons marre des promesses non tenues. Nous sommes titulaires de doctorat mais les instituteurs sont mieux traités que nous. Ce n`est pas normal" fait remarquer un médecin. A côté, un autre s`insurge contre les propos du collaborateur du premier ministre. "On dit qu`il n`y a pas d`argent dans le pays mais il y a toutes sortes de grosses cylindrées ici" fait-il remarquer. A cet argument, M. Meité Sindou dira tout simplement ceci "même dans les pays comme le Burkina ou le Mali qui sont à un niveau de pauvreté plus important que la Côte d`Ivoire, les gens roulent dans de grosses cylindrées". L`ambiance n`était pas du tout détendue. Toute chose qui nous faisait deviner que les deux parties en négociation n`étaient pas sur la voie du consensus. Les discussions vont reprendre à nouveau à 14 heures 55 minutes. Puis à 15 heures 35 minutes, le premier ministre et le ministre de l`Economie sortent de la salle. Celui de la Santé et de l`hygiène publique va rester avec les grévistes pendant environ une demi heure."Le problème est qu`il y a eu dialogue, c`est déjà beaucoup que nous nous soyons parlés. Tout le monde tient à ce que nous puissions aboutir à des solutions heureuses. Mais pour l`heure, je ne peux rien vous donner comme précision. Tout ce que je peux vous dire, c`est que ce soir, le gouvernement fera une déclaration officielle par rapport aux propositions et aux discussions qui ont eu lieu depuis ce matin. Je suis resté avec eux pour préciser un certain nombre de points, pour lever certaines incompréhensions et j`espère que ça va aboutir" a déclaré le ministre de la Santé. Qui semble très préoccupé par cette grève du corps médical.
Jules Claver Aka