Les clubs ivoiriens (ligue 1, ligue 2 etc) sont très actifs en ce moment sur le marché des transferts en prélude à la saison 2010 de football. Que ce soit l’Asec Mimosas, l’Africa Sport, le Stella club, l’AFAD et autres, aucun club ne révèle le montant du recrutement d’un joueur.
Les sportifs ivoiriens savent plus ou moins le montant des transferts de Touré Kolo à Manchester United, de Didier Drogba à Chelsea, de Yaya Touré au FC Barcelone, de Kouassi Gervais à Lille et bien sûr de Ya Konan Didier à Hanove. Ce n’est pas un mystère d’être au peigne fin du montant des transferts des joueurs évoluant en Europe et dans certains pays africains. Mais en Côte d’Ivoire, c’est à un véritable casse-tête Chinois que l’on a droit. Aucun club ne dévoile le montant du transfert d’un joueur. C’est une information sous-cellée et malheur au joueur qui osera divulguer le montant. Ce qui est révélée à la presse ivoirienne, c’est la durée du contrat. « Otokoré Raymond de la JCA-T a signé à l’Africa Sport pour la saison. Il a paraphé un contrat de trois ans », c’est ce genre d’information qu’obtient la presse auprès des dirigeants de clubs en Eburnie. La question pécuniaire relève d’interdit.
Une véritable condamnation
Que gagnent donc les joueurs locaux lors des transferts entre clubs ivoiriens ? Pas grand’chose. L’on tombe des nus concernant le cas de l’Africa Sport d’Abidjan. Chez les vert et rouge, depuis l’avènement du président Kuyo Té a Narcisse, il n’y a pas de prime à la signature. Pour les dirigeants Aiglons, jouer dans leur club est une opportunité pour tout joueurs qui peut décrocher un contrat juteux hors du pays à la fin de la saison. De ce fait, l’Africa Sport ne verse pas d’argent à une recrue pour avoir choisi la couleur ver et rouge. « Je n’ai rien eu à la signature. Comme nous joueront la ligue des champions, c’est à mois de prouver pour être recruté par un grand club », a confié une recrue des Aiglons. Le président Kuyo Téa Narcisse et ses collaborateurs utilisent à souhait le nom de leur club pour séduire les joueurs locaux. Sinon ils ne mettent pas la main à la proche pour recruter comme cela se fait partout dans le monde. « Ils m’ont proposé un bon salaire. Là je crois qu’ils me payeront à temps », espère la recrue des vert et rouge. Que dire de l’Asec Mimosas ? Apparemment, c’est la même donne sauf que les jaunes et noir, eux se penchent un peu sur le volet prime à la signature. Des joueurs de Sol Beni ont même fait savoir qu’il y a des éléments à qui leurs dirigeants demanderaient de prolonger leurs contrats sans aucune prime à la signature à la fin de leur bail. « C’est la raison principale du départ de Dimi Stéphane de l’Asec. Il était en fin de contrat et le président a refusé de voir sa prime à la signature pour un nouveau bail », a relevé un Mimos. Une source proche de l’établissement Ouégnin note par ailleurs que ‘’Colombo’’ manipulerait certains joueurs en leur promettant d’intervenir pour qu’ils jouent à l’avenir en équipe nationale. « A l’Asec Mimosas et à l’Africa Sport, les responsables font du chantage et jouent aux désintéressés pour avoir les bons joueurs. C’est le nom de ces clubs qui fait leurs affaires. Sinon, il y a des seconds couteaux qui sont mieux », a précisé un entraîneur, membre de la DTN en Côte d’Ivoire. Les joueurs ivoiriens ne gagnent donc pas grand’chose lors des transferts. Ils sont de ce fait condamnés à la galère. Et leur vœu ardent, c’est de décrocher un contrat juteux hors du pays. Mais la probabilité est très faible dans la mesure où nombre de dirigeants de clubs n’ont pas de carnets d’adresse. Résultat, des joueurs locaux ne verront jamais le bout du tunnel. C’et le cas de Youan Bi Gama et bien d’autres qui auront traîné leurs bosses partout en Côte d’ Ivoire. Bons, ils l’ont étés mais finalement, ils n’ont rien obtenu. Rien. Le cas de Youan Bi Gama laisse pantois plus d’un. Que n’a-t-il fait pour l’Asec Mimosas ou pour l’Africa Sport d’Abidjan ? Il traîne malheureusement ses crampons avec le poids de l’âge en compagnie des Voli Bi Tra, Ottro Gnakabi, Diabaté Samba et autres. Du talent, ces joueurs locaux en avaient mais ils n’ont pas su partir en temps opportun. Que font alors les présidents de clubs de football ici ? La majorité n’a pas de contacts et attend que la chance frappe à sa porte. L’on comprend aisément le printemps des agents de joueurs qui sont venus tout chambouler en Côte d’Ivoire depuis trois ans.
Le nouveau salut
Les présidents de clubs ne savent plus à quel saint se vouer pour protéger leurs joueurs. Ces derniers n’ayant plus confiance en leur mentor, font appel à des privés dits agents de joueurs. Ce sont ces nouveaux venus qui grouillent partout dans le monde pour trouver un point de chute aux footballeurs locaux. Idrissa Kouyaté, Blagnon Goué, Gnahoua Lébé (Africa), Momblé Béhi et autres Gédégbé ont pu quitter la misère de la ligue 1 de Côte d’Ivoire grâce à l’implication de leurs agents. En tout cas, nombre de joueurs locaux ont signé des contrats avec ces médiateurs pour réaliser leurs objectifs. Et cela marche au mieux. Même si ces agents ne sont pas tous logés à la même enseigne côté crédibilité et efficacité, il n’empêche, ils tirent leur épingle du jeu. « Le plus important pour moi, c’est de partir. Je ne sais pas lire ni écrire et l’agent m’a permis de comprendre beaucoup de chose. C’est vrai qu’il prendra 30% sur mon contrat et 20% sur mon salaire annuel mais c’et mieux. Je ne gagne rien dans mon club », a indiqué un joueur de ligue 1. Actuellement, c’est la guerre entre les responsables de club et les agents qui rodent comme des Lions affamés. Ervé Siaba, le président de l’EFYM n’a pas manqué de révéler les relations exécrables entre les responsables de clubs et ces agents lors de son récent point de presse. A leur encontre, il a soutenu sans autre forme de procès que, « il y a des gens qui blaguent les joueurs et à la fin, le club ne gagne rien ». Il n’est d’ailleurs pas le seul à se plaindre. Roger Ouégnin et autres ont tancé Emmanuel Konan et ses amis de ‘’parvenus’’ au football au motif qu’ils n’ont pour seul objectif que le fric. Certes, il y a eu une accalmie mais les deux camps gardent leurs distances. Cependant, cette situation n’empêche pas les joueurs locaux de faire confiance aux agents ivoiriens. Qu’ils soient de la JCA-T, du Stella club, de Bassam, de l’AFAD, du COK ou même de Siguilolo, les footballeurs locaux ont pris dorénavant la mesure de la galère et font mains et pieds pour changer la trajectoire. « Ici, il n’y a rien. Les gens payent quand ils veulent et c’est un salaire juste pour s’acquitter du loyer et de la nourriture. C’était au temps des Gadji, Ben Badi que les gens payaient bien », a martelé un ex-pensionnaire du Stella club d’Adjamé. Pourquoi les présidents de clubs restent-ils muets sur le salaires et autres montants des transferts des joueurs locaux ? A y voir de près, ils cachent le martyr qu’ils font subir aux footballeurs locaux.
Dablemon Tasman
Les sportifs ivoiriens savent plus ou moins le montant des transferts de Touré Kolo à Manchester United, de Didier Drogba à Chelsea, de Yaya Touré au FC Barcelone, de Kouassi Gervais à Lille et bien sûr de Ya Konan Didier à Hanove. Ce n’est pas un mystère d’être au peigne fin du montant des transferts des joueurs évoluant en Europe et dans certains pays africains. Mais en Côte d’Ivoire, c’est à un véritable casse-tête Chinois que l’on a droit. Aucun club ne dévoile le montant du transfert d’un joueur. C’est une information sous-cellée et malheur au joueur qui osera divulguer le montant. Ce qui est révélée à la presse ivoirienne, c’est la durée du contrat. « Otokoré Raymond de la JCA-T a signé à l’Africa Sport pour la saison. Il a paraphé un contrat de trois ans », c’est ce genre d’information qu’obtient la presse auprès des dirigeants de clubs en Eburnie. La question pécuniaire relève d’interdit.
Une véritable condamnation
Que gagnent donc les joueurs locaux lors des transferts entre clubs ivoiriens ? Pas grand’chose. L’on tombe des nus concernant le cas de l’Africa Sport d’Abidjan. Chez les vert et rouge, depuis l’avènement du président Kuyo Té a Narcisse, il n’y a pas de prime à la signature. Pour les dirigeants Aiglons, jouer dans leur club est une opportunité pour tout joueurs qui peut décrocher un contrat juteux hors du pays à la fin de la saison. De ce fait, l’Africa Sport ne verse pas d’argent à une recrue pour avoir choisi la couleur ver et rouge. « Je n’ai rien eu à la signature. Comme nous joueront la ligue des champions, c’est à mois de prouver pour être recruté par un grand club », a confié une recrue des Aiglons. Le président Kuyo Téa Narcisse et ses collaborateurs utilisent à souhait le nom de leur club pour séduire les joueurs locaux. Sinon ils ne mettent pas la main à la proche pour recruter comme cela se fait partout dans le monde. « Ils m’ont proposé un bon salaire. Là je crois qu’ils me payeront à temps », espère la recrue des vert et rouge. Que dire de l’Asec Mimosas ? Apparemment, c’est la même donne sauf que les jaunes et noir, eux se penchent un peu sur le volet prime à la signature. Des joueurs de Sol Beni ont même fait savoir qu’il y a des éléments à qui leurs dirigeants demanderaient de prolonger leurs contrats sans aucune prime à la signature à la fin de leur bail. « C’est la raison principale du départ de Dimi Stéphane de l’Asec. Il était en fin de contrat et le président a refusé de voir sa prime à la signature pour un nouveau bail », a relevé un Mimos. Une source proche de l’établissement Ouégnin note par ailleurs que ‘’Colombo’’ manipulerait certains joueurs en leur promettant d’intervenir pour qu’ils jouent à l’avenir en équipe nationale. « A l’Asec Mimosas et à l’Africa Sport, les responsables font du chantage et jouent aux désintéressés pour avoir les bons joueurs. C’est le nom de ces clubs qui fait leurs affaires. Sinon, il y a des seconds couteaux qui sont mieux », a précisé un entraîneur, membre de la DTN en Côte d’Ivoire. Les joueurs ivoiriens ne gagnent donc pas grand’chose lors des transferts. Ils sont de ce fait condamnés à la galère. Et leur vœu ardent, c’est de décrocher un contrat juteux hors du pays. Mais la probabilité est très faible dans la mesure où nombre de dirigeants de clubs n’ont pas de carnets d’adresse. Résultat, des joueurs locaux ne verront jamais le bout du tunnel. C’et le cas de Youan Bi Gama et bien d’autres qui auront traîné leurs bosses partout en Côte d’ Ivoire. Bons, ils l’ont étés mais finalement, ils n’ont rien obtenu. Rien. Le cas de Youan Bi Gama laisse pantois plus d’un. Que n’a-t-il fait pour l’Asec Mimosas ou pour l’Africa Sport d’Abidjan ? Il traîne malheureusement ses crampons avec le poids de l’âge en compagnie des Voli Bi Tra, Ottro Gnakabi, Diabaté Samba et autres. Du talent, ces joueurs locaux en avaient mais ils n’ont pas su partir en temps opportun. Que font alors les présidents de clubs de football ici ? La majorité n’a pas de contacts et attend que la chance frappe à sa porte. L’on comprend aisément le printemps des agents de joueurs qui sont venus tout chambouler en Côte d’Ivoire depuis trois ans.
Le nouveau salut
Les présidents de clubs ne savent plus à quel saint se vouer pour protéger leurs joueurs. Ces derniers n’ayant plus confiance en leur mentor, font appel à des privés dits agents de joueurs. Ce sont ces nouveaux venus qui grouillent partout dans le monde pour trouver un point de chute aux footballeurs locaux. Idrissa Kouyaté, Blagnon Goué, Gnahoua Lébé (Africa), Momblé Béhi et autres Gédégbé ont pu quitter la misère de la ligue 1 de Côte d’Ivoire grâce à l’implication de leurs agents. En tout cas, nombre de joueurs locaux ont signé des contrats avec ces médiateurs pour réaliser leurs objectifs. Et cela marche au mieux. Même si ces agents ne sont pas tous logés à la même enseigne côté crédibilité et efficacité, il n’empêche, ils tirent leur épingle du jeu. « Le plus important pour moi, c’est de partir. Je ne sais pas lire ni écrire et l’agent m’a permis de comprendre beaucoup de chose. C’est vrai qu’il prendra 30% sur mon contrat et 20% sur mon salaire annuel mais c’et mieux. Je ne gagne rien dans mon club », a indiqué un joueur de ligue 1. Actuellement, c’est la guerre entre les responsables de club et les agents qui rodent comme des Lions affamés. Ervé Siaba, le président de l’EFYM n’a pas manqué de révéler les relations exécrables entre les responsables de clubs et ces agents lors de son récent point de presse. A leur encontre, il a soutenu sans autre forme de procès que, « il y a des gens qui blaguent les joueurs et à la fin, le club ne gagne rien ». Il n’est d’ailleurs pas le seul à se plaindre. Roger Ouégnin et autres ont tancé Emmanuel Konan et ses amis de ‘’parvenus’’ au football au motif qu’ils n’ont pour seul objectif que le fric. Certes, il y a eu une accalmie mais les deux camps gardent leurs distances. Cependant, cette situation n’empêche pas les joueurs locaux de faire confiance aux agents ivoiriens. Qu’ils soient de la JCA-T, du Stella club, de Bassam, de l’AFAD, du COK ou même de Siguilolo, les footballeurs locaux ont pris dorénavant la mesure de la galère et font mains et pieds pour changer la trajectoire. « Ici, il n’y a rien. Les gens payent quand ils veulent et c’est un salaire juste pour s’acquitter du loyer et de la nourriture. C’était au temps des Gadji, Ben Badi que les gens payaient bien », a martelé un ex-pensionnaire du Stella club d’Adjamé. Pourquoi les présidents de clubs restent-ils muets sur le salaires et autres montants des transferts des joueurs locaux ? A y voir de près, ils cachent le martyr qu’ils font subir aux footballeurs locaux.
Dablemon Tasman