Le Premier ministre, Guillaume Soro, a présidé mardi, à la primature, une réunion du comité de pilotage du système de surveillance du travail des enfants, élargie à plusieurs ministres du gouvernement. Dans son propos liminaire à l’ouverture de cette rencontre, Guillaume Soro a expliqué que cette réunion se tient, pour non seulement mobiliser les concernés, mais, pour que «le gouvernement lui-même, au grand complet, mobilisé, prenne en charge cette question, en vue de l’adoption d’un plan d’action efficace, pour obtenir que la Côte d’Ivoire soit déclarée éligible et retirée de la liste des pays stigmatisés sur cette question du travail des enfants ».
Le Premier ministre a souligné que, déjà, sous la conduite du ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Hubert Oulaye, plusieurs actions ont été initiées pour redorer le blason de la Côte d’Ivoire sur cette question. Mais qu’il est bon que tout le gouvernement, solidairement, s’y intéresse.
Les résultats d’une enquête, publiés par le Bit en octobre 2003, accuse la Côte d’Ivoire d’employer plus de 5.000 enfants dans les plantations de cacao, sans pour autant être victimes d’esclavage. Cette enquête a été réalisée sur un échantillon de 1.500 producteurs répartis dans 250 villages et localités et 39 sous-préfectures dans les zones de production de cacao.
En riposte à ces accusations, le pays s’est engagé dans des actions de lutte contre ce phénomène qui ternit son image. La réunion d’hier, constitue donc un coup d’accélérateur à ce processus.
David Ya
Le Premier ministre a souligné que, déjà, sous la conduite du ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Hubert Oulaye, plusieurs actions ont été initiées pour redorer le blason de la Côte d’Ivoire sur cette question. Mais qu’il est bon que tout le gouvernement, solidairement, s’y intéresse.
Les résultats d’une enquête, publiés par le Bit en octobre 2003, accuse la Côte d’Ivoire d’employer plus de 5.000 enfants dans les plantations de cacao, sans pour autant être victimes d’esclavage. Cette enquête a été réalisée sur un échantillon de 1.500 producteurs répartis dans 250 villages et localités et 39 sous-préfectures dans les zones de production de cacao.
En riposte à ces accusations, le pays s’est engagé dans des actions de lutte contre ce phénomène qui ternit son image. La réunion d’hier, constitue donc un coup d’accélérateur à ce processus.
David Ya