Le Secrétaire général des Forces nouvelles, le Premier ministre Guillaume Soro, a organisé un dîner-gala jeudi à Odienné. Au cours de cette rencontre, qui marque la fin de son séjour dans le Denguélé, il s’est adressé aux population. Nous vous proposons son message.
« … Je voudrais en commençant mes propos dire la joie que j’ai de me retrouver avec vous. Je voudrais que les premiers mots qui sont les miens partent d’Odienné pour l’année 2010.
Je dois dire que nous avons choisi de faire les festivités du nouvel An à Odienné parce que pour nous, Odienné doit constituer un symbole.
Mesdames et messieurs, le signal que nous avons voulu donner à la Côte d’Ivoire, c’est simplement de dire que l’année 2010 naîtra à la même heure aussi bien à Abidjan qu’à Odienné.
Je suis particulièrement heureux parce que toutes les Forces nouvelles, dans toutes leurs composantes, sont effectivement ici à Odienné. C’est une grande première. Il y a encore récemment, quelque part dans certains journaux, on disait que les Forces nouvelles, c’était terminé. Aujourd’hui, nous donnons la preuve que non seulement les Forces nouvelles demeurent debout mais que les Forces nouvelles ont réussi à conserver ce qui est le plus précieux, à savoir leur unité. Et cette unité s’est faite ici à Odienné.
Je voudrais remercier les populations d’Odienné pour la chaleur de l’accueil et l’hospitalité que nous avons reçues ici. Je voudrais les remercier de nous avoir accueillis en frères, de nous avoir accueillis en ami.
Ce que nous voulons pour notre pays, ce n’est pas une paix de façade, c’est une paix durable. Ce que nous voulons pour notre pays, c’est une réconciliation véritable. C’est pourquoi, les Forces nouvelles ont insisté et continueront d’insister pour que les Ivoiriens, qu’ils soient du nord, du sud, du centre, de l’est et de l’ouest, se donnent la main pour construire la paix qui s’avère aujourd’hui un bien précieux.
Mesdames et messieurs, c’est sur ces mots que je voudrais à toutes et à tous souhaiter une bonne année 2010. Que Dieu vous donne d’abord la santé, le bonheur, et que surtout l’année 2010 soit l’année des élections, qui consacrent l’aboutissement du processus de sortie de crise. Pour qu’enfin dans notre pays, s’annonce la réconciliation, la vraie réconciliation basée sur le devoir de vérité, basée sur l’acquis de conscience, basée sur la sincérité de tous les cœurs.
Je le souhaite vivement parce que pendant toutes ces années, depuis 2002, les Forces nouvelles n’ont jamais cessé de montrer leur disponibilité à construire et à bâtir la paix, la vraie paix pour notre pays.
Tous les responsables des Forces nouvelles sont là, depuis les commandants de zone jusqu’aux grands commandements avec à leur tête le général Bakayoko. Ils sont venus pour dire à la population d’Odienné que nous voulons la paix et que nous sommes déterminés à construire cette paix durable.
Je veux que de cette ville d’Odienné, les vœux et souhaits que nous émettons, s’étendent et s’éparpillent à travers toute la Côte d’Ivoire pour que les Ivoiriens, dans leur diversité, comprennent aujourd’hui que le bien le plus précieux, c’est bien de construire la paix dans un pays réunifié et réconcilié avec sa propre diversité.
Je vous remercie. »
« … Je voudrais en commençant mes propos dire la joie que j’ai de me retrouver avec vous. Je voudrais que les premiers mots qui sont les miens partent d’Odienné pour l’année 2010.
Je dois dire que nous avons choisi de faire les festivités du nouvel An à Odienné parce que pour nous, Odienné doit constituer un symbole.
Mesdames et messieurs, le signal que nous avons voulu donner à la Côte d’Ivoire, c’est simplement de dire que l’année 2010 naîtra à la même heure aussi bien à Abidjan qu’à Odienné.
Je suis particulièrement heureux parce que toutes les Forces nouvelles, dans toutes leurs composantes, sont effectivement ici à Odienné. C’est une grande première. Il y a encore récemment, quelque part dans certains journaux, on disait que les Forces nouvelles, c’était terminé. Aujourd’hui, nous donnons la preuve que non seulement les Forces nouvelles demeurent debout mais que les Forces nouvelles ont réussi à conserver ce qui est le plus précieux, à savoir leur unité. Et cette unité s’est faite ici à Odienné.
Je voudrais remercier les populations d’Odienné pour la chaleur de l’accueil et l’hospitalité que nous avons reçues ici. Je voudrais les remercier de nous avoir accueillis en frères, de nous avoir accueillis en ami.
Ce que nous voulons pour notre pays, ce n’est pas une paix de façade, c’est une paix durable. Ce que nous voulons pour notre pays, c’est une réconciliation véritable. C’est pourquoi, les Forces nouvelles ont insisté et continueront d’insister pour que les Ivoiriens, qu’ils soient du nord, du sud, du centre, de l’est et de l’ouest, se donnent la main pour construire la paix qui s’avère aujourd’hui un bien précieux.
Mesdames et messieurs, c’est sur ces mots que je voudrais à toutes et à tous souhaiter une bonne année 2010. Que Dieu vous donne d’abord la santé, le bonheur, et que surtout l’année 2010 soit l’année des élections, qui consacrent l’aboutissement du processus de sortie de crise. Pour qu’enfin dans notre pays, s’annonce la réconciliation, la vraie réconciliation basée sur le devoir de vérité, basée sur l’acquis de conscience, basée sur la sincérité de tous les cœurs.
Je le souhaite vivement parce que pendant toutes ces années, depuis 2002, les Forces nouvelles n’ont jamais cessé de montrer leur disponibilité à construire et à bâtir la paix, la vraie paix pour notre pays.
Tous les responsables des Forces nouvelles sont là, depuis les commandants de zone jusqu’aux grands commandements avec à leur tête le général Bakayoko. Ils sont venus pour dire à la population d’Odienné que nous voulons la paix et que nous sommes déterminés à construire cette paix durable.
Je veux que de cette ville d’Odienné, les vœux et souhaits que nous émettons, s’étendent et s’éparpillent à travers toute la Côte d’Ivoire pour que les Ivoiriens, dans leur diversité, comprennent aujourd’hui que le bien le plus précieux, c’est bien de construire la paix dans un pays réunifié et réconcilié avec sa propre diversité.
Je vous remercie. »