Universités de Bouaké et d’Abobo-Adjamé : Les nouveaux présidents s’attaquent aux problèmes

Elu le 17 décembre, le Pr Poamé Lazare a pris fonction hier. La passation de charges s’est déroulée à la présidence de l’université de Bouaké aux II-Plateaux avec le président sortant Koménan Aka Landry. Le directeur de cabinet, M. Hibault Ogou Alexis, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, a encouragé le nouveau président dans sa nouvelle tâche. Il n’a pas manqué de souligner les problèmes auxquels est confronté l’université de Bouaké. Il a demandé l’amélioration du management de cette institution. Le Pr Poamé a promis aborder de front les dossiers brûlants du moment tels que les retards accusés dans le paiement des salaires, des heures complémentaires des vacataires et des heures supplémentaires. Le manque de locaux pour les cours et certains services administratifs. « Avec mon équipe nous allons travailler pour que l’université retourne sur son site et offrir à la Côte d’Ivoire et l’Afrique une université publique compétitive qui fera la fierté du continent », a-t-il promis. A l’université d’Abobo-Adjamé, le Pr Gourène Germain a dénoncé certaines difficultés sociales, dès sa prise de fonction à la tête de la présidence, à 11 h 57 mn. « Les serviettes, les draps et les matelas des étudiants trainent dans l’enceinte alors qu’il n’y a pas de cité universitaire ici. Près de 100 personnes dorment sur le campus alors que cela n’était pas prévu. Ce qui augmente la consommation en eau et en électricité. Cela pèse sur le budget. Tous ceux qui peuvent nous aider à trouver des alternatives sont les bienvenus », a-t-il souhaité. Pour le spécialiste des sciences agronomiques, la solution n’est pas de déguerpir les occupants des lieux manu militari. Avant ce plaidoyer, l’enseignant a reconnu une bonne gestion de son prédécesseur. D’ailleurs, il place son mandat sous le signe de la continuité. Cela parce qu’il est l’un des fidèles compagnons du Pr Ehilé Etienne, qui a dirigé en huit années ce temple du savoir. Signalons que la remise de flambeau entre les deux « amis » s’est faite dans une ambiance bon enfant. Un exemple que Abou Karamoko, directeur de cabinet adjoint au ministère de l’Enseignement supérieur, recommande aux autres universités.

Soro Sita (Stagiaire) et N.D