Le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte guinéenne qui a été victime d'une tentative d'attentat le 3 décembre, déclare qu'il apporte son soutien à un plan de nomination d'un gouvernement de transition et qu'il ne cherchera pas à récupérer le pouvoir.
Camara, qui s'exprimait en public pour la première fois depuis qu'il a été blessé par son ex-aide de camp, est en convalescence à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où il est arrivé mardi soir après un séjour de plusieurs semaines à l'hôpital au Maroc.
Le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, junte militaire) a pris le pouvoir en décembre 2008 en Guinée après la mort du président Lansana Conté. La crise politique guinéenne s'est aggravée brutalement le 28 septembre dernier avec la mort de plus de 150 personnes dans la répression par les forces de sécurité d'une manifestation d'opposition dans un stade de Conakry.
"J'ai signé (l'accord le 15 janvier) en pleine confiance (...) pour une sortie rapide de crise", a dit Camara aux journalistes, en lisant son texte lentement et avec hésitation, d'une voix à peine audible. Il faisait allusion à un accord signé vendredi, par lequel il s'engage à rester au Burkina Faso plutôt que de regagner la Guinée et d'y revendiquer le pouvoir.
Ni les membres de la junte ni les membres du gouvernement de transition ne seront habilités à se présenter aux élections présidentielles réclamées par la communauté internationale.
"La question de ma non candidature, et celle des autres membres du CNDD (...) est définitivement réglée", a dit Camara.
"J'ai besoin de repos, donc d'une période de convalescence, après laquelle je serai libre d'aller où je le choisirai", a continué le capitaine Camara, alors que certains membres de la junte, présents à ses côtés, versaient des larmes.
Le numéro deux de la junte, Sékouba Konaté, qui assume le pouvoir depuis la tentative d'assassinat contre Camara, a déclaré ce mois-ci qu'il voulait organiser des élections, démarche que soutient la communauté internationale.
"Konaté et moi-même continuerons à travailler ensemble à une transition réussie, afin de permettre l'élection d'un président choisi démocratiquement", a continué Camara.
Version française Eric Faye
Camara, qui s'exprimait en public pour la première fois depuis qu'il a été blessé par son ex-aide de camp, est en convalescence à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où il est arrivé mardi soir après un séjour de plusieurs semaines à l'hôpital au Maroc.
Le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, junte militaire) a pris le pouvoir en décembre 2008 en Guinée après la mort du président Lansana Conté. La crise politique guinéenne s'est aggravée brutalement le 28 septembre dernier avec la mort de plus de 150 personnes dans la répression par les forces de sécurité d'une manifestation d'opposition dans un stade de Conakry.
"J'ai signé (l'accord le 15 janvier) en pleine confiance (...) pour une sortie rapide de crise", a dit Camara aux journalistes, en lisant son texte lentement et avec hésitation, d'une voix à peine audible. Il faisait allusion à un accord signé vendredi, par lequel il s'engage à rester au Burkina Faso plutôt que de regagner la Guinée et d'y revendiquer le pouvoir.
Ni les membres de la junte ni les membres du gouvernement de transition ne seront habilités à se présenter aux élections présidentielles réclamées par la communauté internationale.
"La question de ma non candidature, et celle des autres membres du CNDD (...) est définitivement réglée", a dit Camara.
"J'ai besoin de repos, donc d'une période de convalescence, après laquelle je serai libre d'aller où je le choisirai", a continué le capitaine Camara, alors que certains membres de la junte, présents à ses côtés, versaient des larmes.
Le numéro deux de la junte, Sékouba Konaté, qui assume le pouvoir depuis la tentative d'assassinat contre Camara, a déclaré ce mois-ci qu'il voulait organiser des élections, démarche que soutient la communauté internationale.
"Konaté et moi-même continuerons à travailler ensemble à une transition réussie, afin de permettre l'élection d'un président choisi démocratiquement", a continué Camara.
Version française Eric Faye
