Les Eléphants ont été balayés dimanche soir par les Fennecs d’Algérie (2-3 après prolongation) à l’Estadio de Chiazi. Une élimination qui fait des vagues.
-Fraîcheur physique
Dimanche soir, l’équipe de Côte d’ivoire a étalé de grosses lacunes dans le jeu. Elle a surtout manqué de fraîcheur physique. Ce sont des joueurs carbonisés qui se sont présentés face aux Fennecs d’Algérie. Selon des sources proches de l’équipe Ivoirienne, le gros travail foncier mis en place par Vahid Halilhodzic aura été une des causes de cette situation. Pendant près de 9 jours, après le match contre le Ghana, Coach Vahid a donc mis l’accent sur ce travail foncier qui s’est avéré négatif.
- Un manque de rythme
Il n’y a jamais eu de rythme dans le jeu des Eléphants. Et cela s’est encore vérifié au cours de cette Coupe d’Afrique des nations. Face à des équipes comme la Namibie, la Guinée ou même le Burkina Faso, cette insuffisance est souvent moins visible, mais lorsque ce sont des équipes mieux organisées, plus tactiques et techniques, les Eléphants payent cash cette insuffisance.
-Le repositionnent de Yaya Touré
Coach Vahid a confié les clés du jeu des Eléphants au Barcelonais Yaya Touré. Mais ce joueur n’est vraiment pas taillé pour tenir un tel rôle. On ne peut pas demander à ce garçon de jouer à la Ronaldinho ou à la Zidane. Il n’a pas le profil d’un vrai numéro 10. C’est un milieu de terrain placé au cœur du jeu, qui récupère et part toujours lancé. La preuve, il n’a jamais su tenir ce rôle. Il est passé à côté de sa Can. Ce qui a provoqué un gros déséquilibre au milieu de terrain des Eléphants. Et face à l’Algérie, les Ivoiriens ont été bouffés dans ce compartiment. On ne peut jamais gagner un match, lorsqu’on perd la bataille du milieu.
-Une défense portes ouvertes
La défense est l’une des faiblesses des Eléphants. On le savait avant le coup d’envoi de ce tournoi. Mais il y a toujours des personnes pour dire le contraire. Dimanche, les Kolo Touré, Bamba Souleyman ont étalé leurs limites sur les balles en profondeur et dans le marquage. Les trois buts Algériens en sont la preuve. Et même au cours de la prolongation, chaque offensive adverse était une action de but. Car la défense ivoirienne a fait montre de fébrilité. En tout cas, la paire Kolo- Bamba, n’est pas celle qu’il faut aux Eléphants. Et depuis longtemps, la sélection Ivoirienne a toujours souffert dans ce domaine, mais jamais, les entraîneurs qui se sont succédé, n’ont réussi à trouver le bel équilibre. Vahid a beaucoup parlé, mais il n’a rien apporté à ce niveau.
-Qu’on arrête de miser sur des noms
Un joueur fût-il Drogba, peut être dans un mauvais jour. Et lorsque c’est le cas, un entraîneur doit avoir le courage de le remplacer. Didier Drogba est passé à côté de son tournoi. Tout comme Yaya Touré. Et Vahid aurait dû les remplacer dimanche et opter pour ceux qui avaient plus envie et plus de force pour la bataille.
-L’état d’esprit
Ces Eléphants-là n’ont pas un esprit de gagneur. Ils sont incapables de se prendre en charge face à la difficulté. Ils sont incapables de sonner la révolte dans les moments importants.
-Les limites de Vahid
Voici un entraîneur qui sait toujours comment l’adversaire va jouer au cours des conférences de presse. Mais lorsqu’arrive le jour J, il est incapable de résoudre les équations qui se présentent à lui. Il n’a jamais pu résoudre l’équation Ziani, qui a fait voir de toutes les couleurs à Guy Demel. Ce Vahid n’est pas loin d’un mystificateur. Il n’a jamais su doter l’équipe Ivoirienne d’un collectif fort et d’un jeu cohérent. Il a passé son temps à miser sur les qualités individuelles de ses joueurs. Montrez-lui la porte avant que d’autres ne le suivent.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Cabinda
-Fraîcheur physique
Dimanche soir, l’équipe de Côte d’ivoire a étalé de grosses lacunes dans le jeu. Elle a surtout manqué de fraîcheur physique. Ce sont des joueurs carbonisés qui se sont présentés face aux Fennecs d’Algérie. Selon des sources proches de l’équipe Ivoirienne, le gros travail foncier mis en place par Vahid Halilhodzic aura été une des causes de cette situation. Pendant près de 9 jours, après le match contre le Ghana, Coach Vahid a donc mis l’accent sur ce travail foncier qui s’est avéré négatif.
- Un manque de rythme
Il n’y a jamais eu de rythme dans le jeu des Eléphants. Et cela s’est encore vérifié au cours de cette Coupe d’Afrique des nations. Face à des équipes comme la Namibie, la Guinée ou même le Burkina Faso, cette insuffisance est souvent moins visible, mais lorsque ce sont des équipes mieux organisées, plus tactiques et techniques, les Eléphants payent cash cette insuffisance.
-Le repositionnent de Yaya Touré
Coach Vahid a confié les clés du jeu des Eléphants au Barcelonais Yaya Touré. Mais ce joueur n’est vraiment pas taillé pour tenir un tel rôle. On ne peut pas demander à ce garçon de jouer à la Ronaldinho ou à la Zidane. Il n’a pas le profil d’un vrai numéro 10. C’est un milieu de terrain placé au cœur du jeu, qui récupère et part toujours lancé. La preuve, il n’a jamais su tenir ce rôle. Il est passé à côté de sa Can. Ce qui a provoqué un gros déséquilibre au milieu de terrain des Eléphants. Et face à l’Algérie, les Ivoiriens ont été bouffés dans ce compartiment. On ne peut jamais gagner un match, lorsqu’on perd la bataille du milieu.
-Une défense portes ouvertes
La défense est l’une des faiblesses des Eléphants. On le savait avant le coup d’envoi de ce tournoi. Mais il y a toujours des personnes pour dire le contraire. Dimanche, les Kolo Touré, Bamba Souleyman ont étalé leurs limites sur les balles en profondeur et dans le marquage. Les trois buts Algériens en sont la preuve. Et même au cours de la prolongation, chaque offensive adverse était une action de but. Car la défense ivoirienne a fait montre de fébrilité. En tout cas, la paire Kolo- Bamba, n’est pas celle qu’il faut aux Eléphants. Et depuis longtemps, la sélection Ivoirienne a toujours souffert dans ce domaine, mais jamais, les entraîneurs qui se sont succédé, n’ont réussi à trouver le bel équilibre. Vahid a beaucoup parlé, mais il n’a rien apporté à ce niveau.
-Qu’on arrête de miser sur des noms
Un joueur fût-il Drogba, peut être dans un mauvais jour. Et lorsque c’est le cas, un entraîneur doit avoir le courage de le remplacer. Didier Drogba est passé à côté de son tournoi. Tout comme Yaya Touré. Et Vahid aurait dû les remplacer dimanche et opter pour ceux qui avaient plus envie et plus de force pour la bataille.
-L’état d’esprit
Ces Eléphants-là n’ont pas un esprit de gagneur. Ils sont incapables de se prendre en charge face à la difficulté. Ils sont incapables de sonner la révolte dans les moments importants.
-Les limites de Vahid
Voici un entraîneur qui sait toujours comment l’adversaire va jouer au cours des conférences de presse. Mais lorsqu’arrive le jour J, il est incapable de résoudre les équations qui se présentent à lui. Il n’a jamais pu résoudre l’équation Ziani, qui a fait voir de toutes les couleurs à Guy Demel. Ce Vahid n’est pas loin d’un mystificateur. Il n’a jamais su doter l’équipe Ivoirienne d’un collectif fort et d’un jeu cohérent. Il a passé son temps à miser sur les qualités individuelles de ses joueurs. Montrez-lui la porte avant que d’autres ne le suivent.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Cabinda
