Pour maintenir les talents du football africain dans leur berceau, la FIFA a entrepris des actions d’envergure depuis quelque temps. Le concept Futuro est la recette de la fédération internationale.
La fuite des talents est une préoccupation pour les décideurs du football africain. Pour peu qu’il commence à prendre du coffre, le footballeur noir est tenté par une expérience professionnelle en Europe. C’est une mode qui fragilise le ballon rond en Afrique. Didier Drogba, Samuel Eto’o Fils, Frédéric Kanouté, Emmanuel Adebayor, Stéphane Sessegnon, Moumouni Dagano et autres auraient impulsé la discipline dans le continent si l’Europe ne les avait pas hantés. L’exode a des conséquences. Ce sont entre autres, la défection du public, la rareté des sponsors, par ricochet la dévaluation du football africain. Le rythme effréné de l’immigration des footballeurs africains a interpellé la Fifa. Ainsi a-t-elle entrepris des actions d’envergure baptisées Futuro. Dans ce concept l’instance internationale occasionne la formation des encadreurs techniques, la formation des arbitres et celle des administrateurs. L’Asec Mimosas et l’Africa Sports qui drainaient du monde autrefois n’attirent plus. Pour expliquer leur défection certains évoquent la rareté des moyens financiers et le manque de joueurs talentueux. Le paradoxe c’est qu’au même moment on assiste à la floraison des centres de formation. La politique de la Fifa devra se nourrir d’une forte implication des médias. C’est alors que les sponsors sortiront de leur réserve. L’exemple de l’Egypte est édifiant. Grâce aux soutiens financiers de l’Etat, les clubs parviennent à maintenir les talents. Le niveau du football s’en trouve très élevé aux bords du nil. C’est le secret du succès répété des Pharaons à la CAN, compétition qu’ils ont gagné 7 fois déjà. Al Ahly et le Zamalek pour ne citer que ceux là tiennent le haut pavé au niveau des clubs. Il faut espérer que l’expérimentation de la Fifa donnera le résultat escompté.
Claude Sery Séraphin
La fuite des talents est une préoccupation pour les décideurs du football africain. Pour peu qu’il commence à prendre du coffre, le footballeur noir est tenté par une expérience professionnelle en Europe. C’est une mode qui fragilise le ballon rond en Afrique. Didier Drogba, Samuel Eto’o Fils, Frédéric Kanouté, Emmanuel Adebayor, Stéphane Sessegnon, Moumouni Dagano et autres auraient impulsé la discipline dans le continent si l’Europe ne les avait pas hantés. L’exode a des conséquences. Ce sont entre autres, la défection du public, la rareté des sponsors, par ricochet la dévaluation du football africain. Le rythme effréné de l’immigration des footballeurs africains a interpellé la Fifa. Ainsi a-t-elle entrepris des actions d’envergure baptisées Futuro. Dans ce concept l’instance internationale occasionne la formation des encadreurs techniques, la formation des arbitres et celle des administrateurs. L’Asec Mimosas et l’Africa Sports qui drainaient du monde autrefois n’attirent plus. Pour expliquer leur défection certains évoquent la rareté des moyens financiers et le manque de joueurs talentueux. Le paradoxe c’est qu’au même moment on assiste à la floraison des centres de formation. La politique de la Fifa devra se nourrir d’une forte implication des médias. C’est alors que les sponsors sortiront de leur réserve. L’exemple de l’Egypte est édifiant. Grâce aux soutiens financiers de l’Etat, les clubs parviennent à maintenir les talents. Le niveau du football s’en trouve très élevé aux bords du nil. C’est le secret du succès répété des Pharaons à la CAN, compétition qu’ils ont gagné 7 fois déjà. Al Ahly et le Zamalek pour ne citer que ceux là tiennent le haut pavé au niveau des clubs. Il faut espérer que l’expérimentation de la Fifa donnera le résultat escompté.
Claude Sery Séraphin
