Une tentative de «coup d'État» est en cours au Niger et le président nigérien Mamadou Tandja «a priori n'est pas dans une bonne position», a déclaré jeudi à l'AFP un responsable français, sous couvert d'anonymat. Lire la suite l'article
Des tirs nourris d'armes automatiques ont retenti durant près de 30 minutes jeudi à la mi-journée dans la capitale nigérienne, tandis que Radio France internationale (RFI) faisait état de tirs de «mitrailleuses et d'armes lourdes» autour de la présidence nigérienne.
Contactée par Libération.fr à 15h25, une Française habitant à Niamey, membre du bureau de l'Association démocratique des Français à l'étranger, a expliqué que les tirs avaient «commencé peu avant 13 heures».
«Cela venait du palais présidentiel. On est situé juste à côté, à deux maisons, et on a pu entendre des tirs de mitrailleuses et d'armes lourdes. C'était d'abord très soutenu, puis ça s'est calmé, et ça reprend de manière sporadique.» Pour l'instant, explique-t-elle, «les rues sont désertes, les gens restent chez eux. On voit des soldats cachés derrière les meurtrières du Palais, qui surveillent les accès.»
Auparavant, un employé de l'établissement Grand Hôtel de Niamey avait confirmé «entendre des tirs autour du palais présidentiel», mais précisé que les rues de la capitale étaient «calmes». Les chaînes de télévision et les radios ne donnent pour l'instant pas d'informations sur ce qui ressemble à une tentative de coup d'Etat.
Au pouvoir depuis 1999, le président nigérien Mamadou Tandja a adopté en août une réforme constitutionnelle très critiquée par la communauté internationale lui permettant de se maintenir en poste au-delà de son deuxième mandat de cinq ans.
Des tirs nourris d'armes automatiques ont retenti durant près de 30 minutes jeudi à la mi-journée dans la capitale nigérienne, tandis que Radio France internationale (RFI) faisait état de tirs de «mitrailleuses et d'armes lourdes» autour de la présidence nigérienne.
Contactée par Libération.fr à 15h25, une Française habitant à Niamey, membre du bureau de l'Association démocratique des Français à l'étranger, a expliqué que les tirs avaient «commencé peu avant 13 heures».
«Cela venait du palais présidentiel. On est situé juste à côté, à deux maisons, et on a pu entendre des tirs de mitrailleuses et d'armes lourdes. C'était d'abord très soutenu, puis ça s'est calmé, et ça reprend de manière sporadique.» Pour l'instant, explique-t-elle, «les rues sont désertes, les gens restent chez eux. On voit des soldats cachés derrière les meurtrières du Palais, qui surveillent les accès.»
Auparavant, un employé de l'établissement Grand Hôtel de Niamey avait confirmé «entendre des tirs autour du palais présidentiel», mais précisé que les rues de la capitale étaient «calmes». Les chaînes de télévision et les radios ne donnent pour l'instant pas d'informations sur ce qui ressemble à une tentative de coup d'Etat.
Au pouvoir depuis 1999, le président nigérien Mamadou Tandja a adopté en août une réforme constitutionnelle très critiquée par la communauté internationale lui permettant de se maintenir en poste au-delà de son deuxième mandat de cinq ans.