Simone Gbagbo au Centre d’action culturelle d’Abobo :
“2010 est l’année de la libération”
Marraine de la rentrée annuelle du centre culturel d’Abobo, Simone Gbagbo a annoncé que 2010 permettra au peuple ivoirien de se libérer au plan politique et de se défaire du poids du colonisateur au plan économique.
L’intervention, hier, de la première Dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, député d’Abobo, avait l’air d’un prêche au Centre d’action culturelle (Cacab) de ladite commune. La rentrée culturelle 2009-2010 du centre, dont elle était la marraine, s’est très vite transformée en une séance d’oraisons dites par la représentante de la population d’Abobo au parlement. « 2010 n’est pas une année banale spirituellement et au niveau des activités politiques. C’est une année qui est placée sous le signe de Dieu. Et, c’est lui qui agit. Il a pris l’initiative des choses. C’est pourquoi les choses arrivent d’elles-mêmes », a apprécié Mme Gbagbo. Elle pense que 2010, année du cinquantenaire, est, selon les croyances hébraïques, une occasion de libération de toutes les personnes sous le joug d’une quelconque domination. D’où son appellation de jubilé. « Le véritable nom du cinquantenaire est le jubilé. Une occasion pour Dieu, lui-même, de faire la délivrance du peuple. Et, donner la possibilité à tout ce qui était bloqué d’être libéré. Afin de permettre à la nation de jeter les bases d’un nouveau départ… Pour la Côte d’Ivoire et toutes les nations colonisées par les Français, c’est un temps de délivrance. Une libération politique », a expliqué la première Dame. La libération, Simone Ehivet Gbagbo, la perçoit aussi au plan économique. Elle pense que le pays est cloué depuis 1980 à cause de la dette extérieure qui s’élève à 6.400 milliards de Fcfa. Ce qui constitue trois années du budget de la Côte d’Ivoire (2.200 milliards Fcfa). Selon elle, les 750 milliards que l’Etat ivoirien paye chaque année, ne servent qu’à rembourser les bénéfices des dettes contractées. Pour elle, l’année 2010 permettra « de briser tous ces liens ». Attaches, dont le maintien est dû, selon elle, à la misère, le manque d’éducation, la maladie. C’est pourquoi, il est aussi nécessaire, que chacun à son niveau se libère. En ayant une bonne moralité. S’adressant aux artistes, la marraine a reconnu qu’ils étaient de puissants agents du changement des mentalités. Des vecteurs qui permettront à la nation de se refonder sur la bonne moralité. Ainsi, a-t-elle chassé tous les mauvais esprits qui empêchent le pays de se développer (esprits de rébellion, parasitage, de vol, violence, maladie…). A l’institution qui l’accueillait, la député a offert 1 million de Fcfa et pris l’engagement de la doter d’un groupe électrogène. Aux artistes, la marraine a remis une enveloppe de 500.000 Fcfa. Un geste qui a été bien accueilli par les récipiendaires. Car, selon leur porte-parole Bamba Mory, « si la qualité de l’inspiration ne souffre d’aucune marque d’insatisfaction, ce n’est pas le cas des conditions de travail ». Il est donc prévu cette année au Cacab, le festival inter-écoles de contes, des grandes rencontres, des rendez-vous du savoir, etc.
Sanou Amadou (stagiaire)
“2010 est l’année de la libération”
Marraine de la rentrée annuelle du centre culturel d’Abobo, Simone Gbagbo a annoncé que 2010 permettra au peuple ivoirien de se libérer au plan politique et de se défaire du poids du colonisateur au plan économique.
L’intervention, hier, de la première Dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, député d’Abobo, avait l’air d’un prêche au Centre d’action culturelle (Cacab) de ladite commune. La rentrée culturelle 2009-2010 du centre, dont elle était la marraine, s’est très vite transformée en une séance d’oraisons dites par la représentante de la population d’Abobo au parlement. « 2010 n’est pas une année banale spirituellement et au niveau des activités politiques. C’est une année qui est placée sous le signe de Dieu. Et, c’est lui qui agit. Il a pris l’initiative des choses. C’est pourquoi les choses arrivent d’elles-mêmes », a apprécié Mme Gbagbo. Elle pense que 2010, année du cinquantenaire, est, selon les croyances hébraïques, une occasion de libération de toutes les personnes sous le joug d’une quelconque domination. D’où son appellation de jubilé. « Le véritable nom du cinquantenaire est le jubilé. Une occasion pour Dieu, lui-même, de faire la délivrance du peuple. Et, donner la possibilité à tout ce qui était bloqué d’être libéré. Afin de permettre à la nation de jeter les bases d’un nouveau départ… Pour la Côte d’Ivoire et toutes les nations colonisées par les Français, c’est un temps de délivrance. Une libération politique », a expliqué la première Dame. La libération, Simone Ehivet Gbagbo, la perçoit aussi au plan économique. Elle pense que le pays est cloué depuis 1980 à cause de la dette extérieure qui s’élève à 6.400 milliards de Fcfa. Ce qui constitue trois années du budget de la Côte d’Ivoire (2.200 milliards Fcfa). Selon elle, les 750 milliards que l’Etat ivoirien paye chaque année, ne servent qu’à rembourser les bénéfices des dettes contractées. Pour elle, l’année 2010 permettra « de briser tous ces liens ». Attaches, dont le maintien est dû, selon elle, à la misère, le manque d’éducation, la maladie. C’est pourquoi, il est aussi nécessaire, que chacun à son niveau se libère. En ayant une bonne moralité. S’adressant aux artistes, la marraine a reconnu qu’ils étaient de puissants agents du changement des mentalités. Des vecteurs qui permettront à la nation de se refonder sur la bonne moralité. Ainsi, a-t-elle chassé tous les mauvais esprits qui empêchent le pays de se développer (esprits de rébellion, parasitage, de vol, violence, maladie…). A l’institution qui l’accueillait, la député a offert 1 million de Fcfa et pris l’engagement de la doter d’un groupe électrogène. Aux artistes, la marraine a remis une enveloppe de 500.000 Fcfa. Un geste qui a été bien accueilli par les récipiendaires. Car, selon leur porte-parole Bamba Mory, « si la qualité de l’inspiration ne souffre d’aucune marque d’insatisfaction, ce n’est pas le cas des conditions de travail ». Il est donc prévu cette année au Cacab, le festival inter-écoles de contes, des grandes rencontres, des rendez-vous du savoir, etc.
Sanou Amadou (stagiaire)