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Économie Publié le jeudi 25 février 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Programme économique / PPTE, DSRP, infrastructures, - Comment Laurent Gbagbo et Soro Guillaume tiennent le bon bout

Mis en veilleuse après la double dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) et le gouvernement depuis le 12 février 2010, les programmes économiques conclus par l’Etat de Côte d’Ivoire avec les partenaires au développement vont reprendre de plus belle, après la mise en place du nouveau gouvernement.

Le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro, viennent de redonner confiance aux partenaires au développement et institutions financières internationales après ait la mise en place le mardi 23 février 2010 du nouveau gouvernement. Cette équipe dont la mission principale est de conduire le programme de sortie crise, a aussi reçu carte blanche pour instaurer la confiance envers les partenaires extérieurs. Et cela,parce qu’ils en ont besoin, pour se réengager en Côte d’Ivoire. Car, depuis la dissolution de la CEI et du Gouvernement, marquée par des violences à Abidjan et ses banlieues, des partenaires ont émis des réserves par rapport à la poursuite des programmes économiques en Côte d’Ivoire. La méfiance des partenaires extérieurs a été perceptible durant la période du 12 février 2010 jusqu’au 23 février 2010, date de la mise en place du gouvernement Soro II. Où plusieurs activités auxquelles devraient prendre part des partenaires extérieurs ont été ajournées. A cause des violences, certaines langues n’ont pas hésité à soutenir que les programmes économiques conclus par la Côte d’Ivoire avec les partenaires au développement, en ce qui concerne, notamment la réalisation du programme devant conduire à l’atteinte du Point d’achèvement de l’initiative pour les Pays pauvres très endettés (PPTE) et du Document sur la Réduction de la Pauvreté (DSRP) étaient en danger. Il en a été de même pour l’organisation des Assemblées de la Banque africaine de développement prévues en mai en Côte d’Ivoire. Où l’on a avancé que la Côte d’Ivoire pourrait perdre l’organisation de cette importante rencontre des actionnaires de la BAD qui s’inscrit dans la dynamique des préparatifs en vue du retour de l’institution sur ses installations de base, c’est-à-dire Abidjan. Aujourd’hui, sans risque de se tromper, on peut dire que tous les doutes et méfiances suscités çà et là ont disparu pour faire la place à la confiance. Et ce, depuis le retour à la normalité, après que le nouveau gouvernement ait été mis en place. En attendant l’entrée des représentants de l’opposition dans le nouveau gouvernement, les ministres déjà connus ont reçu l’instruction de conduire les actions de l’Etat. Le chef de l’Etat Laurent Gbagbo et le Premier Guillaume Soro, mandataires de ces ministres, entendent apporter la preuve que l’Etat fonctionne, ainsi que toutes ses institutions. Charles Koffi Diby, ministre de l’Economie et des Finances et Paul Antoine Bohoun Bouabré, ministre d’Etat, ministre du Plan et du développement dont les missions convergent vers la réduction de la pauvreté par la relance des activités économiques, peuvent ainsi reprendre les discussions avec les partenaires extérieurs. Qui n’attendaient que la mise en place du nouveau gouvernement.
Honoré Kouassi
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