300 localités villageoises ivoiriennes bénéficieront bientôt de la main tendue de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Elles auront la joie d’avoir de l’eau potable.
L’information a été livrée récemment, en marge de la 14e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, à Bamako, dans la capitale malienne. Ce programme de 300 pompes à motricité humaine, fait l’objet d’une convention entre l’Etat de Côte d’Ivoire, la commission de l’Uemoa et le maître d’ouvrage délégué, qu’est l’Agence de gestion des routes (Ageroute). Pourquoi avoir confié la maîtrise d’ouvrage déléguée à une agence qui, à l’origine, n’a pas d’expertise en la matière ? A cette question, l’Uemoa répond que la procédure consiste à confier le marché à une agence. Et que dans le cas d’espèce, il a été adjoint à l’Ageroute des compétences avérées en la matière, de sorte qu’elle soit mieux outillée pour la réalisation du projet. Selon la commission de l’Uemoa, au 31 décembre 2009, les travaux de sensibilisation et d’implantation des forages avaient commencé. C’est au total, un financement de 2,86 milliards de Fcfa que l’union accordera pour boucler la réalisation de ces pompes. Le dossier est pratiquement bouclé. Car, le début des travaux de… foration est annoncé pour ce premier trimestre 2010.
Le projet dont la Côte d’Ivoire est bénéficiaire, fait partie d’un vaste programme défini par l’Uemoa. Comme en Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau aura également 300 forages positifs équipés de pompes à motricité humaine, pour un coût de 2,7 milliards de Fcfa. Si en Côte d’Ivoire et en Guinée-Bissau, les travaux attendent de démarrer, dans les autres pays, ils sont en majorité achevés. C’est le cas au Togo, où la construction des 300 pompes est terminée, depuis le 31 décembre 2009. Elle a coûté 2,6 milliards de Fcfa. Au Niger, ce sont 2,8 milliards déboursés par l’Uemoa pour 350 forages, entièrement réalisés. Tout comme le Mali, qui a réceptionné 350 points d’eau, pour 2,7 milliards de Fcfa. Au Burkina Faso et au Bénin, les 300 forages par pays sont des réalités. Les travaux ont coûté respectivement 2,3 et 2,6 milliards de Fcfa. Dans chacun de ces cinq pays (Burkina, Bénin, Mali, Niger, Togo), où le taux de réalisation est de 100%, un programme additionnel est en cours. Il s’agit de 100 pompes complémentaires dans chaque pays. Les démarches sont en cours. Au Sénégal, sur les 300 pompes à installer (pour un coût de 2,7 milliards de Fcfa), 100 sont achevées, soit 30% de taux de réalisation, au 31 décembre 2009.
A terme, le nombre de forages programmés initialement sera de 2500, pour une estimation de 21,38 milliards de Fcfa. Sur ce montant, 14,25 milliards de Fcfa ont déjà été décaissés. Il s’agit pour la commission de l’Uemoa de rendre la vie des populations de l’espace communautaire plus saine, en leur facilitant l’accès à l’eau potable. Cependant, des milliers de localités sont encore marginalisées. « Compte tenu de l’engouement et de l’immense attente manifestée par les populations bénéficiaires, la poursuite du programme d’hydraulique villageoise devrait être maintenue comme une des hautes priorités de la commission », indique le département du développement rural des ressources naturelles et de l’environnement de l’Uemoa. Aussi, l’union estime-t-elle qu’il faut atteindre les 10.000 forages, conformément au Programme économique régional (Per).
Adama Koné
L’information a été livrée récemment, en marge de la 14e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, à Bamako, dans la capitale malienne. Ce programme de 300 pompes à motricité humaine, fait l’objet d’une convention entre l’Etat de Côte d’Ivoire, la commission de l’Uemoa et le maître d’ouvrage délégué, qu’est l’Agence de gestion des routes (Ageroute). Pourquoi avoir confié la maîtrise d’ouvrage déléguée à une agence qui, à l’origine, n’a pas d’expertise en la matière ? A cette question, l’Uemoa répond que la procédure consiste à confier le marché à une agence. Et que dans le cas d’espèce, il a été adjoint à l’Ageroute des compétences avérées en la matière, de sorte qu’elle soit mieux outillée pour la réalisation du projet. Selon la commission de l’Uemoa, au 31 décembre 2009, les travaux de sensibilisation et d’implantation des forages avaient commencé. C’est au total, un financement de 2,86 milliards de Fcfa que l’union accordera pour boucler la réalisation de ces pompes. Le dossier est pratiquement bouclé. Car, le début des travaux de… foration est annoncé pour ce premier trimestre 2010.
Le projet dont la Côte d’Ivoire est bénéficiaire, fait partie d’un vaste programme défini par l’Uemoa. Comme en Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau aura également 300 forages positifs équipés de pompes à motricité humaine, pour un coût de 2,7 milliards de Fcfa. Si en Côte d’Ivoire et en Guinée-Bissau, les travaux attendent de démarrer, dans les autres pays, ils sont en majorité achevés. C’est le cas au Togo, où la construction des 300 pompes est terminée, depuis le 31 décembre 2009. Elle a coûté 2,6 milliards de Fcfa. Au Niger, ce sont 2,8 milliards déboursés par l’Uemoa pour 350 forages, entièrement réalisés. Tout comme le Mali, qui a réceptionné 350 points d’eau, pour 2,7 milliards de Fcfa. Au Burkina Faso et au Bénin, les 300 forages par pays sont des réalités. Les travaux ont coûté respectivement 2,3 et 2,6 milliards de Fcfa. Dans chacun de ces cinq pays (Burkina, Bénin, Mali, Niger, Togo), où le taux de réalisation est de 100%, un programme additionnel est en cours. Il s’agit de 100 pompes complémentaires dans chaque pays. Les démarches sont en cours. Au Sénégal, sur les 300 pompes à installer (pour un coût de 2,7 milliards de Fcfa), 100 sont achevées, soit 30% de taux de réalisation, au 31 décembre 2009.
A terme, le nombre de forages programmés initialement sera de 2500, pour une estimation de 21,38 milliards de Fcfa. Sur ce montant, 14,25 milliards de Fcfa ont déjà été décaissés. Il s’agit pour la commission de l’Uemoa de rendre la vie des populations de l’espace communautaire plus saine, en leur facilitant l’accès à l’eau potable. Cependant, des milliers de localités sont encore marginalisées. « Compte tenu de l’engouement et de l’immense attente manifestée par les populations bénéficiaires, la poursuite du programme d’hydraulique villageoise devrait être maintenue comme une des hautes priorités de la commission », indique le département du développement rural des ressources naturelles et de l’environnement de l’Uemoa. Aussi, l’union estime-t-elle qu’il faut atteindre les 10.000 forages, conformément au Programme économique régional (Per).
Adama Koné