OUAGADOUGOU- La junte au pouvoir à Niamey doit assurer une transition en vue d`un retour "rapide" à des institutions républicaines, a estimé jeudi à Ouagadougou un responsable de l`Assemblée parlementaire de la Francophonie.
"Le coup d`Etat survenu le 18 février au Niger, en tant que moyen constitutionnel d`accès au pouvoir doit être condamné conformément aux valeurs que défend notre espace francophone", a déclaré le 1er vice-président de l`Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
S`exprimant à l`ouverture d`une réunion d`une vingtaine de présidents de parlements africains, il a estimé qualifié les "derniers événements en Côte d`Ivoire et au Niger constituaient des sujets de préoccupations".
Au Niger, une junte dirigée par le chef d`escadron Salou Djibo a renversé le président Mamadou Tandja qui avait obtenu, avec un référendum contesté, une rallonge de trois ans de son mandat. Un Premier ministre civil, Mahamadou Danda, qui promet un gouvernement d`"ici la fin de la semaine" vient d`être nommé.
En Côte d`Ivoire, le président Laurent Gbagbo a dissous le 12 février le gouvernement et la Commission électorale indépendante (CEI) accusée de "fraude". Un accord conclu sous l`égide du Burkinabè Blaise Compaoré a permis de reconstituer -en partie- le gouvernement en attendant la recomposition jeudi de la CEI.
Durant leur réunion dans la capitale burkinabè, les parlementaires ont dénoncé la persistance des coups d`Etat en Afrique subsaharienne dix ans après la "Déclaration de Bamako" par la Francophonie, proscrivant l`accession au pouvoir par des "moyens anticonstitutionnels".
"Avec la Déclaration de Bamako, on s`était dit que l`ère des coups d`Etat militaires était révolue. Malheureusement, la réalité nous a rattrapé. Les coups d`Etat continuent de ponctuer la vie politique en Afrique subsaharienne", a ajouté M. Kaboré.
L`APF, regroupant 77 parlements ou organisations interparlementaires dans le monde, vise à promouvoir et défendre la démocratie, l`État de droit, le respect des droits de l`Homme, le rayonnement international de la langue française et la diversité culturelle.
"Le coup d`Etat survenu le 18 février au Niger, en tant que moyen constitutionnel d`accès au pouvoir doit être condamné conformément aux valeurs que défend notre espace francophone", a déclaré le 1er vice-président de l`Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
S`exprimant à l`ouverture d`une réunion d`une vingtaine de présidents de parlements africains, il a estimé qualifié les "derniers événements en Côte d`Ivoire et au Niger constituaient des sujets de préoccupations".
Au Niger, une junte dirigée par le chef d`escadron Salou Djibo a renversé le président Mamadou Tandja qui avait obtenu, avec un référendum contesté, une rallonge de trois ans de son mandat. Un Premier ministre civil, Mahamadou Danda, qui promet un gouvernement d`"ici la fin de la semaine" vient d`être nommé.
En Côte d`Ivoire, le président Laurent Gbagbo a dissous le 12 février le gouvernement et la Commission électorale indépendante (CEI) accusée de "fraude". Un accord conclu sous l`égide du Burkinabè Blaise Compaoré a permis de reconstituer -en partie- le gouvernement en attendant la recomposition jeudi de la CEI.
Durant leur réunion dans la capitale burkinabè, les parlementaires ont dénoncé la persistance des coups d`Etat en Afrique subsaharienne dix ans après la "Déclaration de Bamako" par la Francophonie, proscrivant l`accession au pouvoir par des "moyens anticonstitutionnels".
"Avec la Déclaration de Bamako, on s`était dit que l`ère des coups d`Etat militaires était révolue. Malheureusement, la réalité nous a rattrapé. Les coups d`Etat continuent de ponctuer la vie politique en Afrique subsaharienne", a ajouté M. Kaboré.
L`APF, regroupant 77 parlements ou organisations interparlementaires dans le monde, vise à promouvoir et défendre la démocratie, l`État de droit, le respect des droits de l`Homme, le rayonnement international de la langue française et la diversité culturelle.