L'armée française compte encore des bases permanentes à Djibouti, au Gabon et à la Réunion, après le départ annoncé de ses troupes stationnées au Sénégal.
Quelques centaines d'hommes devraient rester au Sénégal, suite au retrait annoncé des troupes françaises stationnées dans le pays. Ils pourraient être affectés à un pôle de coopération militaire régional. Si les effectifs des troupes françaises stationnées actuellement sur le continent africain sont en perpétuelle mutation, leurs actions dans les pays restent quasiment les mêmes.
Djibouti, le gros des troupes françaises
A Djibouti, la plus importante base française implantée à l'étranger, 2.900 militaires français sont "pré-positionnés". Les Forces françaises à Djibouti (FFDJ) participent depuis 15 ans à de multiples opérations. En 2004 notamment, elles étaient venues en aide aux victimes du tsunami en Asie du Sud-Est. Elles ont aussi collaboré à d'autres actions, notamment Artemis en République démocratique du Congo en 2003 et Licorne en Côte d'Ivoire en 2002. Si Djibouti détient une présence française importante, les Forces françaises au Gabon (FFG) comptent quant à elle 980 militaires. La France déploie des forces dans le pays depuis son indépendance en 1960. Parmi les missions des troupes stationnées figurent la protection des quelques 12.000 ressortissants français présents au Gabon, mais aussi la participation à des opérations comme Epervier (Tchad), Licorne (Côte d'Ivoire) ou Boali (Centrafrique).
Aide aux actions humanitaires à Mayotte et à La Réunion
A Mayotte et à La Réunion, l'armée française est en revanche plus représentée, avec près de 1.460 hommes regroupés au sein des Forces armées en zone sud de l'océan Indien (FAZSOI). Ils ont participé il y a peu à l'opération Azalée aux Comores et à diverses actions humanitaires suite aux cyclones qui se sont abattus sur la région. Le Sénégal quant à lui détenait un effectif stable d'environ 1.200 militaires, puisque les Forces françaises du Cap-Vert y étaient présentes au titre des accords de défense du 29 mars 1974. Elles participaient à la lutte contre le trafic de stupéfiants en Atlantique et coopéraient avec les forces militaires des Etats d'Afrique de l'Ouest.
Déclin des effectifs en Côte d'Ivoire, au Tchad et en RCA
En Côte d'Ivoire, les effectifs n'ont cessé de décroître au cours de ces dernières années. Si en 2009 les effectifs français déployés dans le pays étaient de l'ordre de 2000 hommes, aujourd'hui ils ne sont plus que 900 à Abidjan, dans le cadre de l'opération Licorne, en soutien à la force de maintien de la paix de l'ONU (ONUCI). Enfin au Tchad et en République centrafricaine, 900 militaires français sont présents au Tchad au titre d'Epervier, une opération nationale qui a été lancée en 1986. Et à ce jour ils ne sont plus que 200 en RCA, dont une majorité se concentre à Bangui.
(Nouvelobs.com avec Afp)
Quelques centaines d'hommes devraient rester au Sénégal, suite au retrait annoncé des troupes françaises stationnées dans le pays. Ils pourraient être affectés à un pôle de coopération militaire régional. Si les effectifs des troupes françaises stationnées actuellement sur le continent africain sont en perpétuelle mutation, leurs actions dans les pays restent quasiment les mêmes.
Djibouti, le gros des troupes françaises
A Djibouti, la plus importante base française implantée à l'étranger, 2.900 militaires français sont "pré-positionnés". Les Forces françaises à Djibouti (FFDJ) participent depuis 15 ans à de multiples opérations. En 2004 notamment, elles étaient venues en aide aux victimes du tsunami en Asie du Sud-Est. Elles ont aussi collaboré à d'autres actions, notamment Artemis en République démocratique du Congo en 2003 et Licorne en Côte d'Ivoire en 2002. Si Djibouti détient une présence française importante, les Forces françaises au Gabon (FFG) comptent quant à elle 980 militaires. La France déploie des forces dans le pays depuis son indépendance en 1960. Parmi les missions des troupes stationnées figurent la protection des quelques 12.000 ressortissants français présents au Gabon, mais aussi la participation à des opérations comme Epervier (Tchad), Licorne (Côte d'Ivoire) ou Boali (Centrafrique).
Aide aux actions humanitaires à Mayotte et à La Réunion
A Mayotte et à La Réunion, l'armée française est en revanche plus représentée, avec près de 1.460 hommes regroupés au sein des Forces armées en zone sud de l'océan Indien (FAZSOI). Ils ont participé il y a peu à l'opération Azalée aux Comores et à diverses actions humanitaires suite aux cyclones qui se sont abattus sur la région. Le Sénégal quant à lui détenait un effectif stable d'environ 1.200 militaires, puisque les Forces françaises du Cap-Vert y étaient présentes au titre des accords de défense du 29 mars 1974. Elles participaient à la lutte contre le trafic de stupéfiants en Atlantique et coopéraient avec les forces militaires des Etats d'Afrique de l'Ouest.
Déclin des effectifs en Côte d'Ivoire, au Tchad et en RCA
En Côte d'Ivoire, les effectifs n'ont cessé de décroître au cours de ces dernières années. Si en 2009 les effectifs français déployés dans le pays étaient de l'ordre de 2000 hommes, aujourd'hui ils ne sont plus que 900 à Abidjan, dans le cadre de l'opération Licorne, en soutien à la force de maintien de la paix de l'ONU (ONUCI). Enfin au Tchad et en République centrafricaine, 900 militaires français sont présents au Tchad au titre d'Epervier, une opération nationale qui a été lancée en 1986. Et à ce jour ils ne sont plus que 200 en RCA, dont une majorité se concentre à Bangui.
(Nouvelobs.com avec Afp)