Les supporters de l’Asec, l’Africa et du Sewé sont encore sous le choc. Les trois équipes ont été éliminées des coupes africaines en l’espace de 48 heures. A y voir de près, on peut tirer maintes leçons de cette série d’éliminations.
La première, tout le monde (journalistes, entraîneurs) a sous-estimé les adversaires des clubs ivoiriens. L’illustration, à l’issue du match Sewé-Stade Malien, un confrère répétait à qui voulait l’entendre que la « Côte d’Ivoire est le leader de la sous-région », en matière de football. Autrement, les Portuaires étaient en mesure de se qualifier à Bamako. Même le fait que le représentant malien ait remporté l’édition 2009 de la coupe de la Confédération ne le poussait pas à la mesure. Comme lui, l’entraîneur Norbert Saraka affichait la confiance totale. Selon lui, les stadistes seraient obligés d’ouvrir le jeu à Bamako. Par conséquent, le Sewé pourrait en profiter. Au finish, l’équipe d’Eugène Diomandé n’a eu que ses yeux pour pleurer. A l’instar du Sewé, l’Asec est tombée pour avoir cru trop tôt à une éventuelle qualification. Au lieu de mettre l’accent sur l’inefficacité des Mimos, tout le monde estimait que les Zambiens étaient prenables. Or, dans la division offensive jaune et noir, il manque un vrai chasseur de buts. Finalement, l’entraîneur Maxime Gouaméné s’en est rendu compte dimanche dernier. En dépit de la domination, l’Asec s’est contentée d’un seul but. Quant à l’Africa, sa fébrilité lui a joué un tour. A Abidjan, les Aiglons se sont créé 4 occasions nettes de but, toutes gâchées. Malgré tout, ils espéraient éditer un exploit à Khartoum. Erreur.
A.D.
Francis Ouégnin
La première, tout le monde (journalistes, entraîneurs) a sous-estimé les adversaires des clubs ivoiriens. L’illustration, à l’issue du match Sewé-Stade Malien, un confrère répétait à qui voulait l’entendre que la « Côte d’Ivoire est le leader de la sous-région », en matière de football. Autrement, les Portuaires étaient en mesure de se qualifier à Bamako. Même le fait que le représentant malien ait remporté l’édition 2009 de la coupe de la Confédération ne le poussait pas à la mesure. Comme lui, l’entraîneur Norbert Saraka affichait la confiance totale. Selon lui, les stadistes seraient obligés d’ouvrir le jeu à Bamako. Par conséquent, le Sewé pourrait en profiter. Au finish, l’équipe d’Eugène Diomandé n’a eu que ses yeux pour pleurer. A l’instar du Sewé, l’Asec est tombée pour avoir cru trop tôt à une éventuelle qualification. Au lieu de mettre l’accent sur l’inefficacité des Mimos, tout le monde estimait que les Zambiens étaient prenables. Or, dans la division offensive jaune et noir, il manque un vrai chasseur de buts. Finalement, l’entraîneur Maxime Gouaméné s’en est rendu compte dimanche dernier. En dépit de la domination, l’Asec s’est contentée d’un seul but. Quant à l’Africa, sa fébrilité lui a joué un tour. A Abidjan, les Aiglons se sont créé 4 occasions nettes de but, toutes gâchées. Malgré tout, ils espéraient éditer un exploit à Khartoum. Erreur.
A.D.
Francis Ouégnin