Djiguemde Ram, 45 ans, Sama Emmanuel, 35 ans et Hié Toto, 22 ans, ont tous les trois été condamnés à 20 ans d’emprisonnement ferme, pour vol de nuit, en réunion et avec violence, par le tribunal de 1ère instance de Tabou en son audience du mercredi 7 avril. En fait, les trois malfrats n’étaient que des coupeurs de route. Ils écumaient depuis fort longtemps Grand-Bérébi (arrondissement judiciaire de Tabou). Leur dernière opération qui remonte au samedi 27 mars, a mal tourné pour le gang. Ce jour-là, il est 3 h du matin, quatre individus disposent un tronc d’arbre en travers la route non loin du village nommé Pont Blanc dans la localité de Grand-Bérébi, puis ils se tapissent dans l’obscurité. Le premier véhicule qui arrive en ce lieu transporte cinq passagers. Le conducteur tente de faire demi-tour, il est encerclé par quatre malfrats armés de gourdins et de machettes. Ils intiment l’ordre aux occupants du camion de descendre et de se mettre à plat ventre. Dans la foulée, ils portent des coups de machette à certains quand les plus chanceux sont roués de coups de gourdins. Parmi les occupants du camion, se trouvait un acheteur bord-champ de café-cacao. Ce dernier a été frappé et dépouillé de son argent dont la valeur est estimée à 1.715.000 Fcfa. Le gang s’évanouit dans les broussailles.
A la brigade de gendarmerie de Grand-Bérébi, les victimes donnent la description physique des quatre bandits et décrivent leur accoutrement. Ce qui a permis aux gendarmes de diligenter une enquête qui mettra le grappin sur trois des quatre bandits. Déférés devant le parquet, ils sont poursuivis pour les faits cités plus haut. Au tribunal, les questions pertinentes de Mme le procureur, Motchian, ont très vite permis de déceler de nombreuses contradictions et des hésitations dans les déclarations des trois bandits. Le juge Kouamé Séraphin, président du tribunal, en application des articles 392 et 394 du code pénal, a suivi à la lettre les réquisitions du ministère public.
Au total, 20 ans de prison ferme et 10 ans de privation des droits civiques pour les trois individus. Cinq ans d’interdiction de paraître sur le sol ivoirien pour les deux ressortissants bukinabè. Pour le ressortissant ivoirien, cinq ans de paraître sur l’ensemble du territoire de Côte d’Ivoire, en dehors de son lieu de naissance. Les cinq victimes qui se sont constitués partie civile, ont vu leur demande de restitution de la somme volée accordée par le président du tribunal. Aux dernières nouvelles, malgré la vigilance accrue des agents de la gendarmerie nationale, les bandits n’en démordent pas, car l’insécurité règne toujours sur le tronçon menant de Grand-Bérébi à Tabou avec ces coupeurs de route qui sèment l’inquiétude dans les environs.
Soussoy d’Ebène
A la brigade de gendarmerie de Grand-Bérébi, les victimes donnent la description physique des quatre bandits et décrivent leur accoutrement. Ce qui a permis aux gendarmes de diligenter une enquête qui mettra le grappin sur trois des quatre bandits. Déférés devant le parquet, ils sont poursuivis pour les faits cités plus haut. Au tribunal, les questions pertinentes de Mme le procureur, Motchian, ont très vite permis de déceler de nombreuses contradictions et des hésitations dans les déclarations des trois bandits. Le juge Kouamé Séraphin, président du tribunal, en application des articles 392 et 394 du code pénal, a suivi à la lettre les réquisitions du ministère public.
Au total, 20 ans de prison ferme et 10 ans de privation des droits civiques pour les trois individus. Cinq ans d’interdiction de paraître sur le sol ivoirien pour les deux ressortissants bukinabè. Pour le ressortissant ivoirien, cinq ans de paraître sur l’ensemble du territoire de Côte d’Ivoire, en dehors de son lieu de naissance. Les cinq victimes qui se sont constitués partie civile, ont vu leur demande de restitution de la somme volée accordée par le président du tribunal. Aux dernières nouvelles, malgré la vigilance accrue des agents de la gendarmerie nationale, les bandits n’en démordent pas, car l’insécurité règne toujours sur le tronçon menant de Grand-Bérébi à Tabou avec ces coupeurs de route qui sèment l’inquiétude dans les environs.
Soussoy d’Ebène