N’a guerre placé au rang des « démerges », le bouillant PCA de l’Asec Momisas, Roger Maurice Désiré Ouégnin est devenu depuis quelques temps, l’objet de critiques acerbes de la part des actionnaires et de certains de ses ex-collaborateurs. Cette situation montre clairement à l’opinion que le mythe ‘’Roger Ouégnin’’ est désormais tombé et que l’étau se resserre de plus en plus autour du successeur d’Ahoua Kangah Michel. Décryptage de la chatte programmée d’un président ‘’dictateur’’.
Ceux qui savent décrypter le signe des temps ont commencé à comprendre que l’alternance se prépare au sein de la grande famille de l’Asec Mimosas. Le mécontentement généralisé qui s’est emparé des actionnaires depuis quelques mois, de même que les attaques au Vitriol de Pierre Tigori et de Jean-Marc Guillou dans la presse, sont autant de signes qui montrent qu’un vent nouveau s’apprête à souffler sur le club ‘’jaune et noir’’. Ces différentes levées de boucliers, il faut le dire, sont symptomatique de l’exaspération de l’orthodoxie ‘’Mimosas’’ devant les errements et autres manœuvres d’infantilisation d’un homme : Roger Désiré Maurice Ouégnin. Qui ne s’en cache plus pour affirmer et ressasser qu’il détient une capacité de nuisance hors du commun.
Guillou et Tigori « déshabillent’’ Roger
Les premiers à s’indigner de l’attitude de l’avocat-président demeurent, sans aucun doute, les actionnaires eux-mêmes. Après avoir subi, vingt années durant, les quolibets et autres diatribes de Roger Ouégnin, les vrais détenteurs du club (les actionnaires) ont décidé de prendre leurs responsabilités. En boycottant notamment, les matchs de l’Asec de même que les assemblées générales, occasion des grands ‘’show de leur PCA. En témoigne d’ailleurs, le cinglant désaveu qu’ils ont infligé à Roger Ouégnin lors de la dernière AG du club à la bourse du travail. A la vérité, les actionnaires ne comprennent plus le flou artistique dans lequel leur président les fait tourner depuis deux décennies. Roger est en effet, le seul qui décide tout et qui dicte sa loi aux autres. Il ne rend compte à personne et ne consulte aucune personnalité du club avant la prise de décisions d’envergures engageant la vie de l’Asec Mimosas. Il est donc à la fois l’Alpha et l’Oméga du club ‘’jaune et noir’’. En quelque sorte, un dictateur qui ne dit pas son nom. Il rend les joueurs de l’Asec quand il veut, comme il le veut sans toutefois s’en référer aux autres dirigeants du club. Et c’est semble-t-il, cette grave dérive dictatoriale qui a contraint les actionnaires à boudu désormais les matchs de l’Asec. ‘’Comme Roger veut tout faire lui seul, alors, qu’il se transforme en 40.000 personnes pour aller supporter le club. En tout cas nous, nous sommes fatigués des pratiques de ce monsieur que l’argent a rendre très suffisant et même méprisant…’’, nous a avoué récemment un actionnaire manifestement très remonté contre Roger Ouégnin. Et cette position est largement soutenue par de milliers actionnaires qui condamnent avec fermeté, les ‘’dérapages’’, de leur président. Naturellement, cette situation a des conséquences directes sur la vie du club. A savoir, le manque de moyens de financement du club, consécutif au refus de cotisation des actionnaires. De sorte qu’aujourd’hui, l’Asec Mimosas n’a plus son rayonnement d’antan. Le club ne gagne plus pas plus d’ailleurs qu’il n’effraye ses adversaires. La dégringolade qu’il a amorcée sous Roger Ouégnin est devenue d’autant inquiétante que l’avocat-président est le seul à prendre les décisions d’envergure. Or, ‘’celui qui n’avance pas, recule’’ nous enseigne la sagesse populaire. Pourtant, à l’exception de la seule coupe d’Afrique remportée en 1998, l’Asec Mimosas continue de broyer du noir. Aucun autre trophée à son tableau de chasse en dépit du passage de la ‘’génération dorée’’ composée des académiciens de Jean-Marc Guillou tel Arouna Dindane, Zézé Venance, Kolo Touré, Baky Koné, Amoah Djaki, Mamadou Danssoko ‘’Maddinio’’, Junior Romarick, Joss etc…Cette génération de talentueux joueurs n’a pu apporter le moindre trophée à l’Asec Mimosas à cause de la guéguerre Ouégnin-Guillou. Et comme toutes les chutes sont précédées de signes perceptibles, l’un des anciens collaborateurs de Roger, en l’occurrence Pierre Tigori est récemment sorti de sa torpeur pour ‘’brocarder’’ le tout-puissant PCA. « Roger n’aime pas l’Asec, c’est un homme d’affaire qui est essentiellement préoccupé par la vente des joueurs. Aujourd’hui, il peut s’estimer heureux de parler devant 100 ou 200 actionnaires. Mais le jour viendra où il ne trouvera qu’à peine 20 personnes devant lui », avait récemment soutenu Tigori dans les colonnes d’un confrère de la place. Cette sortie « fracassante » contre Roger était d’ailleurs précédée de cette de l’ex-manager de « Mimos Fifcom » Jean-Marc Guillou qui avait, lui-aussi soutenu que « Roger est à la tête de l’Asec pour s’enrichir. Il ne connaît rien du football et avec lui, le club court à sa perte… ». Ainsi donc, Guillou et Tigori auraient voulu prédire la chute de Ouégnin qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Comme quoi, une époque est en passe d’être révolue à l’Asec Mimosas. Et les dernières sorties de ‘’Columbo’’ s’apparentent en réalité, au ‘’chant du cygne’’. Roger Ouégnin s’aura-t-il décrypter le signe des temps pour éviter une éventuelle humiliation ?
Michel Ziki
Ceux qui savent décrypter le signe des temps ont commencé à comprendre que l’alternance se prépare au sein de la grande famille de l’Asec Mimosas. Le mécontentement généralisé qui s’est emparé des actionnaires depuis quelques mois, de même que les attaques au Vitriol de Pierre Tigori et de Jean-Marc Guillou dans la presse, sont autant de signes qui montrent qu’un vent nouveau s’apprête à souffler sur le club ‘’jaune et noir’’. Ces différentes levées de boucliers, il faut le dire, sont symptomatique de l’exaspération de l’orthodoxie ‘’Mimosas’’ devant les errements et autres manœuvres d’infantilisation d’un homme : Roger Désiré Maurice Ouégnin. Qui ne s’en cache plus pour affirmer et ressasser qu’il détient une capacité de nuisance hors du commun.
Guillou et Tigori « déshabillent’’ Roger
Les premiers à s’indigner de l’attitude de l’avocat-président demeurent, sans aucun doute, les actionnaires eux-mêmes. Après avoir subi, vingt années durant, les quolibets et autres diatribes de Roger Ouégnin, les vrais détenteurs du club (les actionnaires) ont décidé de prendre leurs responsabilités. En boycottant notamment, les matchs de l’Asec de même que les assemblées générales, occasion des grands ‘’show de leur PCA. En témoigne d’ailleurs, le cinglant désaveu qu’ils ont infligé à Roger Ouégnin lors de la dernière AG du club à la bourse du travail. A la vérité, les actionnaires ne comprennent plus le flou artistique dans lequel leur président les fait tourner depuis deux décennies. Roger est en effet, le seul qui décide tout et qui dicte sa loi aux autres. Il ne rend compte à personne et ne consulte aucune personnalité du club avant la prise de décisions d’envergures engageant la vie de l’Asec Mimosas. Il est donc à la fois l’Alpha et l’Oméga du club ‘’jaune et noir’’. En quelque sorte, un dictateur qui ne dit pas son nom. Il rend les joueurs de l’Asec quand il veut, comme il le veut sans toutefois s’en référer aux autres dirigeants du club. Et c’est semble-t-il, cette grave dérive dictatoriale qui a contraint les actionnaires à boudu désormais les matchs de l’Asec. ‘’Comme Roger veut tout faire lui seul, alors, qu’il se transforme en 40.000 personnes pour aller supporter le club. En tout cas nous, nous sommes fatigués des pratiques de ce monsieur que l’argent a rendre très suffisant et même méprisant…’’, nous a avoué récemment un actionnaire manifestement très remonté contre Roger Ouégnin. Et cette position est largement soutenue par de milliers actionnaires qui condamnent avec fermeté, les ‘’dérapages’’, de leur président. Naturellement, cette situation a des conséquences directes sur la vie du club. A savoir, le manque de moyens de financement du club, consécutif au refus de cotisation des actionnaires. De sorte qu’aujourd’hui, l’Asec Mimosas n’a plus son rayonnement d’antan. Le club ne gagne plus pas plus d’ailleurs qu’il n’effraye ses adversaires. La dégringolade qu’il a amorcée sous Roger Ouégnin est devenue d’autant inquiétante que l’avocat-président est le seul à prendre les décisions d’envergure. Or, ‘’celui qui n’avance pas, recule’’ nous enseigne la sagesse populaire. Pourtant, à l’exception de la seule coupe d’Afrique remportée en 1998, l’Asec Mimosas continue de broyer du noir. Aucun autre trophée à son tableau de chasse en dépit du passage de la ‘’génération dorée’’ composée des académiciens de Jean-Marc Guillou tel Arouna Dindane, Zézé Venance, Kolo Touré, Baky Koné, Amoah Djaki, Mamadou Danssoko ‘’Maddinio’’, Junior Romarick, Joss etc…Cette génération de talentueux joueurs n’a pu apporter le moindre trophée à l’Asec Mimosas à cause de la guéguerre Ouégnin-Guillou. Et comme toutes les chutes sont précédées de signes perceptibles, l’un des anciens collaborateurs de Roger, en l’occurrence Pierre Tigori est récemment sorti de sa torpeur pour ‘’brocarder’’ le tout-puissant PCA. « Roger n’aime pas l’Asec, c’est un homme d’affaire qui est essentiellement préoccupé par la vente des joueurs. Aujourd’hui, il peut s’estimer heureux de parler devant 100 ou 200 actionnaires. Mais le jour viendra où il ne trouvera qu’à peine 20 personnes devant lui », avait récemment soutenu Tigori dans les colonnes d’un confrère de la place. Cette sortie « fracassante » contre Roger était d’ailleurs précédée de cette de l’ex-manager de « Mimos Fifcom » Jean-Marc Guillou qui avait, lui-aussi soutenu que « Roger est à la tête de l’Asec pour s’enrichir. Il ne connaît rien du football et avec lui, le club court à sa perte… ». Ainsi donc, Guillou et Tigori auraient voulu prédire la chute de Ouégnin qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Comme quoi, une époque est en passe d’être révolue à l’Asec Mimosas. Et les dernières sorties de ‘’Columbo’’ s’apparentent en réalité, au ‘’chant du cygne’’. Roger Ouégnin s’aura-t-il décrypter le signe des temps pour éviter une éventuelle humiliation ?
Michel Ziki
