Eburnews - Pris en charge par la Fondation Drogba, Assamoi Yao Nobel, le jeune garçon de 8 ans qui souffrait d’une leucémie est décédé le 16 avril dernier à l’hôpital Cantonal de Genève (Suisse) où il était admis depuis huit mois pour suivre des soins intensifs. Une disparition qui a affecté le capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire. Dans ce bref entretien qu’il nous a accordés après l’enterrement de son fils le samedi 1er mai à Arraguié (Agboville), Assamoi Yoa Abel, le père du petit Nobel revient sur les circonstances de la maladie de son fils et de ses rencontres avec l’artiste française Diam’s et Didier Drogba. Deux personnes qui l’on soutenu dans la douleur.
Quand est-ce que vous êtes –Vous rendu compte que votre fils Nobel souffrait d’une leucémie ?
Tout est parti de fréquentes fièvres que faisait mo fils. Vous savez, ici on parle de « palu », dès que la température de votre corps s’élève. Nous nous sommes rendu plusieurs fois à l’hôpital ici à Agboville et c’est grâce à un infirmier qui nous a transféré sur le CHU de Treichville, à Abidjan que nous avons découvert que mon fils faisait une leucémie. C’était une nouvelle maladie pour moi. Depuis ce jour, tout est devenu difficile pour moi. Je suis un fonctionnaire, professeur de français. J’ai commencé par prendre un crédit, mais tout l’argent a été utilisé en moins d’un mois.
Par quels moyens avez-vous donc pu continuer à soigner votre fils ?
Vous savez, ceux qui disent qu’il y a un dieu pour les pauvres ont raison. C’est dans ma détresse que ma route a croisé celle de l’artiste chanteuse française de rap Diam’s. En fait, j’ai expliqué mon problème à un de mes frères médecin au CHU de Treichville, qui lui, à son tour nous a mis en contact avec un monsieur prénommé Gabin, qui lui enfin, nous a mis en contact avec Diam’s. Dans la même période, Diam’s faisait une série de concert à Abidjan. J’étais là un soir à l’hôpital quand Gabin est arrivé avec Diam’s. Tout de suite, elle a décidé de prendre en charge les soins de mon fils. Elle est retournée en France avec mes factures impayées qu’elle a réglées et nous a soutenus financièrement pour l’achat des médicaments. Elle nous a aussi dit qu’il y aurait un relais. J’aimerais vraiment lui dire merci.
Comment Nobel s’est-il donc retrouvé du CHU de Treichville à l’hôpital cantonal de Genève ?
En fait, c’est la Fondation Drogba, grâce à Didier Drogba qui a pris le relais et évacué Noble en Suisse. Nous n’avons rien payé. Des soins jusqu’à notre prise en charge en passant par tous les frais de billets d’avion. Il fallait faire une greffe à Nobel. Tout est allé vite. Les passeports ont été faits en un jour. Pareil pour les visas. Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier l’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire. Je tire aussi mon chapeau à l’équipe médicale de l’hôpital cantonal de Genève. En l’occurrence, le professeur Pazvec, le docteur Osaïm et tous les autres médecins, sans oublier les infirmières. Tout le monde était mobilisé autour de nous. La communauté ivoirienne de Suisse, l’ambassadeur Gut-Alain Gauze. Tout ce qui était humainement possible pour sauver la vie de Nobel a été fait. Je voudrais vraiment dire merci à la Fondation Drogba et à Didier Drogba lui-même.
Propos recueillis par José DJATI (josedjawe@yahoo.fr)
Quand est-ce que vous êtes –Vous rendu compte que votre fils Nobel souffrait d’une leucémie ?
Tout est parti de fréquentes fièvres que faisait mo fils. Vous savez, ici on parle de « palu », dès que la température de votre corps s’élève. Nous nous sommes rendu plusieurs fois à l’hôpital ici à Agboville et c’est grâce à un infirmier qui nous a transféré sur le CHU de Treichville, à Abidjan que nous avons découvert que mon fils faisait une leucémie. C’était une nouvelle maladie pour moi. Depuis ce jour, tout est devenu difficile pour moi. Je suis un fonctionnaire, professeur de français. J’ai commencé par prendre un crédit, mais tout l’argent a été utilisé en moins d’un mois.
Par quels moyens avez-vous donc pu continuer à soigner votre fils ?
Vous savez, ceux qui disent qu’il y a un dieu pour les pauvres ont raison. C’est dans ma détresse que ma route a croisé celle de l’artiste chanteuse française de rap Diam’s. En fait, j’ai expliqué mon problème à un de mes frères médecin au CHU de Treichville, qui lui, à son tour nous a mis en contact avec un monsieur prénommé Gabin, qui lui enfin, nous a mis en contact avec Diam’s. Dans la même période, Diam’s faisait une série de concert à Abidjan. J’étais là un soir à l’hôpital quand Gabin est arrivé avec Diam’s. Tout de suite, elle a décidé de prendre en charge les soins de mon fils. Elle est retournée en France avec mes factures impayées qu’elle a réglées et nous a soutenus financièrement pour l’achat des médicaments. Elle nous a aussi dit qu’il y aurait un relais. J’aimerais vraiment lui dire merci.
Comment Nobel s’est-il donc retrouvé du CHU de Treichville à l’hôpital cantonal de Genève ?
En fait, c’est la Fondation Drogba, grâce à Didier Drogba qui a pris le relais et évacué Noble en Suisse. Nous n’avons rien payé. Des soins jusqu’à notre prise en charge en passant par tous les frais de billets d’avion. Il fallait faire une greffe à Nobel. Tout est allé vite. Les passeports ont été faits en un jour. Pareil pour les visas. Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier l’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire. Je tire aussi mon chapeau à l’équipe médicale de l’hôpital cantonal de Genève. En l’occurrence, le professeur Pazvec, le docteur Osaïm et tous les autres médecins, sans oublier les infirmières. Tout le monde était mobilisé autour de nous. La communauté ivoirienne de Suisse, l’ambassadeur Gut-Alain Gauze. Tout ce qui était humainement possible pour sauver la vie de Nobel a été fait. Je voudrais vraiment dire merci à la Fondation Drogba et à Didier Drogba lui-même.
Propos recueillis par José DJATI (josedjawe@yahoo.fr)