Ecarté des terrains dernièrement par une blessure à l'adducteur gauche, le milieu offensif du Real Madrid, Kaká (28 ans, 25 matches de Liga cette saison, 8 buts), a promis mercredi, face à la presse, de retrouver une meilleure condition d'ici au coup d'envoi du Mondial. Revenu sur les terrains fin avril, le joueur auriverde défend au passage les choix de son sélectionneur, Dunga, qui a choisi d'écarter Diego, Ronaldinho, Pato, Adriano et bien d'autres talents. "Tout le monde donne des noms, chacun croit qu'il aurait fallu prendre untel ou untel, mais au final c'est la sélection que Dunga a choisie depuis quatre ans. Et c'est la sélection qui a tout gagné depuis", a déclaré le Ballon d'Or 2007, du bon côté du manche. A la Coupe du monde, le Brésil affrontera le Portugal, la Corée du Nord et la Côte d'Ivoire dans le groupe G.
Eléphants : Après l’Angola - Les réformes de Jacques Anouma
Après la catastrophique coupe d’Afrique des nations en janvier dernier en Angola, le patron du football ivoirien avait annoncé des chamboulements autour et au sein des Eléphants. Anouma avait affirmé depuis Cabinda qu’il prendrait le taureau par les cornes et apporterait du changement. Et la première grande réforme fut le limogeage de celui qui a conduit les pachydermes au rendez-vous africain. Vahid a donc payé cash le mauvais résultat enregistré par son groupe. Plus de mondial pour le franco-bosniaque qui devra suivre ses anciens poulains à la télévision. Poursuivant ses réformes, Jacques Anouma a confié l’encadrement des Eléphants au suédois Sven-Goran Eriksson. L’ancien patron du banc de l’Angleterre a désormais la lourde charge de faire oublier la déculottée de la CAN.
L’autre changement et non des moindres est la nomination de Sory Diabaté à la tête des équipes nationales de Côte d’Ivoire. Le président de la ligue professionnelle devient donc le nouveau patron des Eléphants. Il succède officiellement ainsi à Sidy Diallo qui a occupé ce poste de 2002 à 2006 avant de rendre le tablier pour aller, selon certaines sources, s’occuper de ses affaires. Depuis 2006, c’est Jacques Anouma, lui-même, qui assurait l’intérim. Mais en réalité, Anouma très occupé par ses fonctions aux comités exécutifs de la CAF et de la FIFA, c’est Idriss Diallo qui jouait ce rôle jusque récemment en Angola. Désormais, c’est Sory le boss. C’est le choix d’Anouma certainement pour répondre à toutes ces choses vraies ou fausses qui ont été dites sur l’environnement de l’équipe nationale, de l’ambiance au sein du groupe Eléphants. Est-il l’homme de la situation ? Peut-il réussir dans cette mission qui s’annonce assez difficile ? Il suffira d’attendre quelques semaines pour en juger lors du mondial sud-africain (11 juin-11juillet). Mais une chose est sûre, c’est que Sory Diabaté s’est déjà montré brillant au secrétariat général et au poste de président de la ligue professionnelle.
Anouma, toujours dans sa volonté de faire bouger les choses, a initié le « dialogue direct » avec ses joueurs. Il a fait le tour de son écurie pour parler collectivement mais, plus important, individuellement à ses joueurs pour tenter de désamorcer la crise qui minait le vestiaire ivoirien à la CAN angolaise. Y est-il parvenu ? La réponse ne saurait tarder.
Au total, Anouma n’a certainement pas fait tout le tour de la question et il n’a sans doute pas apporté toutes les retouches qu’il fallait, mais il a commencé à faire bouger les choses. Est-ce dans le bon sens ? Nous l’espérons.
Koné Lassiné
Eléphants : Après l’Angola - Les réformes de Jacques Anouma
Après la catastrophique coupe d’Afrique des nations en janvier dernier en Angola, le patron du football ivoirien avait annoncé des chamboulements autour et au sein des Eléphants. Anouma avait affirmé depuis Cabinda qu’il prendrait le taureau par les cornes et apporterait du changement. Et la première grande réforme fut le limogeage de celui qui a conduit les pachydermes au rendez-vous africain. Vahid a donc payé cash le mauvais résultat enregistré par son groupe. Plus de mondial pour le franco-bosniaque qui devra suivre ses anciens poulains à la télévision. Poursuivant ses réformes, Jacques Anouma a confié l’encadrement des Eléphants au suédois Sven-Goran Eriksson. L’ancien patron du banc de l’Angleterre a désormais la lourde charge de faire oublier la déculottée de la CAN.
L’autre changement et non des moindres est la nomination de Sory Diabaté à la tête des équipes nationales de Côte d’Ivoire. Le président de la ligue professionnelle devient donc le nouveau patron des Eléphants. Il succède officiellement ainsi à Sidy Diallo qui a occupé ce poste de 2002 à 2006 avant de rendre le tablier pour aller, selon certaines sources, s’occuper de ses affaires. Depuis 2006, c’est Jacques Anouma, lui-même, qui assurait l’intérim. Mais en réalité, Anouma très occupé par ses fonctions aux comités exécutifs de la CAF et de la FIFA, c’est Idriss Diallo qui jouait ce rôle jusque récemment en Angola. Désormais, c’est Sory le boss. C’est le choix d’Anouma certainement pour répondre à toutes ces choses vraies ou fausses qui ont été dites sur l’environnement de l’équipe nationale, de l’ambiance au sein du groupe Eléphants. Est-il l’homme de la situation ? Peut-il réussir dans cette mission qui s’annonce assez difficile ? Il suffira d’attendre quelques semaines pour en juger lors du mondial sud-africain (11 juin-11juillet). Mais une chose est sûre, c’est que Sory Diabaté s’est déjà montré brillant au secrétariat général et au poste de président de la ligue professionnelle.
Anouma, toujours dans sa volonté de faire bouger les choses, a initié le « dialogue direct » avec ses joueurs. Il a fait le tour de son écurie pour parler collectivement mais, plus important, individuellement à ses joueurs pour tenter de désamorcer la crise qui minait le vestiaire ivoirien à la CAN angolaise. Y est-il parvenu ? La réponse ne saurait tarder.
Au total, Anouma n’a certainement pas fait tout le tour de la question et il n’a sans doute pas apporté toutes les retouches qu’il fallait, mais il a commencé à faire bouger les choses. Est-ce dans le bon sens ? Nous l’espérons.
Koné Lassiné
