Permettre aux journalistes d’être bien formés aux droits humains pour mieux relayer l’information auprès du grand public. Tel est le souci qui a poussé les responsables de Amnesty Côte d’Ivoire à organiser le samedi 22 mai dernier à Cocody un atelier de formation en l’endroit des hommes de média.
Les droits de l’homme demeurent encore très peu connus des Ivoiriens. C’est une carence que Amnesty international section Côte d’Ivoire a décidé par tous les moyens de combler. En ce sens, des publics cibles depuis quelques temps sont formés aux droits humains dans plusieurs domaines. Le samedi 22 mai dernier à Cocody, c’était au tour des journalistes de recevoir leur dose de connaissance au travers d’un atelier de formation. Les porteurs du projet pour l’occasion ont choisi d’instruire les hommes de média sur les Droits économiques sociaux et culturels (DESC).
Les sous-thèmes abordés ont permis aux différents conférenciers de passer en revue les droits relatifs à l’éducation, la santé, la nourriture suffisante et le logement décent. Bakary Gbané, l’un des conférenciers parlant du droit à l’éducation a expliqué qu’il est obligatoire pour toute personne de recevoir l’éducation, qui est du reste fondamentale pour tous les peuples. C’est pourquoi a-t-il dit, « elle doit être gratuite ». Pour ce qui est du droit à la santé, l’homme a indiqué qu’il a été adopté en 1946. « L’OMS a demandé au pays de réserver 15% de son budget à la santé. La Côte d’Ivoire tourne autour de moins de 6% », a relevé Bakary Gbané. Les droits à une nourriture suffisante et à un logement décent ont été développés par Veto Guigui, membre de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho). Dans son exposé, il a expliqué que la population ivoirienne dans sa grande majorité est pauvre. En 2007 à l’en croire, 49% des Ivoiriens étaient pauvres. Toute chose qui plaçait notre pays à la 164e place sur 177 pays au monde. Autant de difficultés qui, selon lui, empêchent la population d’avoir accès à un logement décent. « Il faut que l’Etat intervienne sur le problème du droit au logement », a-t-il plaidé. Veto Guigui dans le même temps a exhorté les Ivoiriens dans leur ensemble à apprendre à connaître les textes relatifs aux droits humains. Les différentes communications se sont déroulées sous la supervision de Comoé Yao, le coordonnateur national du projet Education aux droits humains. (EDH).
Thomas Beugré
Les droits de l’homme demeurent encore très peu connus des Ivoiriens. C’est une carence que Amnesty international section Côte d’Ivoire a décidé par tous les moyens de combler. En ce sens, des publics cibles depuis quelques temps sont formés aux droits humains dans plusieurs domaines. Le samedi 22 mai dernier à Cocody, c’était au tour des journalistes de recevoir leur dose de connaissance au travers d’un atelier de formation. Les porteurs du projet pour l’occasion ont choisi d’instruire les hommes de média sur les Droits économiques sociaux et culturels (DESC).
Les sous-thèmes abordés ont permis aux différents conférenciers de passer en revue les droits relatifs à l’éducation, la santé, la nourriture suffisante et le logement décent. Bakary Gbané, l’un des conférenciers parlant du droit à l’éducation a expliqué qu’il est obligatoire pour toute personne de recevoir l’éducation, qui est du reste fondamentale pour tous les peuples. C’est pourquoi a-t-il dit, « elle doit être gratuite ». Pour ce qui est du droit à la santé, l’homme a indiqué qu’il a été adopté en 1946. « L’OMS a demandé au pays de réserver 15% de son budget à la santé. La Côte d’Ivoire tourne autour de moins de 6% », a relevé Bakary Gbané. Les droits à une nourriture suffisante et à un logement décent ont été développés par Veto Guigui, membre de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho). Dans son exposé, il a expliqué que la population ivoirienne dans sa grande majorité est pauvre. En 2007 à l’en croire, 49% des Ivoiriens étaient pauvres. Toute chose qui plaçait notre pays à la 164e place sur 177 pays au monde. Autant de difficultés qui, selon lui, empêchent la population d’avoir accès à un logement décent. « Il faut que l’Etat intervienne sur le problème du droit au logement », a-t-il plaidé. Veto Guigui dans le même temps a exhorté les Ivoiriens dans leur ensemble à apprendre à connaître les textes relatifs aux droits humains. Les différentes communications se sont déroulées sous la supervision de Comoé Yao, le coordonnateur national du projet Education aux droits humains. (EDH).
Thomas Beugré