L’affaire fait grand bruit, dans la communauté malienne en Côte d’Ivoire et au Mali. Le président de la commission de l’Uemoa, Soumaïla Cissé, par ailleurs, candidat à la succession du président Amadou Toumani Touré, (ATT) selon ‘‘Mali Demain’’, serait sur la sellette. Le journal soutient que lors des assises des 27 et 28 mai de la Banque africaine de développement (Bad) à Abidjan, le candidat de l’Urd a traité ses compatriotes à l’aéroport Félix Houphouët Boigny, avec un mépris souverain. Il indique qu’il n’a aucunement daigné serrer leurs mains. Toute chose qui a fait dire à un griot, qui était dans le comité d’accueil, lorsque l’avion de ATT a atterri sur le tarmac de l’aéroport ces mots: «ATT, nous voulons que tu mettes un enfant béni à ta place en 2012. Car, ici, nous avons été témoins d’un comportement de quelqu’un qui veut être président de la République et qui n’est pas digne d’un chef. Pour nous d’ailleurs, l’homme qu’il faut pour les Maliens, c’est bien le Dr. Cheick Mobidbo Diarra. Il est mieux indiqué compte tenu de beaucoup de critères parmi lesquels le respect de nos valeurs sociétales».
Hier, le secrétaire général de l’Urd à Abidjan, Kassim Kéita, a apporté un démenti cinglant à ces «allégations» qu’il a jugées «mensongères». Elles sont, dit-il, de nature à jeter l’opprobre sur son leader. Au cours d’une conférence de presse au Plateau, il a tenu à faire la restitution des faits. A l’en croire, lorsque Soumaïla Cissé a atterri à Abidjan, une heure avant l’arrivée du chef de l’Etat malien, il a rendu les civilités à tous ses compatriotes qui étaient massés, le 26 mai, à l’aéroport. «Il a serré la main à tous ses compatriotes et au nouveau président du Haut conseil des Maliens en Côte d’Ivoire, Diawara Hamet, avant de prendre place dans le salon d’honneur où d’autres personnalités maliennes et ivoiriennes attendaient l’arrivée du président Amadou Toumani Touré. Nous sommes donc surpris devant cette information erronée et dénuées de tout fondement», martèle Kassim Kéita. Mieux, a-t-il poursuivi, ses compatriotes lui ont servi un bain de foule et il a été fortement ovationné. Les Maliens ont scandé: «Président, président, président». Les propos du secrétaire général de l’Urd sont appuyés par le président des griots maliens de Côte d’Ivoire, Makan Koné.
«Il y avait ce jour-là, à l’aéroport deux griots dont moi-même et Badiougou Camara. Ce dernier m’a demandé de chanter les louanges de Soumaïla Cissé pour tous les bienfaits à son endroit lorsqu’il s’était rendu au Burkina-Faso. Ce que j’ai fait lorsque l’avion de Soumaïla Cissé s’est posé. De l’échelle de coupée jusqu’au salon d’honneur, je lui ai rendu hommage. J’ai été le seul griot de nous deux qui ai eu un contact direct avec lui. Dire qu’un troisième était là et qu’il a tenu de tels propos relève de la manipulation et de la calomnie. C’est de la haine et de la calomnie», soutient le chef des griots maliens de Côte d’Ivoire.
Cet acteur de l’accueil poursuit et clame avec fierté que grâce à lui nombre de ses compatriotes ont pu, heureux, serrer la main du candidat de l’Urd. «Ils me l’ont témoigné au téléphone», a-t-il réaffirmé satisfait devant les journalistes.
K. Marras. D
Hier, le secrétaire général de l’Urd à Abidjan, Kassim Kéita, a apporté un démenti cinglant à ces «allégations» qu’il a jugées «mensongères». Elles sont, dit-il, de nature à jeter l’opprobre sur son leader. Au cours d’une conférence de presse au Plateau, il a tenu à faire la restitution des faits. A l’en croire, lorsque Soumaïla Cissé a atterri à Abidjan, une heure avant l’arrivée du chef de l’Etat malien, il a rendu les civilités à tous ses compatriotes qui étaient massés, le 26 mai, à l’aéroport. «Il a serré la main à tous ses compatriotes et au nouveau président du Haut conseil des Maliens en Côte d’Ivoire, Diawara Hamet, avant de prendre place dans le salon d’honneur où d’autres personnalités maliennes et ivoiriennes attendaient l’arrivée du président Amadou Toumani Touré. Nous sommes donc surpris devant cette information erronée et dénuées de tout fondement», martèle Kassim Kéita. Mieux, a-t-il poursuivi, ses compatriotes lui ont servi un bain de foule et il a été fortement ovationné. Les Maliens ont scandé: «Président, président, président». Les propos du secrétaire général de l’Urd sont appuyés par le président des griots maliens de Côte d’Ivoire, Makan Koné.
«Il y avait ce jour-là, à l’aéroport deux griots dont moi-même et Badiougou Camara. Ce dernier m’a demandé de chanter les louanges de Soumaïla Cissé pour tous les bienfaits à son endroit lorsqu’il s’était rendu au Burkina-Faso. Ce que j’ai fait lorsque l’avion de Soumaïla Cissé s’est posé. De l’échelle de coupée jusqu’au salon d’honneur, je lui ai rendu hommage. J’ai été le seul griot de nous deux qui ai eu un contact direct avec lui. Dire qu’un troisième était là et qu’il a tenu de tels propos relève de la manipulation et de la calomnie. C’est de la haine et de la calomnie», soutient le chef des griots maliens de Côte d’Ivoire.
Cet acteur de l’accueil poursuit et clame avec fierté que grâce à lui nombre de ses compatriotes ont pu, heureux, serrer la main du candidat de l’Urd. «Ils me l’ont témoigné au téléphone», a-t-il réaffirmé satisfait devant les journalistes.
K. Marras. D