La torture désigne les douleurs ou souffrances aiguës, physiques ou mentales, infligées intentionnellement par ou avec le consentement des autorités gouvernementales dans un but précis. L’objectif de la torture est de détruire la personnalité de la victime. Elle est souvent utilisée pour punir, obtenir des informations ou des aveux, se venger d’une personne ou instaurer un sentiment de terreur et de peur au sein d’une population.
Le 26 juin 1987, la Convention contre la torture est entrée en vigueur pour lutter contre l’impunité des tortionnaires. C’est pour marquer cette date historique que l’Assemblée Générale des Nations Unies a institué en 1997 la journée internationale pour les victimes de la torture, fixée au 26 juin de chaque année.
Cette journée revêt une double importance en ce sens qu’elle permet d’une part de susciter une volonté politique des Etats dans la lutte contre la torture et aussi l’occasion de les encourager à ratifier cette Convention ainsi que son Protocole facultatif de 2002 qui prévoient des mécanismes de visites internationaux et nationaux pour empêcher la torture dans les lieux de détention. D’autre part, elle est le lieu d’apporter un soutien à toutes les personnes victimes de torture.
En ce jour où le monde entier célèbre cette journée, l’OFACI voudrait au nom de son statut de membre du réseau de l’Organisation Mondiale Contre la Torture(OMCT), apporter également son soutien à toutes les personnes victimes de tortures dans le monde.
Aussi, voudrait-elle condamner les enlèvements fréquents de jeunes filles à Abidjan en destination de la forêt du Banco. D’après le témoignage des filles rescapées, certaines étaient tuées et des parties de leurs corps retranchées, ceci pour être l’objet de sacrifices. Quelques propos recueillis d’une d’entre elles en disent plus : «Elles partaient en pleurs et ne revenaient jamais. J’imagine le pire pour ces filles. Ma crainte est d’autant plus grande quand j’entends deux de nos gardes murmurer le mot ‘’sacrifice’’ », (source : Allo Police n°042 du 14 au 20 juin 2010). L’OFACI par ailleurs, dénonce les nombreux cas de maltraitance des filles de maisons dont elle est saisie en longueur de journée.
Elle invite donc les autorités politiques et administratives Ivoiriennes à prendre toutes les mesures idoines pour interdire et punir de tels actes sur l’étendue du territoire. L’OFACI estime qu’aucune raison ne doit justifier la torture. C’est pourquoi, elle demande aux autorités Ivoiriennes de prendre leurs responsabilités au regard des différents engagements internationaux et nationaux qui les lient en vue d’assurer un bien être à toute la population.
Fait à Abidjan le 26 juin 2010
La Présidente Nationale
SANGARE Namizata
Le 26 juin 1987, la Convention contre la torture est entrée en vigueur pour lutter contre l’impunité des tortionnaires. C’est pour marquer cette date historique que l’Assemblée Générale des Nations Unies a institué en 1997 la journée internationale pour les victimes de la torture, fixée au 26 juin de chaque année.
Cette journée revêt une double importance en ce sens qu’elle permet d’une part de susciter une volonté politique des Etats dans la lutte contre la torture et aussi l’occasion de les encourager à ratifier cette Convention ainsi que son Protocole facultatif de 2002 qui prévoient des mécanismes de visites internationaux et nationaux pour empêcher la torture dans les lieux de détention. D’autre part, elle est le lieu d’apporter un soutien à toutes les personnes victimes de torture.
En ce jour où le monde entier célèbre cette journée, l’OFACI voudrait au nom de son statut de membre du réseau de l’Organisation Mondiale Contre la Torture(OMCT), apporter également son soutien à toutes les personnes victimes de tortures dans le monde.
Aussi, voudrait-elle condamner les enlèvements fréquents de jeunes filles à Abidjan en destination de la forêt du Banco. D’après le témoignage des filles rescapées, certaines étaient tuées et des parties de leurs corps retranchées, ceci pour être l’objet de sacrifices. Quelques propos recueillis d’une d’entre elles en disent plus : «Elles partaient en pleurs et ne revenaient jamais. J’imagine le pire pour ces filles. Ma crainte est d’autant plus grande quand j’entends deux de nos gardes murmurer le mot ‘’sacrifice’’ », (source : Allo Police n°042 du 14 au 20 juin 2010). L’OFACI par ailleurs, dénonce les nombreux cas de maltraitance des filles de maisons dont elle est saisie en longueur de journée.
Elle invite donc les autorités politiques et administratives Ivoiriennes à prendre toutes les mesures idoines pour interdire et punir de tels actes sur l’étendue du territoire. L’OFACI estime qu’aucune raison ne doit justifier la torture. C’est pourquoi, elle demande aux autorités Ivoiriennes de prendre leurs responsabilités au regard des différents engagements internationaux et nationaux qui les lient en vue d’assurer un bien être à toute la population.
Fait à Abidjan le 26 juin 2010
La Présidente Nationale
SANGARE Namizata