Le 3ème précolloque sur le cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire s’est achevé, hier, à Gagnoa. C’est le préfet de Gagnoa, René Mohiro qui a mis un terme aux débats.
Les lampions se sont éteints, hier, sur les assises du précolloque du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Après quatre jours de discussion, les séminaristes ont mis un terme aux débats. C’est le professeur agrégé de droit, Dagbo Badjo qui a lu le rapport de synthèse. On pouvait y retenir que les thèmes abordés ont, certes, soulevé des préoccupations majeures mais des solutions ont été proposées. Au chapitre de l’agriculture, on peut noter la rupture d’avec la politique agricole extravagante. Ce qui se traduit par la modernisation, la mécanisation du secteur. Au plan environnemental, la dégradation du cadre de vie peut être freinée par une politique d’urbanisation rigoureuse. Le vice-président du comité scientifique, Aka Sahouly Félix a, pour sa part, remercié tous les participants au précolloque, avant d’inviter les Ivoiriens à prendre leur destin en main. « Si nous ne prenons pas notre destin en main, il est clair que personne ne l’assumera », prévient-il. Quant à Alphonse Kadjo Djidji, en sa qualité de vice-président de la commission nationale du cinquantenaire, il a voulu coller à l’actualité. Il a demandé une minute de silence en la mémoire des victimes des pluies diluviennes intervenues dans la capitale économique. Par la suite, il a adressé un satisfecit aux séminaristes au motif que Gagnoa est «certainement le meilleur de nos colloques. Il a abordé les questions de manière profonde et plus constructive», a reconnu l’adjoint de Pierre Kipré, lui-même absent à la cérémonie de clôture. Kadjo Djidji a dit que la clôture des assises de Gagnoa ouvre la voie pour le colloque de Yamoussoukro. Là-bas, un forum des jeunes est prévu. Les conclusions des travaux de la jeunesse seront versées aux recommandations du colloque international. «Il faut mettre les jeunes avec nous pour que la transition se fasse sans heurt», a proposé le vice-président. Le préfet de région, René Mohiro, est intervenu pour traduire la joie qu’il éprouve à recevoir le rapport de synthèse qu’il ne tardera pas à remettre au chef de l’Etat dont il est le représentant. Il a qualifié ce rapport de boussole pour les prises de décisions. Pour cela, il a promis que «les fruits de vos réflexions ne resteront pas dans les tiroirs ». Signalons que la présidente de la coopérative du vivrier, Irié Lou Colette, a offert au chef de l’Etat un sac de riz local et des vivriers.
Alain Kpapo à Gagnoa
Les lampions se sont éteints, hier, sur les assises du précolloque du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Après quatre jours de discussion, les séminaristes ont mis un terme aux débats. C’est le professeur agrégé de droit, Dagbo Badjo qui a lu le rapport de synthèse. On pouvait y retenir que les thèmes abordés ont, certes, soulevé des préoccupations majeures mais des solutions ont été proposées. Au chapitre de l’agriculture, on peut noter la rupture d’avec la politique agricole extravagante. Ce qui se traduit par la modernisation, la mécanisation du secteur. Au plan environnemental, la dégradation du cadre de vie peut être freinée par une politique d’urbanisation rigoureuse. Le vice-président du comité scientifique, Aka Sahouly Félix a, pour sa part, remercié tous les participants au précolloque, avant d’inviter les Ivoiriens à prendre leur destin en main. « Si nous ne prenons pas notre destin en main, il est clair que personne ne l’assumera », prévient-il. Quant à Alphonse Kadjo Djidji, en sa qualité de vice-président de la commission nationale du cinquantenaire, il a voulu coller à l’actualité. Il a demandé une minute de silence en la mémoire des victimes des pluies diluviennes intervenues dans la capitale économique. Par la suite, il a adressé un satisfecit aux séminaristes au motif que Gagnoa est «certainement le meilleur de nos colloques. Il a abordé les questions de manière profonde et plus constructive», a reconnu l’adjoint de Pierre Kipré, lui-même absent à la cérémonie de clôture. Kadjo Djidji a dit que la clôture des assises de Gagnoa ouvre la voie pour le colloque de Yamoussoukro. Là-bas, un forum des jeunes est prévu. Les conclusions des travaux de la jeunesse seront versées aux recommandations du colloque international. «Il faut mettre les jeunes avec nous pour que la transition se fasse sans heurt», a proposé le vice-président. Le préfet de région, René Mohiro, est intervenu pour traduire la joie qu’il éprouve à recevoir le rapport de synthèse qu’il ne tardera pas à remettre au chef de l’Etat dont il est le représentant. Il a qualifié ce rapport de boussole pour les prises de décisions. Pour cela, il a promis que «les fruits de vos réflexions ne resteront pas dans les tiroirs ». Signalons que la présidente de la coopérative du vivrier, Irié Lou Colette, a offert au chef de l’Etat un sac de riz local et des vivriers.
Alain Kpapo à Gagnoa
