Sidibé Aboubacar affirme qu’il aime toujours sa concubine même s’il s’est mal comporté à son égard. Dans la soirée du 22 juin alors qu’il attendait sa bien-aimée pour un rendez-vous galant, Aboubacar ne comprend pas pourquoi Fatim tarde à venir. «On devait se voir à 21 h au lavage (Yopougon). Je l’ai attendue jusqu’à 23 h. Elle n’est pas venue. Elle était injoignable alors je me suis rendu chez elle. On m’a dit qu’elle était sortie depuis 20 h», explique Aboubacar. Il retourne au lieu du rendez-vous. Chemin faisant, dit-il, on s’est croisés. Mais le jeune homme de 25 ans cache mal sa colère. Il se rue sur sa dulcinée et la roue de coups. Celle-ci est secourue par des passants. Fatim a eu des bobos aux lèvres. Conduit au commissariat de police du 16ème arrondissement, Aboubacar justifie son acte pour une poussée de colère et de jalousie. Mais Fatim n’entend pas les choses de cette oreille. L’affaire arrive au tribunal de Yopougon. La plaignante met beaucoup d’eau dans son vin. Elle plaide pour la relaxe de son «homme». Ce dernier, les larmes aux yeux, demande la clémence du tribunal. La juge lui donne une seconde chance en le condamnant à deux mois avec sursis.
Une sélection de Ouattara Moussa
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