L’ancien président de l’Olympique de Marseille, le premier Africain président de club européen, ne décolère pas après la Coupe du monde qui vient de s’achever en Afrique du Sud. Si ce Français d’origine sénégalaise est fier de ce que le pays de Nelson Mandela a proposé au monde entier au nom du continent noir, en revanche, Il en veut à des équipes africaines présentes à cette compétition, notamment celle de la Côte d’Ivoire. «Quand vous regardez les matches contre le Portugal et le Brésil, vous vous rendez compte qu’il y a de la place pour réaliser un bon résultat. Mais, il faut de la conviction et du dépassement de soi», note Pape Diouf, qui digère difficilement l’élimination des équipes telles que le Cameroun et la Côte d’Ivoire. «Les échecs les plus significatifs et les plus retentissants sont ceux de la Côte d’Ivoire et du Cameroun. Ces deux nations étaient très attendues. Mais elles n’ont pas répondu aux attentes», estime-t-il. Avant de toucher du doigt la cause de cet échec.
«Est-ce que la meilleure manière pour la Côte d’Ivoire était de se débarrasser de son entraîneur à un mois du Mondial et de faire appel à un autre, fût-il Eriksson? Ce dernier ne connaissait absolument rien des joueurs, de la langue, ni des coutumes du pays. Il s’est présenté comme Zorro dont les résultats ne pouvaient être que ceux qu’on a vus. Ça, c’est triste», a poursuivi l’ancien journaliste sportif et agent de joueurs, qui ne se limite pas à cette erreur des dirigeants de la Fif. En effet, pour l’ancien dirigeant de l’OM, la faute incombe surtout aux joueurs qui, selon lui, ont eu un «état d’esprit défectueux». «On a toujours des chances, même quand on joue en nombre réduit. Mais, le football recommande plusieurs aspects. Il y a la qualité de l’entraîneur, la forme dans laquelle sont les joueurs le jour du match, mais il y a surtout l’état d’esprit. C’est à ce niveau que la Côte d’Ivoire a flanché», dénonce-t-il.
Comme bien d’autres observateurs, Pape Diouf s’explique difficilement les contre-performances répétées de la sélection ivoirienne.
Paul Bagnini
«Est-ce que la meilleure manière pour la Côte d’Ivoire était de se débarrasser de son entraîneur à un mois du Mondial et de faire appel à un autre, fût-il Eriksson? Ce dernier ne connaissait absolument rien des joueurs, de la langue, ni des coutumes du pays. Il s’est présenté comme Zorro dont les résultats ne pouvaient être que ceux qu’on a vus. Ça, c’est triste», a poursuivi l’ancien journaliste sportif et agent de joueurs, qui ne se limite pas à cette erreur des dirigeants de la Fif. En effet, pour l’ancien dirigeant de l’OM, la faute incombe surtout aux joueurs qui, selon lui, ont eu un «état d’esprit défectueux». «On a toujours des chances, même quand on joue en nombre réduit. Mais, le football recommande plusieurs aspects. Il y a la qualité de l’entraîneur, la forme dans laquelle sont les joueurs le jour du match, mais il y a surtout l’état d’esprit. C’est à ce niveau que la Côte d’Ivoire a flanché», dénonce-t-il.
Comme bien d’autres observateurs, Pape Diouf s’explique difficilement les contre-performances répétées de la sélection ivoirienne.
Paul Bagnini