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Politique Publié le jeudi 29 juillet 2010 | Nord-Sud

Mamadou Koulibaly, hier, à Bassam : “Je ne suis pas déçu”

© Nord-Sud Par DR
Politique nationale - Le député Mamadou Koulibaly, président de l`Assemblée nationale de Côte d`Ivoire
Photo: Mamadou Koulibaly, député FPI
Mamadou Koulibaly n'a pas encore dit son dernier mot. Subtilement, il a remis encore le couvert, hier, au deuxième jour du séminaire organisé par sa fondation, à Grand-Bassam. Invité à prononcer une conférence sur le thème « Pourquoi faut-il encourager la propriété privée ? », le président de l'Assemblée nationale a défendu sa place de libéral dans le monde socialiste du Front populaire ivoirien, le parti dont il est le 3e vice-président. Si l'on en croit Mamadou Koulibaly, c'est parce qu'il était persuadé de donner un visage libéral au socialisme du Fpi, qu'il a rejoint Laurent Gbagbo et les autres, dans le parti de la rose. « J'étais arrivé à l'Université et on m'a dit de venir parce que le Fpi est une machine sur laquelle je pourrai m'appuyer et que mes idées peuvent trouver une application. J'ai donc été recruté en tant qu'intellectuel, avec des idées novatrices comme l'économie de marché. Le programme de gouvernement du Fpi est axé sur la solidarité, la santé et l'école gratuite… et on était tombé d'accord dessus au congrès, le programme a été adopté. Le socialisme seul est un modèle qui est difficilement applicable. Il faut donc s'orienter vers un système libéral », a relevé le conférencier qui soutient qu'il n'est guère habité par le blues, bien que son recadrage n'ait pas véritablement prospéré. « Quant à l'application de mes idées, je ne suis pas déçu. C'est le producteur des idées qui est chargé de les appliquer lui-même. Ce ne sont pas les idées applicables pour être ministre ou président. L'essentiel c'est de chercher à les appliquer », s'est-il justifié tout en expliquant le bien-fondé du socialisme dosée avec du libéralisme dont il se veut le promoteur. « Dans la propriété, privée chacun a une propriété bien précise respectée par les autres. Dans ce cas, les économies prennent leur envol parce qu'il y a une précision des droits. Ce qui n'est pas le cas dans le droit de propriété collectif. Car, on se retrouve dans un droit ou les terres appartiennent à tout le monde. Et cela a des répercutions. Quand quelque chose appartient à tout le monde, personne ne s'en occupe. La conséquence, c'est qu'il y a une dégradation de ces biens. La propriété privée est une institution qui rend l'individu responsable. Il assure les conséquences de son acte. Il bénéficie du fruit de ses efforts. La propriété privée est une condition de civisme et inséparable de la démocratie », a fait remarquer le président de la Fondation Audace Institut Afrique. Cet après-midi, il prononcera une autre conférence sur « le rôle des idées : les thinks thanks et la réforme ». Le séminaire prend fin, demain.

Marc Dossa & Emmanuelle Kanga à Grand Bassam
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