Selon toute vraisemblance, le nouveau sélectionneur national devrait être connu les prochaines heures. Après le rejet de l’option Eriksson, le sélectionneur français, Gérard Gili serait le grandissime favori de cette « bataille » qui aura duré près de deux mois. Cette fois, le président de l’Instance fédérale, Jacques Bernard Anouma devra faire preuve d’une grande lucidité afin d’éviter les erreurs du passé.
Sauf cataclysme, le nouveau patron de l’équipe nationale devrait être connu les prochaines heures. Après avoir longuement discuté avec les différents candidats à ce poste, Jacques Anouma a, semble-t-il, décidé de prendre ses responsabilités. En donnant notamment, le nom du futur entraîneur des Eléphants aux Ivoiriens les prochaines heures. Mais, déjà, une chose semble désormais sûre. C’est que ni Philippe Bernard Troussier, ni Jean-Marc Guillou, le père des Académiciens, encore moins Sven Goran Eriksson ne sera sur la liste retenue par le collaborateur du président Gbagbo. La piste Troussier, a été balayée du revers de la main par la FIF pour des raisons évidentes. Grand stratège et psychologue doublé d’une culture tactique irréprochable, Troussier, selon ses détracteurs, serait victime d’une incompatibilité d’humeur. Or, en football, seule la valeur intrinsèque d’un individu, sa rigueur, devrait prévaloir dans un quelconque choix. Mais, cela n’a pas été le cas et le
La grosse erreur de Troussier
président de l’Instance fédérale qui avait certainement un choix difficile à faire, s’est appuyé sur la grossière erreur commise naguère par le « sorcier blanc ». Celui-ci avait déclaré, des années auparavant que la Côte d’Ivoire n’a pas les moyens de le rémunérer. Et que si elle devrait le recruter comme son sélectionneur national, alors le pays devrait engager tout son budget. Pour Jacques Anouma et les siens, cette déclaration de Troussier est perçue comme un mépris souverain envers le peuple ivoirien. Et depuis lors, Anouma, revanchard, a juré d’avoir le sélectionneur français à l’usure. Aujourd’hui, le constat est que Troussier paye le prix de son outrecuidance envers les dirigeants de la FIF. Quant à Sven Eriksson, plusieurs raisons expliquent sa mise à l’écart. D’abord parce qu’il revient trop cher à l’Etat ivoirien. L’on sait en effet, que si la Côte d’Ivoire a pu s’offrir les services du sélectionneur Suédois qui a tout de même abattu un travail colossal, c’est tout simplement à cause des subventions octroyées par la FIFA. Ce qui n’est pas le cas actuellement, après la fin de la Coupe du Monde. Or, Eriksson, dit-on, exigerait de fortes sommes à l’Etat ivoirien pour demeurer à la tête de la sélection nationale. Ensuite, il tient vaille que vaille à signer un contrat de quatre (4) ans avec les Eléphants de sorte à repartir avec les pachydermes au Mondial 2014. Ces conditions, et bien d’autres encore, ont fait reculer l’Instance fédérale. Le rejet de l’option Guillou lui, est tributaire de la guéguerre à lui livrée par Roger Ouégnin, le PCA de l’ ASEC Mimosas. Depuis les brouilles entre les deux personnalités, « Columbo » a juré de ne pas faire de cadeau à Guillou en terre ivoirienne. Et pourtant, sa carte était jouable dans la mesure où c’est lui qui a formé les Académiciens qui font honneur au football ivoirien. En définitive, Anouma entend se rabattre sur Gérard Gili ou à défaut, un entraîneur local. Mais cette fois, le patron de la FIF devra éviter les erreurs du passé. Et donner aux Ivoiriens, un homme capable de révolutionner le sport roi, malheureusement victime de certaines tares congénitales.
Michel Ziki
Sauf cataclysme, le nouveau patron de l’équipe nationale devrait être connu les prochaines heures. Après avoir longuement discuté avec les différents candidats à ce poste, Jacques Anouma a, semble-t-il, décidé de prendre ses responsabilités. En donnant notamment, le nom du futur entraîneur des Eléphants aux Ivoiriens les prochaines heures. Mais, déjà, une chose semble désormais sûre. C’est que ni Philippe Bernard Troussier, ni Jean-Marc Guillou, le père des Académiciens, encore moins Sven Goran Eriksson ne sera sur la liste retenue par le collaborateur du président Gbagbo. La piste Troussier, a été balayée du revers de la main par la FIF pour des raisons évidentes. Grand stratège et psychologue doublé d’une culture tactique irréprochable, Troussier, selon ses détracteurs, serait victime d’une incompatibilité d’humeur. Or, en football, seule la valeur intrinsèque d’un individu, sa rigueur, devrait prévaloir dans un quelconque choix. Mais, cela n’a pas été le cas et le
La grosse erreur de Troussier
président de l’Instance fédérale qui avait certainement un choix difficile à faire, s’est appuyé sur la grossière erreur commise naguère par le « sorcier blanc ». Celui-ci avait déclaré, des années auparavant que la Côte d’Ivoire n’a pas les moyens de le rémunérer. Et que si elle devrait le recruter comme son sélectionneur national, alors le pays devrait engager tout son budget. Pour Jacques Anouma et les siens, cette déclaration de Troussier est perçue comme un mépris souverain envers le peuple ivoirien. Et depuis lors, Anouma, revanchard, a juré d’avoir le sélectionneur français à l’usure. Aujourd’hui, le constat est que Troussier paye le prix de son outrecuidance envers les dirigeants de la FIF. Quant à Sven Eriksson, plusieurs raisons expliquent sa mise à l’écart. D’abord parce qu’il revient trop cher à l’Etat ivoirien. L’on sait en effet, que si la Côte d’Ivoire a pu s’offrir les services du sélectionneur Suédois qui a tout de même abattu un travail colossal, c’est tout simplement à cause des subventions octroyées par la FIFA. Ce qui n’est pas le cas actuellement, après la fin de la Coupe du Monde. Or, Eriksson, dit-on, exigerait de fortes sommes à l’Etat ivoirien pour demeurer à la tête de la sélection nationale. Ensuite, il tient vaille que vaille à signer un contrat de quatre (4) ans avec les Eléphants de sorte à repartir avec les pachydermes au Mondial 2014. Ces conditions, et bien d’autres encore, ont fait reculer l’Instance fédérale. Le rejet de l’option Guillou lui, est tributaire de la guéguerre à lui livrée par Roger Ouégnin, le PCA de l’ ASEC Mimosas. Depuis les brouilles entre les deux personnalités, « Columbo » a juré de ne pas faire de cadeau à Guillou en terre ivoirienne. Et pourtant, sa carte était jouable dans la mesure où c’est lui qui a formé les Académiciens qui font honneur au football ivoirien. En définitive, Anouma entend se rabattre sur Gérard Gili ou à défaut, un entraîneur local. Mais cette fois, le patron de la FIF devra éviter les erreurs du passé. Et donner aux Ivoiriens, un homme capable de révolutionner le sport roi, malheureusement victime de certaines tares congénitales.
Michel Ziki