Expliquer d'une part, le contenu des règles et procédures applicables aux études relatives à l'impact des projets de développement sur l'environnement, et échanger d'autre part, avec l'ensemble des actions des industries extractives et recueillir leurs observations, avis et commentaires sur la nécessaire collaboration avec les institutions étatiques chargées de la préservation de l'environnement et les perspectives de réformes et d'actions complémentaires envisageables. Tout en précisant le niveau et la qualité des mesures d'accompagnement dont bénéficient les populations riveraines des sites des industries extractives. Tels sont les objectifs du séminaire sur l'impact des activités des industries extractives sur l'environnement qui s'est ouvert, hier à Grand-Bassam. Organisée par le Conseil national de l'initiative pour la transparence dans les industries extractives (Cn-Itie), cette rencontre a pour but de renforcer les capacités des responsables des sociétés exploratrices du sous-sol ivoirien en vue de parvenir à une exploitation durable des ressources. En effet, très souvent, les populations des zones d'exploitations du pétrole, du gaz, de l’or, du manganèse…ne bénéficient pas des retombées issues de ses sous-sol. Alors que celles-ci tirent d'énormes bénéfices. Plus grave, elles s'attaquent au mépris des règles établies, à l'environnement, aux us et coutumes…Et très souvent, les populations se voyant spoliées bloquent tout simplement les travaux. En organisant cette rencontre avec les responsables des différentes sociétés exploratrices et les populations riveraines, le Conseil national de l'initiative pour la transparence dans les industries extractives (Cn-Itie) veut amener les uns et les autres à jouer leur partition. C'est pourquoi à l'ouverture de cette rencontre hier, M. Koffi N'Dri, le Président de cette structure a expliqué aux responsables des différentes sociétés qui exploitent le sous-sol ivoirien, qu'il ne s'agit pas de leur jeter la pierre, mais tout simplement échanger avec eux sur leurs rôles pour une collaboration franche et saine avec les populations concernées. Pour sa part, M. Gondé Abdoulaye, Conseiller technique, représentant du ministre des eaux et forêts et de l'environnement s'est félicité de la tenue de cette rencontre. Pour lui, il s'agit de dégager des axes stratégiques de développement de la protection de l'environnement. Pendant ces trois jours, les participants auront droit à quatre communications. Ce sont : " les études d'impact environnemental des projets de développement et les mécanismes de fixation de leurs coûts ", " les inspections des installations classées et la préservation de l'environnement ", " les impacts socio-économiques des activités des industries extractives sur les populations riveraines " et " la planification du développement local durable et du bien-être des communautés riveraines des sites des industries extractives ". Il s'agit à travers ces différentes communications de comprendre de façon explicite les impacts réels de l'implantation des industries extractives, les dispositions prises pendant et après le départ des compagnies d'industries extractives.
Joseph Atoumgbré, depuis Grand-Bassam
attjoseph@yahoo.fr
Joseph Atoumgbré, depuis Grand-Bassam
attjoseph@yahoo.fr