L’entraîneur français, Gérard Gili, est à un poil de succéder à Sven-Göran Eriksson à la tête de l’encadrement technique des Eléphants. L’ex- entraîneur de l’Olympique de Marseille n’est pas le premier choix de la Fédération ivoirienne de football. Si effectivement l’instance fédérale se rabat sur lui, c’est purement par contrainte financière.
Ce n’est pas encore officiel. Mais la nouvelle enfle de jour en jour. Et laisse fortement croire que la Fédération ivoirienne de football a porté son choix sur Gérard Gili pour diriger le staff technique des Eléphants pour au moins deux ans. Vrai ou faux. Qu’à cela ne tienne. Si effectivement Jacques Anouma et ses collaborateurs ont fini par miser sur l’ancien gardien de but de l’Olympique de Marseille, c’est par contrainte. Et rien d’autre. Sinon GG n’a jamais été le premier choix de l’instance fédérale. Même s’il figurait sur la vaste liste de postulants à même de diriger le banc des Pachydermes.
Le poids de l’argent
Avec le beau visage a montré par l’équipe nationale ivoirienne à la Coupe du monde, leurs observateurs dans leur grande majorité ont reconnu la valeur technique de Sven-Göran Eriksson. Et la Fédération rêvait de conserver ce grand tacticien. Mais l’argent a fini par séparer leurs chemins. Les deux parties n’ont pas pu accorder leurs violons sur l’aspect financier. Pour rester dans une proportion à sa portée, l’instance fédérale a été obligée de se rabattre sur Gérard Gili. Pour éviter des histoires à procès dans le futur, la FIF n’a pas voulu aller au-delà de ses possibilités. Normal. Réaliste. Le choix du portefeuille peut-on dire.
Où sont passés les sponsors ?
S’il y a une sélection qui croule sous le poids des sponsors en Côte d’Ivoire, c’est bien les Eléphants. Avant chaque compétition majeure, les directeurs d’entreprises sont fiers d’exhiber les images de leurs sociétés et les coller aux Eléphants. La presse écrite, la télévision, la radio font de la publicité à la limite de la gratuité. Aujourd’hui, il est question de sortir de l’argent pour conserver un entraîneur dont les Eléphants ont grand besoin. C’est maintenant que les vrais sponsors devaient se taper la poitrine et prendre des engagements vis-à-vis de la FIF. Et lui prouver qu’ils sont des entreprises « citoyennes » comme nous avons l’habitude d’entendre. Parce qu’il ne sert à rien de se cacher et sortir de sa coquille la veille d’une CAN ou d’un Mondial pour vendre gratuitement son image.
Gili a-t-il le niveau des Eléphants ?
La valeur de Gérard Gili n’est pas mise en doute. C’est un technicien nanti d’un palmarès propre. Ancien entraîneur de l’OM, Bordeaux, Montpellier, Bastia, des Pharaons d’Egypte (1999-2000) et meilleur entraîneur France Foot (1989), Gili n’est pas nul. Il a conduit les Eléphants à la Can 2008 au Ghana par un concours malheureux de circonstances. Mais avec le niveau atteint par les Eléphants, le technicien français a-t-il les coudées franches pour diriger et avoir de l’autorité sur les Didier Drogba, Yaya Touré, Eboué Emmanuel, Zokora, Salomon Kalou, Kolo Touré et autres ? Et puis, si Gili avait vraiment convaincu la FIF, elle l’aurait gardé après la Coupe d’Afrique 2008 pour continuer l’aventure. Après lui, trois entraîneurs se sont succédé à la tête de la sélection. Ulrich Stilieke, Vahid Halilhodzic, Eriksson. Après l’équipe olympique et l’intérim à la tête des Eléphants, Gérard Gili a fait un tour en novembre 2008 à Umm Salal club dans le Golfe. Juste pour dire que le technicien français n’est pas incompétent, mais le niveau de la sélection de Côte d’Ivoire, à l’heure actuelle, est légèrement au-dessus du natif de Marseille. Mais n’allons pas vite en besogne…
Tibet Kipré
Ce n’est pas encore officiel. Mais la nouvelle enfle de jour en jour. Et laisse fortement croire que la Fédération ivoirienne de football a porté son choix sur Gérard Gili pour diriger le staff technique des Eléphants pour au moins deux ans. Vrai ou faux. Qu’à cela ne tienne. Si effectivement Jacques Anouma et ses collaborateurs ont fini par miser sur l’ancien gardien de but de l’Olympique de Marseille, c’est par contrainte. Et rien d’autre. Sinon GG n’a jamais été le premier choix de l’instance fédérale. Même s’il figurait sur la vaste liste de postulants à même de diriger le banc des Pachydermes.
Le poids de l’argent
Avec le beau visage a montré par l’équipe nationale ivoirienne à la Coupe du monde, leurs observateurs dans leur grande majorité ont reconnu la valeur technique de Sven-Göran Eriksson. Et la Fédération rêvait de conserver ce grand tacticien. Mais l’argent a fini par séparer leurs chemins. Les deux parties n’ont pas pu accorder leurs violons sur l’aspect financier. Pour rester dans une proportion à sa portée, l’instance fédérale a été obligée de se rabattre sur Gérard Gili. Pour éviter des histoires à procès dans le futur, la FIF n’a pas voulu aller au-delà de ses possibilités. Normal. Réaliste. Le choix du portefeuille peut-on dire.
Où sont passés les sponsors ?
S’il y a une sélection qui croule sous le poids des sponsors en Côte d’Ivoire, c’est bien les Eléphants. Avant chaque compétition majeure, les directeurs d’entreprises sont fiers d’exhiber les images de leurs sociétés et les coller aux Eléphants. La presse écrite, la télévision, la radio font de la publicité à la limite de la gratuité. Aujourd’hui, il est question de sortir de l’argent pour conserver un entraîneur dont les Eléphants ont grand besoin. C’est maintenant que les vrais sponsors devaient se taper la poitrine et prendre des engagements vis-à-vis de la FIF. Et lui prouver qu’ils sont des entreprises « citoyennes » comme nous avons l’habitude d’entendre. Parce qu’il ne sert à rien de se cacher et sortir de sa coquille la veille d’une CAN ou d’un Mondial pour vendre gratuitement son image.
Gili a-t-il le niveau des Eléphants ?
La valeur de Gérard Gili n’est pas mise en doute. C’est un technicien nanti d’un palmarès propre. Ancien entraîneur de l’OM, Bordeaux, Montpellier, Bastia, des Pharaons d’Egypte (1999-2000) et meilleur entraîneur France Foot (1989), Gili n’est pas nul. Il a conduit les Eléphants à la Can 2008 au Ghana par un concours malheureux de circonstances. Mais avec le niveau atteint par les Eléphants, le technicien français a-t-il les coudées franches pour diriger et avoir de l’autorité sur les Didier Drogba, Yaya Touré, Eboué Emmanuel, Zokora, Salomon Kalou, Kolo Touré et autres ? Et puis, si Gili avait vraiment convaincu la FIF, elle l’aurait gardé après la Coupe d’Afrique 2008 pour continuer l’aventure. Après lui, trois entraîneurs se sont succédé à la tête de la sélection. Ulrich Stilieke, Vahid Halilhodzic, Eriksson. Après l’équipe olympique et l’intérim à la tête des Eléphants, Gérard Gili a fait un tour en novembre 2008 à Umm Salal club dans le Golfe. Juste pour dire que le technicien français n’est pas incompétent, mais le niveau de la sélection de Côte d’Ivoire, à l’heure actuelle, est légèrement au-dessus du natif de Marseille. Mais n’allons pas vite en besogne…
Tibet Kipré