Devoir de reconnaissance. Devoir de mémoire. Ainsi pourrait se résumer l’album intitulé hommage à Mamadou Doumbia, conçu par le musicien arrangeur béninois Michel Pineirho. C’est un témoignage de sa gratitude envers l’un des pionniers de la musique ivoirienne disparu il y a 10 ans. Cet opus de 10 titres, dont 8 des chansons inédites du défunt tels que djokadjo, kuyeto, adama dem pour ne citer que ceux-là, a été présenté mardi dernier, au Parker Place sis en zone 4, en présence des enfants du «vieux» et d’un public chaleureux. A cette occasion, Pinheiro a relaté l’histoire de sa rencontre avec l’artiste ivoirien et a aussi dit comment celui-ci avait guidé ses premiers pas dans la sphère musicale : « il a été plus qu’un père pour moi. C’est lui qui m’a incité à jouer le trombone à coulisse que je joue aujourd’hui».
Cet album, est un concentré de «rumba», de «reggae», de «ilife» et de « salsa », où l’artiste développe des thèmes tels que l’hypocrisie, la paix, le respect d’autrui. Arrangé au studio Dmb et sorti chez Musiki, cette œuvre sera bientôt disponible, afin qu’on se souvienne de Mamadou Doumbia. Pinheiro ajoute : «je veux faire découvrir la philosophie de Mamadou Doumbia, car la nouvelle génération a besoin d’apprendre les fondements de la musique. Les jeunes d’aujourd’hui ne sont plus portés sur l’apprentissage de l’agencement de notes musicales». Pour ce faire, un concert est en préparation pour le mois de décembre. L’homme veut par cet acte “ressusciter” l’artiste: «lorsqu’on ne parle plus d’un artiste disparu, c’est qu’il est mort une seconde fois.»
Sylvestre Afery (stagiaire)
Cet album, est un concentré de «rumba», de «reggae», de «ilife» et de « salsa », où l’artiste développe des thèmes tels que l’hypocrisie, la paix, le respect d’autrui. Arrangé au studio Dmb et sorti chez Musiki, cette œuvre sera bientôt disponible, afin qu’on se souvienne de Mamadou Doumbia. Pinheiro ajoute : «je veux faire découvrir la philosophie de Mamadou Doumbia, car la nouvelle génération a besoin d’apprendre les fondements de la musique. Les jeunes d’aujourd’hui ne sont plus portés sur l’apprentissage de l’agencement de notes musicales». Pour ce faire, un concert est en préparation pour le mois de décembre. L’homme veut par cet acte “ressusciter” l’artiste: «lorsqu’on ne parle plus d’un artiste disparu, c’est qu’il est mort une seconde fois.»
Sylvestre Afery (stagiaire)
