Les joueurs-cadres doivent-ils décider du choix du sélectionneur ?
Oui
Ils ont le droit de le faire. Ils ont leur mot à dire dans le choix du sélectionneur. Ils doivent être en harmonie avec le nouveau patron du banc. Et ce dernier doit savoir, qu’il peut s’appuyer sur des joueurs importants pour faire passer son message. Un entraîneur a besoin du soutien des cadres du groupe. Si ces derniers le lâchent, il perd sa mainmise sur l’équipe. Gérard Gili, qui est un entraîneur d’expérience, le sait. Et il a vite compris, que s’il n’a pas le soutien des cadres de l’équipe, sa mission est vouée à l’échec. Après réflexion, il a préféré décliner l’offre de la Fédération Ivoirienne de football. Ce sont les joueurs, qui font un entraîneur. On se souvient, qu’en 1992, avant la Coupe d’Afrique des nations, au Sénégal, la fédération ivoirienne de football avait décidé de limoger Yéo Martial au profit de Philippe Troussier, alors entraîneur de l’Asec. Les cadres de l’équipe nationale, Gadji Céli, Alain Gouaméné et bien d’autres ont dit non au choix du « Sorcier blanc ». Ils ont fait bloc pour le maintien de Yéo Martial et, on connaît la suite.
Sanou A
Non
Je crois que ce n’est pas leur affaire. Ils n’ont absolument rien à voir dans cette affaire. Le choix d’un sélectionneur est du ressort de la Fédération. C’est elle qui choisit en fonction d’un certain nombre de critères et selon ses objectifs. L’entraîneur désigné choisit ses joueurs en fonction de sa philosophie, de l’organisation de jeu, qu’il veut mettre en place. Et il dessine son équipe en fonction des caractéristiques des joueurs, qu’il possède. Il instaure un code disciplinaire, auquel ces derniers doivent se plier. Si ce sont des cadres qui décident du choix de l’entraîneur, il y a de forte chance, que ceux qui n’entreront pas dans les plans de l’entraîneur, vont chercher à pourrir l’ambiance dans le vestiaire. Un entraîneur doit bien maîtriser son vestiaire et imposer une rigueur de fer. Il ne faut pas que l’entraîneur sente, qu’il est à son poste grâce à l’appui ou au soutien des cadres de l’équipe. C’est une situation qui fragilise un entraîneur. S’il n’a pas un caractère fort, il sera pris en otage par ces cadres-là.
Choilio Diomandé
Oui
Ils ont le droit de le faire. Ils ont leur mot à dire dans le choix du sélectionneur. Ils doivent être en harmonie avec le nouveau patron du banc. Et ce dernier doit savoir, qu’il peut s’appuyer sur des joueurs importants pour faire passer son message. Un entraîneur a besoin du soutien des cadres du groupe. Si ces derniers le lâchent, il perd sa mainmise sur l’équipe. Gérard Gili, qui est un entraîneur d’expérience, le sait. Et il a vite compris, que s’il n’a pas le soutien des cadres de l’équipe, sa mission est vouée à l’échec. Après réflexion, il a préféré décliner l’offre de la Fédération Ivoirienne de football. Ce sont les joueurs, qui font un entraîneur. On se souvient, qu’en 1992, avant la Coupe d’Afrique des nations, au Sénégal, la fédération ivoirienne de football avait décidé de limoger Yéo Martial au profit de Philippe Troussier, alors entraîneur de l’Asec. Les cadres de l’équipe nationale, Gadji Céli, Alain Gouaméné et bien d’autres ont dit non au choix du « Sorcier blanc ». Ils ont fait bloc pour le maintien de Yéo Martial et, on connaît la suite.
Sanou A
Non
Je crois que ce n’est pas leur affaire. Ils n’ont absolument rien à voir dans cette affaire. Le choix d’un sélectionneur est du ressort de la Fédération. C’est elle qui choisit en fonction d’un certain nombre de critères et selon ses objectifs. L’entraîneur désigné choisit ses joueurs en fonction de sa philosophie, de l’organisation de jeu, qu’il veut mettre en place. Et il dessine son équipe en fonction des caractéristiques des joueurs, qu’il possède. Il instaure un code disciplinaire, auquel ces derniers doivent se plier. Si ce sont des cadres qui décident du choix de l’entraîneur, il y a de forte chance, que ceux qui n’entreront pas dans les plans de l’entraîneur, vont chercher à pourrir l’ambiance dans le vestiaire. Un entraîneur doit bien maîtriser son vestiaire et imposer une rigueur de fer. Il ne faut pas que l’entraîneur sente, qu’il est à son poste grâce à l’appui ou au soutien des cadres de l’équipe. C’est une situation qui fragilise un entraîneur. S’il n’a pas un caractère fort, il sera pris en otage par ces cadres-là.
Choilio Diomandé
