Le nouveau sélectionneur des Eléphants de Côte d’Ivoire, Zahoui François, sera finalement présenté à la presse samedi par Jacques Anouma, président de la Fédération ivoirienne de football, et non vendredi comme initialement prévu. Un nouveau communiqué à cet effet est tombé hier aux environs de 11 heures. L’évènement aura lieu au siège de la FIF à Treichville. L’ancien international ivoirien est bien connu de ses compatriotes. On va le présenter dans son nouvel habit d’entraîneur. On le sait, il a signé pour deux ans. Ces deux ans correspondent au temps des éliminatoires et de la phase finale de la CAN 2012 qui va se dérouler simultanément au Gabon et en Guinée équatoriale. En clair, il a été appelé pour qualifier les Eléphants et surtout remporter la coupe d’Afrique.
Beaucoup d’Ivoiriens se demandent s’il en a les qualités ? La première réponse est que tant qu’on ne met pas une personne à l’épreuve, on ne sait jamais de quoi elle est capable. Deuxième réponse, on ne peut pas nommer un entraîneur à la tête des Eléphants sans avoir un certain nombre d’informations sur lui, notamment son passé, ses diplômes et son expérience. Troisième élément de réponse, Zahoui François connaît l’environnement des Eléphants, parce que c’est un Ivoirien. Lui-même a été professionnel. Il ne vient pas dans un monde inconnu. Quatrième réponse, il faut tenter l’expérience de 1992. C’est un Ivoirien, en la personne de Yéo Martial qui conduisait le bateau ivoire. On connaît le résultat. L’Egypte a déjà remporté 6 fois la CAN. La plupart de ses entraîneurs sont des Egyptiens. Pourquoi doit-on s’entêter à prendre toujours des expatriés qui coûtent énormément cher et qui ne nous donnent pas forcément satisfaction ? Dans le contexte actuel où le pays traverse une crise économique aiguë du fait de la guerre, il serait inconcevable qu’on prenne un entraîneur dont le salaire mensuel va avoisiner une centaine de millions sans compter son staff. Des Ivoiriens diront que pendant qu’ils sont sans emploi et qu’ils ont faim, l’Etat gaspille à surpayer un entraîneur de foot. Avec Zahoui François, ce ne sera certes pas cadeau. Mais on peut minimiser le coût en lui offrant toutes les commodités de travail comme s’il s’agissait d’un expatrié. Il mérite certainement le salaire d’un entraîneur européen, mais le patriotisme va aussi jouer dans la balance, vu la situation du pays.
Ephrem Touboui ephremtouboui@hotmail.fr
Beaucoup d’Ivoiriens se demandent s’il en a les qualités ? La première réponse est que tant qu’on ne met pas une personne à l’épreuve, on ne sait jamais de quoi elle est capable. Deuxième réponse, on ne peut pas nommer un entraîneur à la tête des Eléphants sans avoir un certain nombre d’informations sur lui, notamment son passé, ses diplômes et son expérience. Troisième élément de réponse, Zahoui François connaît l’environnement des Eléphants, parce que c’est un Ivoirien. Lui-même a été professionnel. Il ne vient pas dans un monde inconnu. Quatrième réponse, il faut tenter l’expérience de 1992. C’est un Ivoirien, en la personne de Yéo Martial qui conduisait le bateau ivoire. On connaît le résultat. L’Egypte a déjà remporté 6 fois la CAN. La plupart de ses entraîneurs sont des Egyptiens. Pourquoi doit-on s’entêter à prendre toujours des expatriés qui coûtent énormément cher et qui ne nous donnent pas forcément satisfaction ? Dans le contexte actuel où le pays traverse une crise économique aiguë du fait de la guerre, il serait inconcevable qu’on prenne un entraîneur dont le salaire mensuel va avoisiner une centaine de millions sans compter son staff. Des Ivoiriens diront que pendant qu’ils sont sans emploi et qu’ils ont faim, l’Etat gaspille à surpayer un entraîneur de foot. Avec Zahoui François, ce ne sera certes pas cadeau. Mais on peut minimiser le coût en lui offrant toutes les commodités de travail comme s’il s’agissait d’un expatrié. Il mérite certainement le salaire d’un entraîneur européen, mais le patriotisme va aussi jouer dans la balance, vu la situation du pays.
Ephrem Touboui ephremtouboui@hotmail.fr
