Didiga ! Didiga ! Maintenant que les clameurs se sont tues. La séparation sera de toute évidence très difficile. Un rendez-vous d’émotions ce matin sur le parvis de la Paroisse Sainte Famille de la Riviera II.
Le professeur Guédé Guina va retrouver sa famille, ses compagnons de lutte, sa famille politique, ses amis, ses ex-étudiants, etc., qu’il a quittés un 4 août 2009 à Daloa, une cité qu’il a tant aimée et dirigée.
Ce solide gaillard à l’humour caustique, aujourd’hui couché, aura été de tous les combats du processus démocratique. Il nourrissait un idéal de justice, de bonheur partagé et surtout croyait en un homme : le président Alassane Dramane Ouattara pour sortir ce pays des profondeurs de la misère et de l’obscurantisme. Secrétaire national chargé de la Défense et de la Sécurité, l’homme a fait front.
Bien que miné par la maladie, il avait activement participé à la tournée politique de son leader en 2009 à Daloa. Mais il ne verra pas le bout du tunnel. Ce sont donc des camarades de lutte, meurtris par la douleur, qui vont lâcher des rafales de larmes pour accompagner le combattant.
Le baobab
Dans le monde scientifique, il restera un homme respecté. Son savoir et son savoir-faire transcendaient les frontières nationales. Un scientifique passionné.
Professeur titulaire de Biochimie et de Pharmacologie à l’Université de Cocody. A ce titre, il dirigeait le laboratoire de pharmacologie moléculaire et de biochimie à l’UFR de Biosciences moléculaire (Université de Cocody). Ce lieu était sa seconde maison. Il y a invité ses amis et ceux qu’il admirait.
Dans la même période, il a présidé le conseil de publication d’Afrique Biomédicale et écrit des pages glorieuses de la société Savante Afrique biomédicale en sa qualité de président. Ces efforts lui ont valu la reconnaissance aussi bien nationale qu’internationale. Il a été fait Commandeur de l’ordre du mérite de l’éducation nationale de Côte d’Ivoire et Chevalier du mérite des Palmes académiques de la République française. Des distinctions bien méritées. Au tableau de chasse des distinctions, citons deux : Prix de la meilleure recherche sur les anti-infectieux à POTCHEFROMM (1996, Afrique du Sud) et Prix de la meilleure équipe de recherche sur les antiretroviraux à DURBAN (1999, Afrique du Sud).
C’est cet homme multidimensionnel et au parcours politique et scientifique riche qui s’en va. Un vaillant combattant.
Il va nous manquer.
Coulibaly Brahima
Le professeur Guédé Guina va retrouver sa famille, ses compagnons de lutte, sa famille politique, ses amis, ses ex-étudiants, etc., qu’il a quittés un 4 août 2009 à Daloa, une cité qu’il a tant aimée et dirigée.
Ce solide gaillard à l’humour caustique, aujourd’hui couché, aura été de tous les combats du processus démocratique. Il nourrissait un idéal de justice, de bonheur partagé et surtout croyait en un homme : le président Alassane Dramane Ouattara pour sortir ce pays des profondeurs de la misère et de l’obscurantisme. Secrétaire national chargé de la Défense et de la Sécurité, l’homme a fait front.
Bien que miné par la maladie, il avait activement participé à la tournée politique de son leader en 2009 à Daloa. Mais il ne verra pas le bout du tunnel. Ce sont donc des camarades de lutte, meurtris par la douleur, qui vont lâcher des rafales de larmes pour accompagner le combattant.
Le baobab
Dans le monde scientifique, il restera un homme respecté. Son savoir et son savoir-faire transcendaient les frontières nationales. Un scientifique passionné.
Professeur titulaire de Biochimie et de Pharmacologie à l’Université de Cocody. A ce titre, il dirigeait le laboratoire de pharmacologie moléculaire et de biochimie à l’UFR de Biosciences moléculaire (Université de Cocody). Ce lieu était sa seconde maison. Il y a invité ses amis et ceux qu’il admirait.
Dans la même période, il a présidé le conseil de publication d’Afrique Biomédicale et écrit des pages glorieuses de la société Savante Afrique biomédicale en sa qualité de président. Ces efforts lui ont valu la reconnaissance aussi bien nationale qu’internationale. Il a été fait Commandeur de l’ordre du mérite de l’éducation nationale de Côte d’Ivoire et Chevalier du mérite des Palmes académiques de la République française. Des distinctions bien méritées. Au tableau de chasse des distinctions, citons deux : Prix de la meilleure recherche sur les anti-infectieux à POTCHEFROMM (1996, Afrique du Sud) et Prix de la meilleure équipe de recherche sur les antiretroviraux à DURBAN (1999, Afrique du Sud).
C’est cet homme multidimensionnel et au parcours politique et scientifique riche qui s’en va. Un vaillant combattant.
Il va nous manquer.
Coulibaly Brahima
