Le président de la commission électorale de Guinée a été condamné jeudi à un an de prison à la suite de plaintes sur le déroulement du premier tour de l'élection présidentielle, a-t-on appris de source politique.
Son adjoint chargé de la planification a également été condamné. Ce verdict accentue la tension à l'approche du deuxième tour de l'élection, le 19 septembre.
La condamnation de Ben Sekou Sylla et d'El Hadj Boubacar Diallo n'a pu être confirmée dans l'immédiat auprès de l'appareil judiciaire. On ignore également avec précision la nature des charges qui pesaient contre eux.
Mais l'entourage d'Alpha Condé, candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) à l'origine de la plainte, a souligné que ce verdict était "parfaitement normal", selon l'expression d'un des porte-paroles du candidat.
Alpha Condé, arrivé en deuxième position du premier tour, le 27 juin, avec 18,25% des voix, sera opposé au second tour à l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, crédité de 43,69% des voix.
Un porte-parole de ce dernier a confirmé la condamnation des deux responsables de la commission électorale.
Le scrutin est censé permettre le retour d'un régime civil en Guinée, gouvernée par une junte militaire après le coup d'Etat qui a suivi la mort de Lansana Conté en décembre 2008.
Saliou Samb, Henri-Pierre André pour le service français
Son adjoint chargé de la planification a également été condamné. Ce verdict accentue la tension à l'approche du deuxième tour de l'élection, le 19 septembre.
La condamnation de Ben Sekou Sylla et d'El Hadj Boubacar Diallo n'a pu être confirmée dans l'immédiat auprès de l'appareil judiciaire. On ignore également avec précision la nature des charges qui pesaient contre eux.
Mais l'entourage d'Alpha Condé, candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) à l'origine de la plainte, a souligné que ce verdict était "parfaitement normal", selon l'expression d'un des porte-paroles du candidat.
Alpha Condé, arrivé en deuxième position du premier tour, le 27 juin, avec 18,25% des voix, sera opposé au second tour à l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, crédité de 43,69% des voix.
Un porte-parole de ce dernier a confirmé la condamnation des deux responsables de la commission électorale.
Le scrutin est censé permettre le retour d'un régime civil en Guinée, gouvernée par une junte militaire après le coup d'Etat qui a suivi la mort de Lansana Conté en décembre 2008.
Saliou Samb, Henri-Pierre André pour le service français