La Fédération ivoirienne de karaté do et disciplines associées(Fikda) a fixé la date de l’assemblée générale élective de fin de mandat de son président au 21 novembre. Une partie de ses mandats s’opposent à cette date. Et chaque partie est arcboutée sur sa position. Une vraie menace plane sur cette assise.
Ça sent le roussi à la Fédération ivoirienne de karaté do et disciplines associées(Fikda). De gros nuages planent sur la prochaine assemblée générale élective de cette fédération. Une assemblée générale ordinaire tenue le 7 mars 2010 place l’élection du futur président de la Fikda le 21 novembre. Des dispositions ont même déjà été prises dans cette optique par le secrétaire général de la fédé, Taï Réné. Le dépôt des candidatures s’ouvre le 25 octobre pour prendre fin le 7 novembre à minuit. Les candidats retenus seront connus le 9 novembre et les campagnes débutent à la même date pour prendre fin le 20 novembre à minuit. Ce processus débouche sur l’assemblée générale élective à proprement parler le 21 novembre. Assise dont le lieu de la tenue sera connu au plus tard le 5 novembre. Une grosse partie de la famille du karaté ne voit pas et n’entend pas les choses de cette oreille. Et elle tempête depuis quelques semaines déjà. Les deux conférences de presse organisées à cet effet l’attestent. Me M’benion Joseph, président de l’Aikash, Me Baï Patrice, expert du sankudo kakaï karaté do et leurs membres décrient depuis un moment la date du 21 novembre retenue pour l’Age et l’assemblée générale ordinaire de Grand Bassam qu’ils qualifient d’illégale conformément aux textes en vigueur. « Yaï Vincent veut prendre le karaté ivoirien en otage. C’est un faussaire. Il a fait du faux et usage de faux en tenant une assemblée générale ordinaire avec ses amis à Bassam à une date qui n’existe pas dans le calendrier grégorien. Il a fait signer des personnes qui n’y étaient pas. On va le poursuivre en justice et il va répondre de ses actes », a martelé Gogo Stéphane, CN 1er dan. « Tous ceux qui parlent ne sont pas qualifiés pour le faire. De quoi parlent-ils ? Tous les clubs ont été invités à cette AG ordinaire.
Tout le monde a approuvé la date du 21 novembre. Elle n’a été imposée à personne. La seule personne qui n’était pas d’accord, c’est Akpro Lath. Je ne comprends donc pas pourquoi les gens font du boucan. Il n’y a pas de bon sens dans ce qu’il s font. Le bon sens voudrait que ceux qui parlent écrivent à la fédération pour demander qu’ils souhaitent un amendement des textes.
C’est possible dans la discussion. On organise une autre AGO ou extraordinaire même pour voir ce qu’il y a lieu de faire. Mais pas de cette façon. Me Baï a fait du bon boulot en organisant un stage international à Abidjan, il peut s’appuyer sur ça pour faire sa campagne au lieu de financer des conférences de presse », estime Taï Réné, secrétaire général de la Fikda. Le bureau fédéral se voit en phase avec les textes en vigueur, les membres de l’Aikash pensent le contraire. Mais que disent les textes quant à la date des élections ? L’article 39 des textes de la Fédération stipule: ‘’L’Assemblée générale élective doit se tenir dans le courant du dernier trimestre de la dernière année du mandat venant à expiration. Le nouveau président élu prend fonction dès le premier janvier de l’année suivant la fin du mandat écoulé.’’ A apprécier. L’autre problème qui fait jaser et qui est décrié par la « gauche » est le mode de vote. Elle veut un vote à « un club, une voix ». « Rien n’a changé. A la dernière AGO, les clubs n’ont pas amendé les textes, donc on part à l’assemblée élective sur cette base », précise le Sg, Taï Réné. Une fédération sûre d’elle et une « gauche » qui n’est pas prête à lâcher prise. Un bras de fer par presse interposée. Ça sent la crise. Les karatékas pénétrés par l’esprit Bubo comme l’écrit Me Galaty Ferdinand, 5ème Dan, vont-ils aller en AGE sans un consensus préalable ? L’élection de Me Yaï Vincent en 2006 s’est faite dans du bruit, celle du futur président va-telle se dérouler dans les mêmes conditions ? Et l’esprit Budo dans tout ça ?
Tibet Kipré
Ça sent le roussi à la Fédération ivoirienne de karaté do et disciplines associées(Fikda). De gros nuages planent sur la prochaine assemblée générale élective de cette fédération. Une assemblée générale ordinaire tenue le 7 mars 2010 place l’élection du futur président de la Fikda le 21 novembre. Des dispositions ont même déjà été prises dans cette optique par le secrétaire général de la fédé, Taï Réné. Le dépôt des candidatures s’ouvre le 25 octobre pour prendre fin le 7 novembre à minuit. Les candidats retenus seront connus le 9 novembre et les campagnes débutent à la même date pour prendre fin le 20 novembre à minuit. Ce processus débouche sur l’assemblée générale élective à proprement parler le 21 novembre. Assise dont le lieu de la tenue sera connu au plus tard le 5 novembre. Une grosse partie de la famille du karaté ne voit pas et n’entend pas les choses de cette oreille. Et elle tempête depuis quelques semaines déjà. Les deux conférences de presse organisées à cet effet l’attestent. Me M’benion Joseph, président de l’Aikash, Me Baï Patrice, expert du sankudo kakaï karaté do et leurs membres décrient depuis un moment la date du 21 novembre retenue pour l’Age et l’assemblée générale ordinaire de Grand Bassam qu’ils qualifient d’illégale conformément aux textes en vigueur. « Yaï Vincent veut prendre le karaté ivoirien en otage. C’est un faussaire. Il a fait du faux et usage de faux en tenant une assemblée générale ordinaire avec ses amis à Bassam à une date qui n’existe pas dans le calendrier grégorien. Il a fait signer des personnes qui n’y étaient pas. On va le poursuivre en justice et il va répondre de ses actes », a martelé Gogo Stéphane, CN 1er dan. « Tous ceux qui parlent ne sont pas qualifiés pour le faire. De quoi parlent-ils ? Tous les clubs ont été invités à cette AG ordinaire.
Tout le monde a approuvé la date du 21 novembre. Elle n’a été imposée à personne. La seule personne qui n’était pas d’accord, c’est Akpro Lath. Je ne comprends donc pas pourquoi les gens font du boucan. Il n’y a pas de bon sens dans ce qu’il s font. Le bon sens voudrait que ceux qui parlent écrivent à la fédération pour demander qu’ils souhaitent un amendement des textes.
C’est possible dans la discussion. On organise une autre AGO ou extraordinaire même pour voir ce qu’il y a lieu de faire. Mais pas de cette façon. Me Baï a fait du bon boulot en organisant un stage international à Abidjan, il peut s’appuyer sur ça pour faire sa campagne au lieu de financer des conférences de presse », estime Taï Réné, secrétaire général de la Fikda. Le bureau fédéral se voit en phase avec les textes en vigueur, les membres de l’Aikash pensent le contraire. Mais que disent les textes quant à la date des élections ? L’article 39 des textes de la Fédération stipule: ‘’L’Assemblée générale élective doit se tenir dans le courant du dernier trimestre de la dernière année du mandat venant à expiration. Le nouveau président élu prend fonction dès le premier janvier de l’année suivant la fin du mandat écoulé.’’ A apprécier. L’autre problème qui fait jaser et qui est décrié par la « gauche » est le mode de vote. Elle veut un vote à « un club, une voix ». « Rien n’a changé. A la dernière AGO, les clubs n’ont pas amendé les textes, donc on part à l’assemblée élective sur cette base », précise le Sg, Taï Réné. Une fédération sûre d’elle et une « gauche » qui n’est pas prête à lâcher prise. Un bras de fer par presse interposée. Ça sent la crise. Les karatékas pénétrés par l’esprit Bubo comme l’écrit Me Galaty Ferdinand, 5ème Dan, vont-ils aller en AGE sans un consensus préalable ? L’élection de Me Yaï Vincent en 2006 s’est faite dans du bruit, celle du futur président va-telle se dérouler dans les mêmes conditions ? Et l’esprit Budo dans tout ça ?
Tibet Kipré