L’auditorium de la Crrae-Uemoa abrite depuis hier, la deuxième édition de African économic forum. Placé sous le patronage effectif de M. Zady Kessy Marcel, Pca du groupe Sodeci /Cie, le thème retenu cette année est : "Place, responsabilité et engagement des ménages dans le développement économique et social en Afrique : état des lieux et perspectives". Une initiative de la structure Zmk management et développement. A l`ouverture des travaux, Sem Okamura Youshifuni, l`Ambassadeur du Japon en Côte d`Ivoire, a instruit l`assistance sur l`expérience de son pays où tout était à refaire, après les bombardements de Nagasaki et Yro-shima pendant la deuxième guerre mondiale. Tout en félicitant les organisateurs de ce forum, le diplomate nippon a indiqué d`emblée que le Japon qui n` a pas de gros gisements miniers est moins riche que la Côte d`Ivoire. "Si le Japon qui est pauvre a pu se développer, après la seconde guerre mondiale, c`est grâce à ses ressources humaines de qualité. La croissance est devenue une réalité grâce au travail. C`est à partir de notre volonté de travailler que nous sommes devenus une puissance économique. Par ailleurs, les ménages ont mis l`accent sur des priorités à l`indépendance, le taux de la Taxe à valeur ajoutée est depuis fixé à 5%", a-t-il dit. Non sans préciser que dans la réforme, les richesses des milliardaires ont été récupérées et dans la réforme agraire, les conglomérats ont été démantelés. Poursuivant, il a invité les Ivoiriens au travail sans relâche. Car, "après le 31 octobre prochain, la Côte d`Ivoire engagera des chantiers importants et sortir du dysfonctionnement actuel le Japon qui a toujours été aux côtés de la Côte d`Ivoire, va vous aider", a dit l`ambassadeur. Pour sa part, Madame Djédji Konan Flore, Directeur général de la Compagnie ivoirienne d`électricité (Cie) a axé sa communication sur le sous thème : "Femme, responsabilités professionnelles et familiales". Partant du rôle de la femme au foyer d`une manière générale par le passé, Mme Djédji Flore a dit qu`en Côte d`Ivoire, il y a eu une réelle volonté politique de la part des autorités ivoiriennes, à travers la vulgarisation de la scolarisation de la femme. "Sur le plan matrimonial, l`homme reste le maitre absolu. La loi de 1964 qui a été révisée en 1983 portant code du mariage a levé les obstacles sur la responsabilité de la femme. En dépit de ces avancées, selon une étude de l`Institut national de la Statistique en 1998, il y avait 31% de femmes salariées dans notre pays. Ce qui est loin de la parité voulue par l`Onu. Aujourd`hui, les femmes jouent un rôle de responsabilité de premier plan en entreprise. Toutefois, elles doivent pouvoir s`organiser pour concilier vie familiale et vie professionnelle", a dit en substance le Dg de la Cie.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
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