La DTN va-t-elle exploser ?
Le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, et la Direction technique nationale(DTN) ne sont plus sur la même longueur d’onde. Le patron du football national n’est pas satisfait du travail de cette structure qui, elle, ne voit pas les choses de cette façon. Et si la DTN allait vers l’implosion ?
On peut l’affirmer sans risque de se tromper. Les jours de la Direction technique nationale de football(Dtn) dirigée depuis Yéo Paul Martial sont comptés. Le président de la Fédération ivoirienne de football(Fif), Jacques Anouma, n’est pas satisfait du travail effectué jusque-là par cette structure. Et il ne s’en cache pas. « En toute honnêteté, et je l’ai déjà dit, la direction technique nationale actuelle n’a pas fait son travail comme je le souhaitais. Je ne suis pas content de cette structure. Cela fait deux ans que le championnat des jeunes s’est arrêté. J’en ai décidé ainsi parce que l’orientation qu’on y donne ne me sied pas et la politique de développement de ces compétitions n’est pas clairement définie. D’ailleurs les présidents de clubs se plaignent sans cesse de la Dtn. Elle fait plus de formation que de développement. Elle n’a jamais rien proposé pour relancer le football du territoire national ». Doit-on croire que ce constat du président de la Fif est la matérialisation de l’échec de la maison dirigée par Yéo Martial depuis maintenant huit ans ? A partir de là, doit-on ou peut-on déduire que la Dtn s’est détournée de son objectif principal qui est de penser, de concevoir le développement du football national et d’en faire la proposition à la l’instance fédérale ? La position d’un membre de cette structure est sans équivoque. « Ce que le président dit ne nous engage en rien. Pour lui, il faut absolument changer la Dtn. Il a déjà tenté plusieurs démarches dans ce sens. Cela parce qu’il est pris par les dirigeants de clubs qui veulent qu’on vienne entraîner leurs clubs, ce n’est pas notre rôle. La Fifa l’a félicité par la qualité du travail de sa Dtn qui est la meilleure en Afrique à l’heure actuelle. La Caf a même demandé aux autres fédérations de copier le modèle ivoirien. En tout cas, nous, on est satisfait de notre travail. La Fifa donne les moyens pour organiser les compétitions de jeunes. Si ça ne se fait pas, ce n’est pas notre faute. Nous sommes sereins ». Réponse du berger à la bergère. La Fif qui veut dissoudre sa Dtn, laquelle ne se reproche rien. Dans son élan, l’instance fédérale a mandaté le président de l’Asec Mimosas, Me Roger Ouégnin, de lui faire la proposition d’une Dtn relookée. Et plus ambitieuse. Le résultat de cette consultance ne devrait plus tarder. « Roger Ouégnin est venu nous auditionner à la documentation. Lui-même était étonné du travail qu’il y a découvert. Il nous a demandé si c’est nous qui avons fait ce boulot. Pour dire que nous ne dormons pas à la Dtn ». On le voit, chaque partie est arcboutée sur sa position même si le dernier mot revient à l’employeur. Va-t-on vers la dissolution absolue de la Dtn ? Laissons le temps au temps.
Tibet Kipré
Le président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, et la Direction technique nationale(DTN) ne sont plus sur la même longueur d’onde. Le patron du football national n’est pas satisfait du travail de cette structure qui, elle, ne voit pas les choses de cette façon. Et si la DTN allait vers l’implosion ?
On peut l’affirmer sans risque de se tromper. Les jours de la Direction technique nationale de football(Dtn) dirigée depuis Yéo Paul Martial sont comptés. Le président de la Fédération ivoirienne de football(Fif), Jacques Anouma, n’est pas satisfait du travail effectué jusque-là par cette structure. Et il ne s’en cache pas. « En toute honnêteté, et je l’ai déjà dit, la direction technique nationale actuelle n’a pas fait son travail comme je le souhaitais. Je ne suis pas content de cette structure. Cela fait deux ans que le championnat des jeunes s’est arrêté. J’en ai décidé ainsi parce que l’orientation qu’on y donne ne me sied pas et la politique de développement de ces compétitions n’est pas clairement définie. D’ailleurs les présidents de clubs se plaignent sans cesse de la Dtn. Elle fait plus de formation que de développement. Elle n’a jamais rien proposé pour relancer le football du territoire national ». Doit-on croire que ce constat du président de la Fif est la matérialisation de l’échec de la maison dirigée par Yéo Martial depuis maintenant huit ans ? A partir de là, doit-on ou peut-on déduire que la Dtn s’est détournée de son objectif principal qui est de penser, de concevoir le développement du football national et d’en faire la proposition à la l’instance fédérale ? La position d’un membre de cette structure est sans équivoque. « Ce que le président dit ne nous engage en rien. Pour lui, il faut absolument changer la Dtn. Il a déjà tenté plusieurs démarches dans ce sens. Cela parce qu’il est pris par les dirigeants de clubs qui veulent qu’on vienne entraîner leurs clubs, ce n’est pas notre rôle. La Fifa l’a félicité par la qualité du travail de sa Dtn qui est la meilleure en Afrique à l’heure actuelle. La Caf a même demandé aux autres fédérations de copier le modèle ivoirien. En tout cas, nous, on est satisfait de notre travail. La Fifa donne les moyens pour organiser les compétitions de jeunes. Si ça ne se fait pas, ce n’est pas notre faute. Nous sommes sereins ». Réponse du berger à la bergère. La Fif qui veut dissoudre sa Dtn, laquelle ne se reproche rien. Dans son élan, l’instance fédérale a mandaté le président de l’Asec Mimosas, Me Roger Ouégnin, de lui faire la proposition d’une Dtn relookée. Et plus ambitieuse. Le résultat de cette consultance ne devrait plus tarder. « Roger Ouégnin est venu nous auditionner à la documentation. Lui-même était étonné du travail qu’il y a découvert. Il nous a demandé si c’est nous qui avons fait ce boulot. Pour dire que nous ne dormons pas à la Dtn ». On le voit, chaque partie est arcboutée sur sa position même si le dernier mot revient à l’employeur. Va-t-on vers la dissolution absolue de la Dtn ? Laissons le temps au temps.
Tibet Kipré
