A plus de six mois de l’assemblée générale élective de la Fédération ivoirienne de football, Réné Séré Williams s’est jeté à l’eau. Il est le premier candidat déclaré. Il a animé une conférence de presse hier, au Vallon, pour donner les raisons de sa candidature, et un pan de ce qu’il compte faire pour le football ivoirien.
Ancien gérant du Lycée moderne Gbao de San Pedro, opérateur économique dans le café cacao, président du club omnisport de San Pedro, vice-président de la Conférence des présidents de clubs, Séré René Williams, 49 ans, estime que l’heure a sonné pour lui de revoir ses ambitions à la hausse. Et pas n’importe où ! Il brigue la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fif). A plus de six mois du scrutin qui aura en mars 2011, Séré Williams sort de sa réserve. Il est le premier candidat déclaré à la course à la présidence de la Fif. Pour l’annoncer officiellement, il a prononcé une conférence de presse hier au Vallon. « Je ne suis pas candidat pour me faire connaître, car je suis dans le football depuis deux décennies. J’ai suivi Jacques Anouma dans sa campagne à l’époque. Je suis candidat parce qu’il n’est plus candidat. Il faut reconnaître qu’il a beaucoup fait notre football, mais surtout pour l’équipe nationale. Pas suffisamment pour le football local. Je ne peux pas dire que son bilan est négatif, ce serait faire preuve de mauvaise foi. Les moyens, on n’en a jamais assez ». Le patron de la Fif avait effectivement affirmé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat. Mais les circonstances pourraient l’amener à se présenter. Et si c’était le cas ? « Si Anouma se présente, je serai son adversaire. Je ne suis poussé par personne, je suis moi-même ambitieux. Ce n’est ni Kuyo, ni Eugène Diomandé encore moins Siaba Ervé qui sont derrière moi. Mais j’ai déjà le soutien d’une vingtaine de clubs. J’irai jusqu’au bout, il y a trop de personnes derrière moi que je ne veux pas décevoir », poursuit Séré. Même s’il se garde de dévoiler sa batterie, il en donne juste un aperçu. « Je viens pour relever le niveau du football local. Et mettre fin au départ massif des talents ivoiriens. Même s’ils doivent partir, il faut qu’ils jouent ici d’abord. Si je suis président, j’irai voir le nouveau président de la République pour lui demander d’aider le football. Pourquoi les partis politiques sont financés et pas le football ? » S’interroge-t-il. Celui qui arrive avec une nouvelle vision du football a brocardé la direction technique nationale et la Ligue professionnelle avant de déballer son slogan : « Donnez-moi la Fif pour que je vous donne le football ». Belle adresse de campagne. On attend la réalité sur le terrain sous peu.
Tibet Kipré
Leg : Séré Williams aux clubs : « Donnez-moi la Fif pour que je vous donne le football ».
Ancien gérant du Lycée moderne Gbao de San Pedro, opérateur économique dans le café cacao, président du club omnisport de San Pedro, vice-président de la Conférence des présidents de clubs, Séré René Williams, 49 ans, estime que l’heure a sonné pour lui de revoir ses ambitions à la hausse. Et pas n’importe où ! Il brigue la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fif). A plus de six mois du scrutin qui aura en mars 2011, Séré Williams sort de sa réserve. Il est le premier candidat déclaré à la course à la présidence de la Fif. Pour l’annoncer officiellement, il a prononcé une conférence de presse hier au Vallon. « Je ne suis pas candidat pour me faire connaître, car je suis dans le football depuis deux décennies. J’ai suivi Jacques Anouma dans sa campagne à l’époque. Je suis candidat parce qu’il n’est plus candidat. Il faut reconnaître qu’il a beaucoup fait notre football, mais surtout pour l’équipe nationale. Pas suffisamment pour le football local. Je ne peux pas dire que son bilan est négatif, ce serait faire preuve de mauvaise foi. Les moyens, on n’en a jamais assez ». Le patron de la Fif avait effectivement affirmé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat. Mais les circonstances pourraient l’amener à se présenter. Et si c’était le cas ? « Si Anouma se présente, je serai son adversaire. Je ne suis poussé par personne, je suis moi-même ambitieux. Ce n’est ni Kuyo, ni Eugène Diomandé encore moins Siaba Ervé qui sont derrière moi. Mais j’ai déjà le soutien d’une vingtaine de clubs. J’irai jusqu’au bout, il y a trop de personnes derrière moi que je ne veux pas décevoir », poursuit Séré. Même s’il se garde de dévoiler sa batterie, il en donne juste un aperçu. « Je viens pour relever le niveau du football local. Et mettre fin au départ massif des talents ivoiriens. Même s’ils doivent partir, il faut qu’ils jouent ici d’abord. Si je suis président, j’irai voir le nouveau président de la République pour lui demander d’aider le football. Pourquoi les partis politiques sont financés et pas le football ? » S’interroge-t-il. Celui qui arrive avec une nouvelle vision du football a brocardé la direction technique nationale et la Ligue professionnelle avant de déballer son slogan : « Donnez-moi la Fif pour que je vous donne le football ». Belle adresse de campagne. On attend la réalité sur le terrain sous peu.
Tibet Kipré
Leg : Séré Williams aux clubs : « Donnez-moi la Fif pour que je vous donne le football ».
