L'orientation-client, la passion, l’innovation, l'esprit d'équipe et l'intégrité. Telles étaient les cinq valeurs de la société Green Net Work à son arrivée dans la sphère du marché des télécommunications en Côte d'Ivoire. Ce cinquième opérateur avait promis batailler dur pour se faire une place dans ce secteur où la concurrence est de mise. Il avait même fait rêver les consommateurs. En effet, avec des kits à 2500 FCFA, un coût de communication à 75 FCFA, 10 numéros malins, dont 8 en intra, 1 à l'international, et 1 vers les autres réseaux, 300 minutes gratuites en intra, tout le monde avait cru à une véritable révolution de ce secteur avec Green Net Work. La preuve, le nombre des abonnés est passé de 249.448 abonnés en décembre 2008, à 442.323 abonnés en fin mars 2009, soit une progression de 1668. Seulement, voilà qu’un an après, l’entreprise semble avoir pris du plomb dans l’aile. Les abonnés dont le préfixe est 60 disent ne plus voir le grand coup qu’avait annoncé la filiale du groupe Libya Africa Investiment Portfolio (LAP). Et pourtant, son directeur général, M. Abdulbaset Y. Elazzabi, avait déclaré, lors de la présentation, qu’un « nouvel opérateur est donc né, au forceps mais il est là, l'opérateur que tous et toutes attendent depuis longtemps. Il va vous surprendre par ses offres révolutionnaires sur le marché, par ses prises de paroles, vous allez aimer cet opérateur au nom très évocateur ». La réalité est tout autre aujourd’hui sur le terrain. C’est le silence radio total. La couverture du réseau traine à se faire. ‘‘Que se passe-t-il’’, ne cessent de s’inquiéter même les abonnés. L’entreprise aurait du mal à faire face à la forte concurrence. Selon certaines informations, les responsables songeraient à prendre des mesures pour pallier les problèmes au plus pressé. Vivement qu’il en soit ainsi. Nous y reviendrons.
J.C.
J.C.