Le constat de l’ancien buteur du RC Daloa et de l’Africa sur la nouvelle génération des Lago Bailly attaquants locaux est équivoque.
Comment expliquez-vous le man?que de buteurs dans le championnat ivoirien ?
Le terme attaquant est vague. Il ne faut pas confondre avant-centre et attaquant.
Quelle différence faites-vous entre ces deux appellations ?
L’avant-centre n’a pas les qualités d’un ailier de débordement. Il n’a pas les qualités d’un milieu offensif. Il a ses qualités à lui. Il a l’instinct de buteur. Il doit avoir un bon placement et de démarrages fulgurants qui font mouche. Aujourd’hui, c’est rare de voir un tel joueur. L’attaquant, lui, a pour seule mission de mettre le ballon au fond des filets.
Que manque-t-il aux attaquants locaux ivoiriens pour franchir un pallier ?
L’avant-centre, ce sont ses coéquipiers qui le font. S’il a les qualités que j’ai citées, ses partenaires doivent le faire jouer en conséquence.
Pour vous, qui est le meilleur avant-centre local en ce moment ?
(Il cherche) C’est difficile. Il n’y a pas d’avant-centre type. Un garçon comme Kipré Tchétché, même si on dira que c’est mon poulain, a les qualités d’un avant-centre. Il lui manque encore certaines choses, disons qu’il est sur la bonne voie.
Qu’appréciez-vous chez ce garçon ?
Il a une bonne technique. Il sait éliminer en un contre un. Kipré Tchétché a aussi son physique.
Ensuite…
Le plus souvent, nos attaquants évoluent dos au but. Même le meilleur buteur actuel de notre championnat, Bakayoko Adama, ne m’impressionne pas. Quand vous le voyez jouer, vous vous apercevez que ce n’est pas un joueur de la trempe de Ben Badi ou de Tiéhi Joël.
Entretien réalisé par G.F.Y.
Comment expliquez-vous le man?que de buteurs dans le championnat ivoirien ?
Le terme attaquant est vague. Il ne faut pas confondre avant-centre et attaquant.
Quelle différence faites-vous entre ces deux appellations ?
L’avant-centre n’a pas les qualités d’un ailier de débordement. Il n’a pas les qualités d’un milieu offensif. Il a ses qualités à lui. Il a l’instinct de buteur. Il doit avoir un bon placement et de démarrages fulgurants qui font mouche. Aujourd’hui, c’est rare de voir un tel joueur. L’attaquant, lui, a pour seule mission de mettre le ballon au fond des filets.
Que manque-t-il aux attaquants locaux ivoiriens pour franchir un pallier ?
L’avant-centre, ce sont ses coéquipiers qui le font. S’il a les qualités que j’ai citées, ses partenaires doivent le faire jouer en conséquence.
Pour vous, qui est le meilleur avant-centre local en ce moment ?
(Il cherche) C’est difficile. Il n’y a pas d’avant-centre type. Un garçon comme Kipré Tchétché, même si on dira que c’est mon poulain, a les qualités d’un avant-centre. Il lui manque encore certaines choses, disons qu’il est sur la bonne voie.
Qu’appréciez-vous chez ce garçon ?
Il a une bonne technique. Il sait éliminer en un contre un. Kipré Tchétché a aussi son physique.
Ensuite…
Le plus souvent, nos attaquants évoluent dos au but. Même le meilleur buteur actuel de notre championnat, Bakayoko Adama, ne m’impressionne pas. Quand vous le voyez jouer, vous vous apercevez que ce n’est pas un joueur de la trempe de Ben Badi ou de Tiéhi Joël.
Entretien réalisé par G.F.Y.