La question de la sécurisation des élections n’a pas encore fini de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Hier, Anne Ouloto, porte-parole du candidat Alassane Ouattara, a évoqué la question, à l’occasion de sa troisième rencontre hebdomadaire avec les journalistes, à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau.
A quelques 30 jours de l’échéance présidentielle, ce problème semble ne pas être encore tranché, bien que les dispositions, contenues dans l’Accord politique de Ouagadougou et le communiqué final du dernier Cadre permanent de concertation, stipulent que «seul le centre de commandement intégré a qualité pour sécuriser les élections, avec l’appui des Forces impartiales». Cependant, le camp présidentiel, lui, envisage un autre schéma de sécurisation avec les forces de défense et de sécurité (Fds) au sud et le Cci en zone centre, nord, ouest (Cno).
C’est justement ce que dénonce Anne Ouloto, qui voit en ces « manœuvres » une peur bleue du camp présidentiel de l’élection. « Depuis plusieurs années déjà, nous avions fini par comprendre que le Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr) et Laurent Gbagbo, à la vérité, ont peur de la sanction du peuple à laquelle ils ne peuvent malheureusement échapper. Gbagbo tombera seul ! », faisant allusion à cette fameuse phrase prononcée par le président de la République aux généraux de
l’armée : « Si je tombe, vous tombez ». La question de la sécurisation, un des points majeurs de ces élections de sortie de crise, si elle n’est pas réglée, pourrait entraîner le report de la présidentielle. Toute chose que la porte-parole du candidat du Rdr n’envisage guère, estimant que cela plongera la Côte d’Ivoire dans un vide juridique.
Anne-Marie Eba
A quelques 30 jours de l’échéance présidentielle, ce problème semble ne pas être encore tranché, bien que les dispositions, contenues dans l’Accord politique de Ouagadougou et le communiqué final du dernier Cadre permanent de concertation, stipulent que «seul le centre de commandement intégré a qualité pour sécuriser les élections, avec l’appui des Forces impartiales». Cependant, le camp présidentiel, lui, envisage un autre schéma de sécurisation avec les forces de défense et de sécurité (Fds) au sud et le Cci en zone centre, nord, ouest (Cno).
C’est justement ce que dénonce Anne Ouloto, qui voit en ces « manœuvres » une peur bleue du camp présidentiel de l’élection. « Depuis plusieurs années déjà, nous avions fini par comprendre que le Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr) et Laurent Gbagbo, à la vérité, ont peur de la sanction du peuple à laquelle ils ne peuvent malheureusement échapper. Gbagbo tombera seul ! », faisant allusion à cette fameuse phrase prononcée par le président de la République aux généraux de
l’armée : « Si je tombe, vous tombez ». La question de la sécurisation, un des points majeurs de ces élections de sortie de crise, si elle n’est pas réglée, pourrait entraîner le report de la présidentielle. Toute chose que la porte-parole du candidat du Rdr n’envisage guère, estimant que cela plongera la Côte d’Ivoire dans un vide juridique.
Anne-Marie Eba
