Tout un symbole ! Après le royaume de Kong la semaine dernière, l’unique Premier ministre de Félix Houphouët Boigny a entamé depuis hier, une tournée dans le sud Comoé, notamment dans le royaume du SANWI. A quatre semaines de l’élection présidentielle, Alassane Ouattara a livré, depuis les terres du roi Amon N’douffou V, à la place Elleingand Etché qui a refusé du monde malgré l’heure tardive (18H), un message d’espoir à son peuple martyrisé par la décennie de mauvaise gouvernance de la refondation. « je sais que vous avez beaucoup souffert. Je suis venu vous dire que je suis pour l’avenir des Ivoiriens. Nous pouvons bâtir à nouveau cette Côte d’Ivoire. C’est pour cela que j’ai accepté d’être candidat à l’élection présidentielle. Je connais parfaitement la situation de mon pays et j’ai des solutions aux problèmes de la Côte d’Ivoire. J’apporterai les moyens nécessaires pour reconstruire notre pays. Je sais où trouver l’argent. Je l’ai fait en 1990. Je suis prêt à le refaire », a martelé le patron des républicains, dans une joie indescriptible.
Très en verve, ADO a montré la différence entre lui et le régime en place : « je ne sais pas bavarder pour bavarder… Nous n’avons pas besoin de voler l’argent de qui que ce soit ». C’est pourquoi, a-t-il demandé l’attention de ses concitoyens face aux vendeurs d’illusions qui viendront faire de nouvelles promesses : « si on n’a pas pu régler les problèmes en dix ans, ce n’est pas avec 5 années supplémentaires qu’on pourra le faire… Il ne faut pas écouter les gens qui n’ont jamais travaillé, qui disent que ce que je propose n’est pas possible. Oui, ce n’est pas possible pour eux mais pas pour moi. C’est un homme d’expérience qui vous parle et qui fera ce qu’il vous dit ». Après avoir parcouru les 19 régions de son pays et vu l’état d’arriération dans lequel vit ses frères et sœurs, Alassane Ouattara a pris des engagements pour l’éducation, la santé, les routes, l’emploi, l’eau et bien d’autres préoccupations des Ivoiriens. Pour résoudre ses difficultés, il a prévu un plan de reconstruction de 115 milliards pour Aboisso. En plus, il a pris le pari de construire cinq universités durant son mandat de cinq ans, s’il est porté à la tête de la Côte d’Ivoire. « Donnez- moi cinq ans pour reconstruire le pays. La Côte d’Ivoire a besoin de changement et c’est moi qui peux apporter ce changement. Le 31 octobre, il n’y aura pas match », a dit haut et fort, l’ancien DGA du FMI. Pour tourner définitivement la page de la crise, ADO a appelé les Ivoiriens à s’inscrire dans la dynamique de paix et de réconciliation : « ADO est un homme de paix. Le mensonge a beau courir, il est toujours rattrapé par la vérité. Je m’engage pour une paix durable, pour un traitement égal des citoyens, pour le respect des droits de tous… Acceptez la réconciliation. Pardonnez les uns les autres. Moi je l’ai fait. Tout le monde sait ce que j’ai vécu. J’ai failli même être assassiné. Je connais mes compatriotes. Ne vous laissez pas manipuler par ceux qui veulent diviser les Ivoiriens. Ne les écoutez pas. Continuez sur le chemin de la paix pour bâtir une Côte d’Ivoire nouvelle ».
Avant le meeting d’Aboisso, le prince de Kong et candidat à la présidentielle, a posé des actes de haute portée. A Krindjabo, il est allé s’incliner sur la tombe de son ami, le maire Elleingand Etche Alexis, disparu il y a quelques années, avant d’aller rendre les honneurs au roi Amon N’douffou V du SANWI et à celui de Tiapoum, Nana Kouloutchi III. Dans cette ville, il a indiqué aux habitants l’importance de l’élection à venir, qui doit permettre aux Ivoiriens de choisir librement leurs dirigeants et a salué le rôle joué par les rois et chefs traditionnels, dans la résolution des crises et dans la consolidation de l’unité nationale. C’est fort de cela qu’il se propose, dès son élection, de leur accorder un statut constitutionnel, avec un budget, pour résoudre les problèmes de leurs administrés. Non sans souligner, avec preuves à l’appui, que « Le 31 octobre, y a pas match ! Le bon choix pour le 31 octobre, c’est le médicament ADO.», qui a déjà sauvé la Côte d’Ivoire en 1990.
Bakary Nimaga,
Envoyé spécial à Aboisso
Très en verve, ADO a montré la différence entre lui et le régime en place : « je ne sais pas bavarder pour bavarder… Nous n’avons pas besoin de voler l’argent de qui que ce soit ». C’est pourquoi, a-t-il demandé l’attention de ses concitoyens face aux vendeurs d’illusions qui viendront faire de nouvelles promesses : « si on n’a pas pu régler les problèmes en dix ans, ce n’est pas avec 5 années supplémentaires qu’on pourra le faire… Il ne faut pas écouter les gens qui n’ont jamais travaillé, qui disent que ce que je propose n’est pas possible. Oui, ce n’est pas possible pour eux mais pas pour moi. C’est un homme d’expérience qui vous parle et qui fera ce qu’il vous dit ». Après avoir parcouru les 19 régions de son pays et vu l’état d’arriération dans lequel vit ses frères et sœurs, Alassane Ouattara a pris des engagements pour l’éducation, la santé, les routes, l’emploi, l’eau et bien d’autres préoccupations des Ivoiriens. Pour résoudre ses difficultés, il a prévu un plan de reconstruction de 115 milliards pour Aboisso. En plus, il a pris le pari de construire cinq universités durant son mandat de cinq ans, s’il est porté à la tête de la Côte d’Ivoire. « Donnez- moi cinq ans pour reconstruire le pays. La Côte d’Ivoire a besoin de changement et c’est moi qui peux apporter ce changement. Le 31 octobre, il n’y aura pas match », a dit haut et fort, l’ancien DGA du FMI. Pour tourner définitivement la page de la crise, ADO a appelé les Ivoiriens à s’inscrire dans la dynamique de paix et de réconciliation : « ADO est un homme de paix. Le mensonge a beau courir, il est toujours rattrapé par la vérité. Je m’engage pour une paix durable, pour un traitement égal des citoyens, pour le respect des droits de tous… Acceptez la réconciliation. Pardonnez les uns les autres. Moi je l’ai fait. Tout le monde sait ce que j’ai vécu. J’ai failli même être assassiné. Je connais mes compatriotes. Ne vous laissez pas manipuler par ceux qui veulent diviser les Ivoiriens. Ne les écoutez pas. Continuez sur le chemin de la paix pour bâtir une Côte d’Ivoire nouvelle ».
Avant le meeting d’Aboisso, le prince de Kong et candidat à la présidentielle, a posé des actes de haute portée. A Krindjabo, il est allé s’incliner sur la tombe de son ami, le maire Elleingand Etche Alexis, disparu il y a quelques années, avant d’aller rendre les honneurs au roi Amon N’douffou V du SANWI et à celui de Tiapoum, Nana Kouloutchi III. Dans cette ville, il a indiqué aux habitants l’importance de l’élection à venir, qui doit permettre aux Ivoiriens de choisir librement leurs dirigeants et a salué le rôle joué par les rois et chefs traditionnels, dans la résolution des crises et dans la consolidation de l’unité nationale. C’est fort de cela qu’il se propose, dès son élection, de leur accorder un statut constitutionnel, avec un budget, pour résoudre les problèmes de leurs administrés. Non sans souligner, avec preuves à l’appui, que « Le 31 octobre, y a pas match ! Le bon choix pour le 31 octobre, c’est le médicament ADO.», qui a déjà sauvé la Côte d’Ivoire en 1990.
Bakary Nimaga,
Envoyé spécial à Aboisso
