C’est vraiment rassurant. Le président du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Ouattara, a confié à ses militants que la présidentielle du 31 octobre sera sans violence : «Ne craignez rien ! Les élections seront paisibles parce que les Ivoiriens sont fatigués de cette crise». Il animait, hier, un meeting à Tiapoum dans le cadre d’une tournée dans le Sud-Comoé. Il a ajouté qu’il est sensible aux difficultés des populations. « Beaucoup d’Ivoiriens n’arrivent plus à se nourrir, à se soigner, à se déplacer, à se loger, encore moins à envoyer leurs enfants à l’école», a-t-il déploré. Et, d’informer qu’il a les solutions à ces problèmes : «j’ai les solutions pour la santé, pour qu’il y ait de l’eau potable partout, pour le courant, l’école, les logements et les routes ». Ajoutant qu’il a aussi les solutions contre le chômage des jeunes et pour les problèmes des femmes et des jeunes filles. Après le meeting de Tiapoum, Alassane Dramane Ouattara et sa délégation ont mis le cap sur Aboisso. Le patron des républicains a été accueilli dans la liesse populaire. Massés par centaines le long de la voie, d’autres à moto, les militants ont salué chaleureusement leur président. Une fois arrivé, le président des républicains s’est rendu chez le préfet de région à qui, il a présenté ses civilités. Il s’est ensuite rendu à Krindjabo, village situé à environ 9 km d’Aboisso-ville, où il a également présenté ses civilités au roi, sa majesté Amon N’Douffou V, qui avait à ses côtés les chefs des 8 cantons que compte le Sanwi. Au centre-ville où, il a animé un autre meeting. Mais cette fois à la place Ellingand Etché où l’attendait de nombreux militants. Pour le développement du département d’Aboisso, l’économiste a annoncé un budget de 115 milliards répartis dans divers secteurs notamment la santé. Dans chaque village distant de 5 km, il prévoit construire un centre de santé. Cet important investissement, il promet le réaliser une fois à la tête de l’Etat. ADO est revenu sur l’accouchement gratuit des femmes et la gratuité de l’école jusqu’ à l’âge de 15 ans.
Emmanuelle Kanga, envoyée spéciale
Emmanuelle Kanga, envoyée spéciale
