C’est le temps des mises au point. Et Hamed Bakayoko n’a pas failli samedi dernier à Yopougon à l’occasion du lancement de l’opération ‘‘porte à porte’’ des ‘‘Ado boys’’ et ‘‘Ado et girls’’. Le directeur de campagne chargé de la jeunesse de Alassane Ouattara a expliqué aux nombreux jeunes présents les enjeux d’aujourd’hui. « Merci jeunes de vous engagez dans la campagne de votre avenir, a-t-il lancé. Le 31 octobre, c’est l’élection la plus importante notre histoire. Elle va déterminer l’avenir de la Côte d’Ivoire pour plusieurs générations. C'est-à-dire, vous-même, vos enfants et vos petits enfants ». Il a donc exhorté les jeunes à aller partout dire qu’il n’y a que Ouattara pour assurer un avenir meilleur au pays. « Il faut aller au corps à corps comme les bénévoles pour Obama. Vous avez les arguments parce que le FPI n’a pas d’arguments. Vous avez les arguments parce que le FPI n’a pas de bilan. », est-il convaincu. Pour preuve, a poursuivi le ministre, lorsqu’on parle de bilan il ne font que ressasser l’argument de la guerre ad nauseam. « N’est-ce pas sous la guerre qu’ils ont pillé la filière café cacao, a-t-il interrogé ? S’ils avaient bien géré les 200 à 600 milliards, ils auraient fait des merveilles. 200 à 600 milliards ont brûlés, c’est des universités, c’est des hôpitaux, c’est des sociétés etc. ». Pour lui, l’impéritie de ce régime est tellement grande qu’il se cache derrière des arguments comme l’ethnie, la religion et le pseudo patriotisme. « Le vrai patriotisme est noble, a-t-il affirmé. Un Président qui aime son pays en prend soin. Un président qui aime son pays, ne vend pas son pays aux déchets toxiques. C’est la pire humiliation que la Côte d’Ivoire ait subie. Partout, le Probo Koala a été refusé. Au Nigeria tout près d’ici, ce bateau a été refoulé. Mais c’est ici, sous l’ère du FPI qu’on est venu nous déverser des déchets toxiques ». De son avis, la refondation a fait la preuve qu’il ne « sait pas gérer un pays » et aussi qu’il ne « sait pas comment fonctionne le monde ». Pour Hamed Bakayoko, entre un candidat « Chôcô » et un candidat « Gaou », le choix est évident. « Quand il sera dit dans les radios du monde, dans les dépêches que le Président de la République de Côte d’ivoire s’appelle le docteur Alassane Dramane Ouattara, avant même de le voir, avant même qu’il ait prononcé un discours, les milliards vont venir », a-t-il assuré. C’est pourquoi, il estime que la jeunesse devrait se lever comme un seul homme pour faire élire Ouattara. « Les jeunes, vous avez votre destin entres vos main, a-t-il rappelé. Vous avez l’avenir du pays entre vos mains. Le vrai bonheur, le grand bonheur auquel nous aspirons n’est pas loin. Mais à condition que nous soyons déterminés, déterminés, mobilisés et engagés. Frappez aux portes, même si on vous refuse, revenez avec le sourire ». Et pour donner l’exemple, il s’est rendu immédiatement dans deux familles. Aux familles Soumahoro et Guirou, il leur a expliqué pourquoi il devrait choisir son candidat et a ensuite répondu à quelques préoccupations. Mais c’est certain, son geste ne sera pas sans suite. Car peu avant à son allocution Landry Kodjo (porte parole des ado boys) et Bléoué Marianne (porte parole des ado girls) s’y sont engagés. « Nous avons vu ce Ouattara a fait en 3 ans et ce que les autres ont fait en dix, nous irons partout dire la bonne nouvelle, convaincre qu’il est notre salut ». Sans distinction d’ethnique et de religion. C’est en tout cas, ce que leur a conseillé Gilbert Kafana Koné, Directeur régional de campagne.
KIGBAFORY Inza
KIGBAFORY Inza