C’est l’information du siècle. La bonne nouvelle de notre salut national. Il fallait que le message soit donné au peuple de Côte d’Ivoire. Le prix du kilogramme de cacao est passé à 1.100frs depuis le jeudi dernier. Le grand chef, qui aime bien ses compatriotes, même si son régime les affame, les bombarde et leur apporte les déchets si toxiques, a diligenté avec une si curieuse célérité ses émissaires et courtisans, pour le dire aux Ivoiriens. La nouvelle a été portée avec tellement d’empressement que les esprits avertis ne se sont pas mépris sur le caractère politicien de l’offre. Nous sommes à quatre semaines de l’élection présidentielle et le chef de file des refondateurs, qui gouverne toujours par ruse et qui croit ses concitoyens tellement naïfs, veut les attendrir et espérer recueillir leur suffrage. Comment se laisser émouvoir par une telle imposture quand on connaît l’ampleur de la misère qui frappe les agriculteurs en particulier et les Ivoiriens en général, depuis la longue et interminable décennie de pouvoir du socialiste ivoirien. En tout cas, les producteurs de cacao ne sont pas dupes et nul ne peut les abuser avec des babioles et des friandises, comme on le ferait avec des gamins. Comment peut-il penser un seul instant que les Ivoiriens ont oublié ses professions d’antan ? N’est-ce pas lui qui promettait, pendant les années d’opposition, d’acheter le kilo de cacao à 3000Frs ? Il a peut- être oublié mais pas nos compatriotes. A dire vrai, ce que les planteurs attendent de Laurent Gbagbo, c’est leur restituer les 100 milliards soutirés de leurs caisses pour acheter une usine fictive aux Etats-Unis. Bien plus, ils attendent l’ouverture du procès des barons de la filière pour savoir à qui a vraiment profité les centaines de milliards volés aux contribuables. Ce sont là, les vraies préoccupations des Ivoiriens et non la camelote qu’on sert régulièrement pour distraire les citoyens. Après dix ans de disette et de besogne pour enrichir un pouvoir et ses courtisans, les planteurs ne peuvent pas se laisser abuser par cette « proposition indécente », sorte de grossier marchandage pour des besoins purement électoralistes l
Opération ‘‘porte-à-porte’’ des ‘‘Ado boys and girls’’ à Yopougon/ Hamed Bakayoko aux refondateurs : “On connaît ceux qui ont vendu le pays aux déchets toxiques”
C’est le temps des mises au point. Et Hamed Bakayoko n’a pas failli samedi dernier à Yopougon, à l’occasion du lancement de l’opération ‘‘porte-à-porte’’ des ‘‘Ado boys’’ et ‘‘Ado girls’’. Le directeur de campagne chargé de la jeunesse d’Alassane Ouattara a expliqué aux nombreux jeunes présents, les enjeux d’aujourd’hui. « Merci, jeunes, de vous engager dans la campagne de votre avenir, a-t-il lancé. Le 31 octobre, c’est l’élection la plus importante de notre histoire. Elle va déterminer l’avenir de la Côte d’Ivoire pour plusieurs générations. C`est-à-dire, vous-mêmes, vos enfants et vos petits enfants ». Il a donc exhorté les jeunes à aller partout dire qu’il n’y a que Ouattara pour assurer un avenir meilleur au pays. « Il faut aller au corps à corps comme les bénévoles pour Obama. Vous avez les arguments parce que le FPI n’a pas d’arguments. Vous avez les arguments parce que le FPI n’a pas de bilan», est-il convaincu. Pour preuve, a poursuivi le ministre, lorsqu’on parle de bilan, il ne font que ressasser l’argument de la guerre ad nauseam. « N’est-ce pas sous la guerre qu’ils ont pillé la filière café cacao, a-t-il interrogé ? S’ils avaient bien géré les 200 à 600 milliards, ils auraient fait des merveilles. 200 à 600 milliards ont brûlé, c’est des universités, c’est des hôpitaux, c’est des sociétés, etc. ». Pour lui, l’impéritie de ce régime est tellement grande qu’il se cache derrière des arguments comme l’ethnie, la religion et le pseudo patriotisme. « Le vrai patriotisme est noble, a-t-il affirmé. Un Président qui aime son pays en prend soin. Un président qui aime son pays, ne vend pas son pays aux déchets toxiques. C’est la pire humiliation que la Côte d’Ivoire ait subie. Partout, le Probo Koala a été refusé. Au Nigeria tout près d’ici, ce bateau a été refoulé. Mais c’est ici, sous l’ère du FPI, qu’on est venu nous déverser des déchets toxiques ». De son avis, la refondation a fait la preuve qu’il ne « sait pas gérer un pays » et aussi qu’il ne « sait pas comment fonctionne le monde ». Pour Hamed Bakayoko, entre un candidat « Chôcô » et un candidat « Gaou », le choix est évident. « Quand il sera dit dans les radios du monde, dans les dépêches que le Président de la République de Côte d’ivoire s’appelle le docteur Alassane Dramane Ouattara, avant même de le voir, avant même qu’il ait prononcé un discours, les milliards vont venir », a-t-il assuré. C’est pourquoi, il estime que la jeunesse devrait se lever comme un seul homme pour faire élire Ouattara. « Les jeunes, vous avez votre destin entre vos mains, a-t-il rappelé. Vous avez l’avenir du pays entre vos mains. Le vrai bonheur, le grand bonheur auquel nous aspirons, n’est pas loin. Mais à condition que nous soyons déterminés, mobilisés et engagés. Frappez aux portes, même si on vous refuse, revenez avec le sourire ». Et pour donner l’exemple, il s’est rendu immédiatement dans deux familles. Aux familles Soumahoro et Guirou, il leur a expliqué pourquoi il devrait choisir son candidat et a ensuite répondu à quelques préoccupations. Mais c’est certain, son geste ne sera pas sans suite. Car peu avant son allocution Landry Kodjo (porte-parole des Ado boys) et Bléoué Marianne (porte-parole des Ado girls) s’y sont engagés. « Nous avons vu ce que Ouattara a fait en 3 ans et ce que les autres ont fait en dix, nous irons partout dire la bonne nouvelle, convaincre qu’il est notre salut ». Sans distinction d’ethnie et de religion. C’est en tout cas, ce que leur a conseillé Gilbert Kafana Koné, Directeur régional de campagne.
KIGBAFORY Inza
Opération ‘‘porte-à-porte’’ des ‘‘Ado boys and girls’’ à Yopougon/ Hamed Bakayoko aux refondateurs : “On connaît ceux qui ont vendu le pays aux déchets toxiques”
C’est le temps des mises au point. Et Hamed Bakayoko n’a pas failli samedi dernier à Yopougon, à l’occasion du lancement de l’opération ‘‘porte-à-porte’’ des ‘‘Ado boys’’ et ‘‘Ado girls’’. Le directeur de campagne chargé de la jeunesse d’Alassane Ouattara a expliqué aux nombreux jeunes présents, les enjeux d’aujourd’hui. « Merci, jeunes, de vous engager dans la campagne de votre avenir, a-t-il lancé. Le 31 octobre, c’est l’élection la plus importante de notre histoire. Elle va déterminer l’avenir de la Côte d’Ivoire pour plusieurs générations. C`est-à-dire, vous-mêmes, vos enfants et vos petits enfants ». Il a donc exhorté les jeunes à aller partout dire qu’il n’y a que Ouattara pour assurer un avenir meilleur au pays. « Il faut aller au corps à corps comme les bénévoles pour Obama. Vous avez les arguments parce que le FPI n’a pas d’arguments. Vous avez les arguments parce que le FPI n’a pas de bilan», est-il convaincu. Pour preuve, a poursuivi le ministre, lorsqu’on parle de bilan, il ne font que ressasser l’argument de la guerre ad nauseam. « N’est-ce pas sous la guerre qu’ils ont pillé la filière café cacao, a-t-il interrogé ? S’ils avaient bien géré les 200 à 600 milliards, ils auraient fait des merveilles. 200 à 600 milliards ont brûlé, c’est des universités, c’est des hôpitaux, c’est des sociétés, etc. ». Pour lui, l’impéritie de ce régime est tellement grande qu’il se cache derrière des arguments comme l’ethnie, la religion et le pseudo patriotisme. « Le vrai patriotisme est noble, a-t-il affirmé. Un Président qui aime son pays en prend soin. Un président qui aime son pays, ne vend pas son pays aux déchets toxiques. C’est la pire humiliation que la Côte d’Ivoire ait subie. Partout, le Probo Koala a été refusé. Au Nigeria tout près d’ici, ce bateau a été refoulé. Mais c’est ici, sous l’ère du FPI, qu’on est venu nous déverser des déchets toxiques ». De son avis, la refondation a fait la preuve qu’il ne « sait pas gérer un pays » et aussi qu’il ne « sait pas comment fonctionne le monde ». Pour Hamed Bakayoko, entre un candidat « Chôcô » et un candidat « Gaou », le choix est évident. « Quand il sera dit dans les radios du monde, dans les dépêches que le Président de la République de Côte d’ivoire s’appelle le docteur Alassane Dramane Ouattara, avant même de le voir, avant même qu’il ait prononcé un discours, les milliards vont venir », a-t-il assuré. C’est pourquoi, il estime que la jeunesse devrait se lever comme un seul homme pour faire élire Ouattara. « Les jeunes, vous avez votre destin entre vos mains, a-t-il rappelé. Vous avez l’avenir du pays entre vos mains. Le vrai bonheur, le grand bonheur auquel nous aspirons, n’est pas loin. Mais à condition que nous soyons déterminés, mobilisés et engagés. Frappez aux portes, même si on vous refuse, revenez avec le sourire ». Et pour donner l’exemple, il s’est rendu immédiatement dans deux familles. Aux familles Soumahoro et Guirou, il leur a expliqué pourquoi il devrait choisir son candidat et a ensuite répondu à quelques préoccupations. Mais c’est certain, son geste ne sera pas sans suite. Car peu avant son allocution Landry Kodjo (porte-parole des Ado boys) et Bléoué Marianne (porte-parole des Ado girls) s’y sont engagés. « Nous avons vu ce que Ouattara a fait en 3 ans et ce que les autres ont fait en dix, nous irons partout dire la bonne nouvelle, convaincre qu’il est notre salut ». Sans distinction d’ethnie et de religion. C’est en tout cas, ce que leur a conseillé Gilbert Kafana Koné, Directeur régional de campagne.
KIGBAFORY Inza