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Politique Publié le mercredi 6 octobre 2010 | Notre Voie

Précampagne électorale - Laurent Gbagbo hier à Dimbokro : “Choisissez un homme courageux et clairvoyant”

© Notre Voie Par DR
Election présidentielle du 31 octobre 2010 - Le président Laurent Gbagbo à Bouaké
Dimanche 3 octobre 2010. Bouaké. Le président Laurent Gbagbo rencontre les populations au stade municipal de Bouaké
A Bongouanou où il a animé le premier meeting de la journée et à Dimbokro, le deuxième, dans le cadre de la précampagne pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, Laurent Gbagbo a appelé ses adversaires politiques à arrêter de distraire le peuple de Côte d’Ivoire. Surtout quand ceux-là évoquent passent leur temps à réclamer les élections. « Il y en a qui veulent aujourd’hui, travestir la vérité. On n’a pas eu les élections en 2005 parce que ceux qui voulaient réduire mon mandat, ont fait la guerre », a-t-il indiqué aux populations du Moronou qui ont envahi, dès les premières heures, la place de la Liberté de Bongouanou. Et de poursuivre : « Et ils nous ont pris en traître parce que le 5 août 2002, on a formé le dernier gouvernement Affi N’Guessan. On a fait des combinaisons, des négociations alors que nous n’étions pas obligés de négocier. J’ai dit : « Venez dans mon gouvernement, on va travailler ensemble ». Et le 5 août, les gens qui étaient même dans le gouvernement nous ont attaqués, un mois et demi plus tard, en septembre 2002 », a rappelé Laurent Gbagbo. « Mais voyez, Dieu ne dort jamais. Le Dieu que nous adorons, le seul Dieu que nous prions est vivant. Il l’a montré dans la crise ivoirienne. Les gens voulaient réduire mon mandat à 2 ans. Finalement, ils ont multiplié 2 par 5. Dieu ne dormant pas, je fais un mandat de 10 ans. Si vous les rencontrez, dites leur que ce n’est pour ça que Gbagbo a lutté », devait-il ainsi ironiser. Il va alors expliquer qu’il a lutté pour que chaque citoyen ivoirien ait droit à la parole aussi, pour que les Ivoiriens aillent aussi aux élections. « Nous avons lutté pour la démocratie et la démocratie a ses règles. Quand quelqu’un est élu, on le laisse faire son mandat et puis après, on le juge. Mais ils ne veulent pas me laisser faire mon mandat. Mais je regarde. Ils vont partout, ils font campagne. Or donc faire campagne est une bonne chose ? Ne le saviez-vous pas quand vous faisiez la guerre ?», s’est-il interrogé. Avant de dire à ses adversaires politiques que la campagne est la chose des hommes civilisés, mais pas la guerre. « On ne veut pas la guerre. On n’aime pas la guerre. Et c’est pour qu’il n’y ait pas la guerre en Côte d’Ivoire que nous avons lutté, que nous sommes privés, que nous avons fait l’exil. Nous avons fait la prison pour la démocratie arrive », a encore rappelé le chef de l’Etat ivoirien, candidat à sa propre succession. Il a alors soutenu que « c’est le peuple qui est souverain. Le 31 octobre, on s’en va voter. On est 14 candidats. Mais le choix dépend de vous. Choisissez le candidat pour la Côte d’Ivoire. Choisissez le candidat qui défend les intérêts de la Côte d’Ivoire. Nous avons trouvé une économie affaissée, nous avons trouvé une armée démobilisée sans arme, nous avons trouvé une école désorganisée, nous avons trouvé un port s’écroulant sur lui-même. Nous avons trouvé le prix du cacao à 400 Fcfa. Aujourd’hui, il est à 1.100 Fcfa ». Et Laurent Gbagbo d’indiquer qu’aujourd’hui, il a rétabli la dignité de tous les grands corps de l’Etat, à savoir l’armée, la douane, la police, le corps préfectoral, les diplomates, les enseignants qui ont tous un nouveau statut. A Dimbokro, capitale de la région du N’Zi Comoé, Laurent Gbagbo, il a demandé à chacun de rester dans son parti politique le moment des élections. Mais ce qu’il demande c’est de choisir quelqu’un qui est « courageux, intelligent, clairvoyant et qui voit l’avenir de la Côte d’Ivoire ». « Je suis à Dimbokro et je souhaite symboliquement que Dimbokro vote pour moi parce que toutes les villes de Côte d’Ivoire ne sont pas Dimbokro. Quand nos parents luttaient pour l’indépendance, c’est ici qu’il y a eu les morts d’abord. La résistance contre l’occupation coloniale, la résistance pour l’indépendance, c’était à Dimbokro. C’est Dimbokro qui assurait la sécurité d’Houphouët à Yamoussoukro. Il faut que Dimbokro se souvienne de sa propre histoire. Il faut que Dimbokro soit toujours du côté de ceux qui sont pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Je me présente à vous, je suis pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Chers amis de Dimbokro, le 31 octobre, c’est vous qui avez la parole. Je vous demande de me donner un mandat pour poursuivre et achever ce que j’ai commencé avec vous. Pour parachever la résurrection de la Côte d’Ivoire», a plaidé Laurent Gbagbo. En invitant ses adversaires à adopter la posture d’un chef. Un vrai. Celui qui, quand ses hommes sont menacés, arrive et se met entre eux et le fusil. Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr envoyé spécial
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