L’heure est au bilan dans le secteur des mines et de l’énergie. Depuis le mardi 5 octobre et ce jusqu’au 7, le ministère de tutelle se lance dans un exercice d’évaluation de ses activités. La période choisie part de l’indépendance, en 1960, à 2010, soit 50 ans. La centaine de participants s’est retirée dans la ville de Grand-Bassam, pour ce faire. Dans le cadre d’un atelier de réflexion ayant pour thème : « mines et énergie: bilan de 1960 à 2010 – perspectives». Le ministre des Mines et de l’Energie, Augustin Komoé Kouadio, a rappelé que cet atelier répond au vœu du Chef de l’État, Laurent Gbagbo, de faire du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire, une occasion de hautes réflexions sur les grands défis de son développement. En la matière, d’une part, le comité d’organisation fait noter que toutes les analyses placent l’énergie au cœur du développement économique et social des nations. D’autre part, l’exploitation des ressources minières et pétrolières crée un grand espoir de deuxième souffle économique du pays pour sortir de la crise qui, mine depuis huit ans. C’est pourquoi, le département a décidé de marquer une pause pour interroger le passé. Qu’est-ce qui a été fait ? Est-ce que le pays a opéré les bons choix ? Les bons diagnostics ont-ils été posés pour administrer à la Côte d’Ivoire les meilleurs traitements pour lui donner les chances de se développer ? « L’exercice consiste à se souvenir de tous les actes et de toutes les décisions qui ont été prises depuis notre indépendance et des conséquences de ces décisions aujourd’hui sur l’évolution de la société ivoirienne », a dit le premier responsable du ministère.
L’état des lieux dressé, il s’agira pour les participants de se projeter dans l’avenir. De sorte que les erreurs du passé soient évitées dans le futur. Pour illustration, les experts ont indiqué que le délestage de 1983 aurait pu permettre d’épargner la population d’un autre passage dans le noir en 2010, si les leçons avaient été tirées depuis lors. « Il sera question de définir la vision que la Côte d’Ivoire doit avoir dans les cinquante prochaines années pour chacun des secteurs des mines, des hydrocarbures et de l’énergie », selon les termes de référence. L’objectif spécifique est de proposer des axes de développement et les politiques à mettre en œuvre pour donner à ce secteur les coudées franches pour accompagner le pays sur la voie d’un futur radieux.
Après les conférences inaugurales, les participants ont été répartis en commissions (mines et géologie, hydrocarbures, énergie). Demain soir, à la clôture, ils devront en ressortir avec une nouvelle carte minière et énergétique de la Côte d’Ivoire.
Adama Koné
L’état des lieux dressé, il s’agira pour les participants de se projeter dans l’avenir. De sorte que les erreurs du passé soient évitées dans le futur. Pour illustration, les experts ont indiqué que le délestage de 1983 aurait pu permettre d’épargner la population d’un autre passage dans le noir en 2010, si les leçons avaient été tirées depuis lors. « Il sera question de définir la vision que la Côte d’Ivoire doit avoir dans les cinquante prochaines années pour chacun des secteurs des mines, des hydrocarbures et de l’énergie », selon les termes de référence. L’objectif spécifique est de proposer des axes de développement et les politiques à mettre en œuvre pour donner à ce secteur les coudées franches pour accompagner le pays sur la voie d’un futur radieux.
Après les conférences inaugurales, les participants ont été répartis en commissions (mines et géologie, hydrocarbures, énergie). Demain soir, à la clôture, ils devront en ressortir avec une nouvelle carte minière et énergétique de la Côte d’Ivoire.
Adama Koné