Le torchon brûle entre Sulley Ali Muntari (26 ans) et son entraîneur espagnol, Rafael Benitez. Dimanche, à l’occasion du choc Inter Milan-Juventus (0-0), l’international ghanéen, non retenu, n’a pas daigné s’asseoir dans les tribunes. L’enfant de Tamaley a préféré regagner son domicile. Une attitude qui continue de faire jaser en Italie. Nord-Sud Quotidien l’a interrogé.
Quel problème avez-vous avec votre entraîneur Rafael Benitez ?
(Hum…) Je suis un footballeur ambitieux et, en tant que tel, j’aspire à jouer chaque week-end. Ma place est sur le terrain et non dans les tribunes. Et quand je ne joue pas, je ne suis pas content.
Que vous reproche votre entraîneur ?
Benitez me trouve individualiste. Il trouve que je ne pense pas au groupe.
Vrai ou faux ?
…
Décidément, vous semblez être un «rebelle». Avec les Black Stars, le courant ne passait pas déjà avec Rajevac. Là, vous avez encore maille à partir avec Benitez…
Je ne suis pas un «rebelle». Et je n’ai pas trop envie de parler de Rajevac. Il est parti et nos dirigeants feront le meilleur choix. Si je suis convoqué, je répondrai présent. Concernant le Ghana, je ne souhaite plus trop m’épancher. Ma mère a souffert. Elle a enduré beaucoup de choses.
Certaines langues annoncent votre retour en Angleterre. Confirmez-vous cette information ?
C’est vrai que j’ai gardé de bons rapports avec Harry Redknapp qui m’a entraîné à Portsmouth. Mais avec l’arrivée de Van der Vaart à Tottenham, je pense que le poste de milieu est pourvu. La destination Tottenham qui a été évoquée n’est plus d’actualité.
Liverpool serait-il aussi à vos trousses comme l’annonce la presse ?
Il n’y a pas que Liverpool. Plusieurs autres clubs de Premier League me courtisent actuellement. Et, je partirai certainement.
Un mot sur la Côte d’Ivoire. Que manque-t-il aux Eléphants pour remporter un trophée ?
La Côte d’Ivoire a un groupe pétri de talents. C’est une belle génération. Et elle a un devoir vis-à-vis de son peu?ple : remporter un trophée. Dans le cas contraire, ce sera un gâchis.
Entretien réalisé au téléphone par Guy-Florentin Yaméogo
Quel problème avez-vous avec votre entraîneur Rafael Benitez ?
(Hum…) Je suis un footballeur ambitieux et, en tant que tel, j’aspire à jouer chaque week-end. Ma place est sur le terrain et non dans les tribunes. Et quand je ne joue pas, je ne suis pas content.
Que vous reproche votre entraîneur ?
Benitez me trouve individualiste. Il trouve que je ne pense pas au groupe.
Vrai ou faux ?
…
Décidément, vous semblez être un «rebelle». Avec les Black Stars, le courant ne passait pas déjà avec Rajevac. Là, vous avez encore maille à partir avec Benitez…
Je ne suis pas un «rebelle». Et je n’ai pas trop envie de parler de Rajevac. Il est parti et nos dirigeants feront le meilleur choix. Si je suis convoqué, je répondrai présent. Concernant le Ghana, je ne souhaite plus trop m’épancher. Ma mère a souffert. Elle a enduré beaucoup de choses.
Certaines langues annoncent votre retour en Angleterre. Confirmez-vous cette information ?
C’est vrai que j’ai gardé de bons rapports avec Harry Redknapp qui m’a entraîné à Portsmouth. Mais avec l’arrivée de Van der Vaart à Tottenham, je pense que le poste de milieu est pourvu. La destination Tottenham qui a été évoquée n’est plus d’actualité.
Liverpool serait-il aussi à vos trousses comme l’annonce la presse ?
Il n’y a pas que Liverpool. Plusieurs autres clubs de Premier League me courtisent actuellement. Et, je partirai certainement.
Un mot sur la Côte d’Ivoire. Que manque-t-il aux Eléphants pour remporter un trophée ?
La Côte d’Ivoire a un groupe pétri de talents. C’est une belle génération. Et elle a un devoir vis-à-vis de son peu?ple : remporter un trophée. Dans le cas contraire, ce sera un gâchis.
Entretien réalisé au téléphone par Guy-Florentin Yaméogo
