Tournée du candidat alassane ouattara dans la region des savanes : Alassane Ouattara à Sinématiali “Dès novembre, je remets la Côte d’Ivoire au travail ”

En prélude à son giga meeting de cet après-midi au stade municipal de Korhogo, le candidat Alassane Dramane Ouattara était à Sinématiali. Devant une population massivement mobilisée, le candidat des Républicains à l’élection présidentielle du 31 octobre 2010 est allé partager sa foi en une Côte d’Ivoire nouvelle avec ses parents Sénoufo. Mais avant tout propos, il a tenu à remercier les populations de cette cité administrée par son aîné et ami, Coulibaly Tiémoko Yadé, pour leur engagement à ses côtés. «Je vous remercie pour vos bénédictions, car c’est pour vous que je suis candidat après un long combat politique où nous avons traversé beaucoup de difficultés et frustrations ». Poursuivant, le candidat ADO a dit aux militants et sympathisants de Sinématiali que cette élection est une grande opportunité pour que la Côte d’Ivoire se débarrasse des Refondateurs. « Il faut sortir nombreux le 31 octobre pour voter et confier ce pays à ceux qui savent gérer ».


Selon lui, les Refondateurs auraient dû laisser la Côte d’Ivoire tranquille. « La Côte d’Ivoire n’a pas besoin de refondation mais de travail », a-t-il lancé sous un tonnerre d’applaudissements. Revenant sur la grande misère des Ivoiriens en général et de Sinématiali en particulier, le premier et unique Premier ministre de feu Félix Houphouët-Boigny a relevé les problèmes d’eau, d’électricité, d’électrification, mais aussi de routes, de mévente des produits de rente, de chômage, de délinquance… Toute cette misère a été constatée lors de son périple dans les 19 régions du pays. Mais avec assurance, il a demandé aux populations de ne pas désespérer. Car, il dit avoir la solution. « J’ai la solution et les moyens de ce que j’avance. Je ne ferai pas comme quelqu’un qui passe son temps à bavarder et à parler du passé. Moi, je vous parle du présent et si je passe au premier tour, dès le mois de novembre, je remets la Côte d’Ivoire au travail », a-t-il promis sous les regards approbateurs des milliers de personnes qui ont pris d’assaut la place publique de cette ville. Convaincu qu’il a le meilleur programme, Alassane Ouattara a demandé aux populations de lui donner seulement un mandat. « Je ne vous demande que 5 ans pour redorer et reconstruire la Côte d’Ivoire », lance-t-il à une foule acquise à sa cause. Mais il ne s’arrête pas là. Il leur demande d’aller partout pour mobiliser et enseigner la manière de vote à ceux qui ne le savent pas. Avançant qu’aucune voix ne doit lui faire défaut afin que la population de Sinématiali assure sa victoire au premier tour. Soutenu par la présence de son épouse, Mme Dominique Ouattara, le candidat ADO a promis aux rois et chefs traditionnels qu’une fois élu, il introduira un statut spécial qui permettra à l’Etat de les prendre en charge afin qu’ils exercent dans les meilleures conditions leur travail de cohésion sociale. Tout en rendant hommage à ses collaborateurs natifs de cette cité, Tiémoko Yadé, Hyacinthe Sarassoro, Soro Jean-Baptiste…, ADO a appelé la population à la réconciliation et la paix. Conditions sine qua non, selon lui, pour une Côte d’Ivoire unie et prospère. « Je vous demande de pardonner et d’aller à la réconciliation. J’ai subi beaucoup de frustrations. On a déterré le corps de ma mère. Malgré tout, j’ai pardonné. Pardonnez pour l’amour de la Côte d’Ivoire », a-t-il supplié. Dans cette même veine, il a lancé un appel à ses frères de Sinématiali qui sont dans d’autres formations politiques. « Il ne s’agit pas d’une élection de parti politique mais de celle d’un homme. Je vous demande à tous de choisir celui qui a l’expérience, la capacité et les solutions pour la Côte d’Ivoire. Il faut faire le meilleur choix pour la Côte d’Ivoire et le meilleur choix, c’est Alassane Dramane Ouattara ». Une conclusion bien accueillie par les populations de Sinématiali qui lui ont promis de sortir massivement pour voter le 31 octobre 2010 et lui permettre de gagner dès le premier tour.



Koné Lassiné, envoyé spécial